Israël en guerre - Jour 649

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Trump dit avoir sauvé l’ayatollah Khamenei

Il menace Téhéran de nouvelles frappes ; le chef de la diplomatie iranienne rejette les demandes d'inspection des sites nucléaires bombardés par les États-Unis émises par le patron de l'AIEA

Montage photos (de gauche à droite) : le président américain Donald Trump, à gauche, s'adressant à une session conjointe du Congrès au Capitole à Washington, le 4 mars 2025 ; l'ayatollah Ali Khamenei, assistant à une cérémonie à Téhéran, en Iran, le 8 mars 2025. (Crédits : Ben Curtis/AP ; Bureau du guide suprême iranien via AP)
Montage photos (de gauche à droite) : le président américain Donald Trump, à gauche, s'adressant à une session conjointe du Congrès au Capitole à Washington, le 4 mars 2025 ; l'ayatollah Ali Khamenei, assistant à une cérémonie à Téhéran, en Iran, le 8 mars 2025. (Crédits : Ben Curtis/AP ; Bureau du guide suprême iranien via AP)

Donald Trump a affirmé vendredi qu’il avait évité à l’ayatollah Ali Khamenei d’être assassiné et accusé le guide suprême iranien de manquer de reconnaissance, prévenant qu’il n’hésiterait pas à bombarder l’Iran à nouveau s’il cherchait à se doter de l’arme atomique.

Dans un long message extraordinairement virulent sur son réseau Truth Social, le président américain a reproché à Téhéran d’avoir revendiqué la victoire dans la guerre de douze jours contre Israël et annoncé qu’il cessait tout travail en faveur de la levée des sanctions contre Téhéran.

Trump a averti que les États-Unis mèneraient « sans aucun doute » de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium à des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nucléaires.

Les États-Unis ont déjà bombardé trois sites nucléaires iraniens au cours du weekend, intervenant directement au côté d’Israël dans la guerre qui s’est achevée mercredi sur un cessez-le-feu fragile.

« L’Iran doit revenir dans le cours normal de l’ordre mondial, sinon la situation ne fera qu’empirer pour eux », a-t-il averti dans un message rédigé sur son réseau social.

« Ils sont toujours aussi en colère, hostiles et mécontents, et regardez où cela les a menés : un pays brûlé, détruit, sans avenir, une armée décimée, une économie horrible et la mort tout autour d’eux », a poursuivi Trump.

Une image composite montre le président américain Donald Trump, à gauche, s’adressant à une session conjointe du Congrès au Capitole à Washington, le 4 mars 2025, et un document distribué par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, assistant à une cérémonie à Téhéran, en Iran, le 8 mars 2025. (Crédit : Ben Curtis/AP ; Bureau du guide suprême iranien via AP)

Le milliardaire républicain a également accusé d’ingratitude le guide suprême iranien pour avoir minimisé la portée des frappes contre les sites nucléaires de son pays et pour avoir dit que l’Iran avait battu Israël et infligé une « gifle » à Washington.

« Ils n’ont aucun espoir, et cela ne fera qu’empirer ! J’aimerais que les dirigeants iraniens comprennent qu’on obtient souvent plus avec du miel qu’avec du vinaigre », a-t-il déclaré.

Évoquant l’ayatollah Khamenei, il a noté qu’il avait lui-même choisi de lui laisser la vie sauve.

« Je savais exactement où il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser Israël ni les forces armées américaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin à sa vie », a martelé Trump sur Truth Social.

« Je l’ai sauvé d’une mort affreuse et ignominieuse, et il n’a pas à dire ‘merci, président Trump’, » a-t-il lancé.

Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré jeudi qu’Israël n’avait pas éliminé Khamenei car il ne savait pas où il se terrait.

Trump a également écrit qu’il n’envisageait plus de lever les sanctions contre l’Iran, ce qui aurait donné « une bien meilleure chance [au pays] de se rétablir pleinement, rapidement et complètement ».

L’Iran a démenti qu’il allait reprendre les négociations avec les États-Unis sur son programme nucléaire comme l’a dit Trump à La Haye pendant un sommet de l’Otan.

Des manifestants iraniens brandissent des drapeaux de leur pays et des affiches du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, lors d’un rassemblement anti-américain et anti-israélien sur la place Enqelab-e-Eslami (Révolution islamique) dans le centre-ville de Téhéran, en Iran, le 24 juin 2025. (Crédit : Vahid Salemi/AP)

« Raclée »

« L’Iran veut une rencontre », a cependant affirmé vendredi Trump. « Comme vous le savez, leurs sites ont été anéantis – leurs sites nucléaires très diaboliques. »

Le sixième cycle de négociations sur le programme nucléaire de l’Iran, prévu le 15 juin via la médiation du sultanat d’Oman, avait été annulé en raison de la guerre déclenchée deux jours plus tôt par l’Opération « Rising Lion » en Iran.

Le président américain a également déclaré que l’Iran s’était « pris une raclée » durant le conflit.

« Ecoutez, vous êtes un homme de grande foi, un homme qui est très respecté dans ce pays », a-t-il lancé à l’intention du guide suprême iranien.

« Vous devez dire la vérité. »

De son côté, le chef de la diplomatie iranienne a rejeté les demandes d’inspection des sites nucléaires iraniens bombardés par les États-Unis émises par le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

« L’insistance de @rafaelgrossi à visiter les sites bombardés […] n’a pas de sens et peut même cacher des intentions malveillantes », a écrit sur le réseau social X Abbas Araghchi, reprochant au chef de l’AIEA de ne pas avoir condamné les frappes israéliennes et américaines contre les installations nucléaires.

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, assistant à une réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs au siège de l’agence à Vienne, en Autriche, le 23 juin 2025. (Crédit : Joe Klamar/AFP)

Téhéran, qui revendique son « droit légitime » à développer un programme nucléaire civil, dément vouloir se doter de l’arme atomique. Il avait accepté des discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions frappant son économie.

La guerre a débuté le 13 juin quand Israël a lancé une campagne de bombardements destinée officiellement à empêcher Téhéran de mettre au point des bombes nucléaires.

« Israël a agi au dernier moment possible face à une menace imminente contre lui, la région et la communauté internationale », a affirmé vendredi sur X le ministre israélien des Affairs étrangères, Gideon Saar.

« La communauté internationale a désormais l’obligation d’empêcher, par tous les moyens appropriés, le régime le plus extrême du monde d’obtenir l’arme la plus dangereuse », a-t-il ajouté.

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