Trois suspects armés arrêtés du côté israélien de la frontière avec Gaza
Les hommes étaient en possession d'un couteau et de matériaux inflammables ; ils ont été interrogés et expulsés ; un membre du Hamas rapporté mort dans une explosion accidentelle

L’armée a arrêté mardi trois hommes armés qui étaient entrés en Israël depuis le sud de la bande de Gaza.
L’un des suspects étaient en possession d’un couteau et au moins un autre de matériaux inflammables, a noté l’armée israélienne dans un communiqué.
Après avoir été interrogés sur place, les hommes sont retournés à Gaza, a indiqué l’armée.
Mardi dans la matinée, un homme de 34 ans est mort dans une explosion à son domicile dans un camp de réfugiés proche de Rafah, dans la bande de Gaza, a fait savoir le ministère de la Santé au sein de l’enclave côtière dirigée par le Hamas.
Les brigades Ezzedine al-Qassam, aile militaire du groupe terroriste du Hamas, auraient annoncé la mort de l’un de ses combattants au cours d’une explosion accidentelle dans la zone.
Des informations parues dans les médias arabes cette semaine ont laissé entendre qu’Israël et le Hamas pourraient vouloir conclure un accord d’échange de prisonniers.
Un article paru dans un journal libanais mardi a indiqué que le Hamas réclamait la libération de 250 détenus en échange d’informations sur les deux captifs israéliens actuellement entre les mains du groupe terroriste ainsi que sur les dépouilles de deux militaires morts pendant la guerre de 2014 à Gaza.
Un autre article, dimanche, a noté qu’Israël avait fait part de sa volonté d’avancer vers un accord avec le Hamas par le biais d’intermédiaires égyptiens.
Le groupe terroriste a temporairement rouvert lundi le poste-frontière de Rafah avec l’Egypte, fermé en raison de la pandémie de coronavirus. On dénombre au moins 13 infections du COVID-19 à Gaza concernant des personnes qui sont revenues de l’étranger ou qui ont eu des contacts avec des personnes contaminées lorsqu’elles étaient en quarantaine.
Le Hamas a imposé une série de mesures incluant la fermeture des marchés, des écoles et des mosquées afin de combattre le virus.
Dimanche, l’envoyé pour la paix au Moyen-Orient des Nations unies a estimé que le virus était « extrêmement dangereux » pour Gaza et la Cisjordanie.