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“Terrorisme islamique” : La Maison Blanche accusée de censurer Hollande

Une vidéo de la rencontre entre les deux dirigeants omet la traduction de l’utilisation de ces mots par le président français ; une version corrigée a ensuite été publiée, les officiels citent un problème technique

Le président français François Hollande (à droite) et le président américain Barack Obama sur la pelouse de la Maison Blanche, le 11 février 2014. (Crédit :  AFP/Jewel Samad)
Le président français François Hollande (à droite) et le président américain Barack Obama sur la pelouse de la Maison Blanche, le 11 février 2014. (Crédit : AFP/Jewel Samad)

La Maison Blanche a été critiquée pendant le week-end pour avoir apparemment censuré les mots « terrorisme islamique » prononcés par le président français François Hollande quand il s’exprimait lors d’une rencontre avec le président américain Barack Obama jeudi.

Cependant, l’administration a souligné que l’omission était le résultat d’une erreur technique.

Pendant une rencontre bilatérale jeudi, en marge du sommet de Washington sur les menaces nucléaires mondiales, les deux dirigeants ont discuté du partenariat de leurs nations sur les sujets de sécurité, du combat contre le terrorisme et des défis du Moyen Orient.

Dans un bref communiqué aux medias, les deux hommes ont réaffirmé leur détermination à combattre ensemble le groupe Etat islamique et à travailler pour la stabilité politique en Irak, en Syrie et en Libye.

Une transcription de la Maison Blanche des remarques de Hollande l’a montré déclarant que « nous sommes aussi très conscients que les racines du terrorisme, du terrorisme islamique [gras ajouté], sont en Syrie et en Irak. Nous devons donc agir à la fois en Syrie et en Irak, et c’est ce que nous faisons dans le cadre de la coalition. »

« Et nous remarquons que Daesh [acronyme arabe de l’Etat islamique] perd du terrain grâce aux frappes que nous avons pu lancer dans la coalition. »

Une vidéo de la Maison Blanche des commentaires de Hollande a montré un traducteur, dont le son est brusquement coupé après les mots « racines du terrorisme », ne reprenant qu’à « remarquons que Daesh perd du terrain ».

Une vidéo corrigée a ensuite été publiée sur internet par la Maison Blanche, avec une note disant qu’ « un souci technique avec le son pendant l’enregistrement des remarques du président Hollande a mené à une brève interruption du son de l’interprétation anglaise. Dès que cela a été porté à notre attention, nous avons publié sur internet une vidéo à jour […] avec toute la bande sonore, qui correspond à la transcription écrite que nous avons diffusée hier. »

Cependant, les critiques d’Obama ont profité de la coupure de ces mots particuliers – terrorisme islamique – pour fustiger sa réticence à utiliser cette expression et ont vu l’incident de jeudi comme une censure intentionnelle pou continuer cette politique.

Obama a indiqué dans le passé qu’il refusait d’utiliser les mots « terrorisme islamique » pour décrire l’extrémisme du Moyen orient parce qu’il ne souhaite pas que les musulmans pacifiques aient l’impression que la guerre des Etats-Unis contre le terrorisme est une guerre contre l’islam en général, ou que cela accorde de la légitimité à l’affirmation des terroristes selon laquelle ils représentent l’islam.

Cette politique a été critiquée par diverses parties, y compris par le candidat républicain à la présidentielle Ted Cruz, qui a en de nombreuses occasions pendant sa campagne critiqué « un président qui […] n’utilise même pas les mots terrorisme islamique radical. »

Le conservateur Centre de recherche sur les médias a été le premier à annoncer la censure présumée, affirmant que « le site internet de la Maison Blanche a censuré une vidéo du président français François Hollande disant que le ‘terrorisme islamique’ est à la ‘racine du terrorisme’. »

D’autres sites, souvent conservateurs, ont rapidement suivi, dont le New York Post, le Federalist, le Washington Free Beacon et d’autres.

Un official de la Maison Blanche a déclaré au New York Post que « rien n’était édité », citant le problème technique susmentionné et soulignant que la transcription délivrée par la Maison Blanche n’omettait pas ces mots.

L’AFP a contribué à cet article.

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