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Trump : Washington pourrait s’impliquer dans la guerre Iran/Israël

Selon le président américain, les frappes "ont peut-être accéléré la conclusion d'un accord", mais que "parfois, il faut se battre" ; Vladimir Poutine serait prêt à servir de médiateur

Le président américain Donald Trump s'exprimant à la Maison Blanche, à Washington, le 12 juin 2025. (Crédit : Saul Loeb/AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprimant à la Maison Blanche, à Washington, le 12 juin 2025. (Crédit : Saul Loeb/AFP)

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche que les États-Unis pourraient s’impliquer dans le conflit entre l’Iran et Israël, tout en ajoutant qu’il serait « ouvert » à l’idée que son homologue russe, Vladimir Poutine, aide à la médiation.

Selon ABC News, le président républicain a également déclaré que les négociations sur le programme nucléaire iranien se poursuivaient et que Téhéran serait plus enclin à conclure un accord maintenant que la République islamique échangeait des frappes massives avec Israël.

Il n’y a eu aucune indication publique quant à la poursuite des pourparlers depuis le lancement de l’Opération « Rising Lion » par Israël en Iran dans la nuit de jeudi à vendredi. Téhéran a, pour sa part, annulé la sixième série de négociations prévue dimanche avec Washington.

« Il est possible que nous nous impliquions » dans la guerre en cours, a déclaré Trump lors d’une interview hors caméra avec Rachel Scott, correspondante politique senior d’ABC News.

« Mais nous ne sommes pas, à cet instant, impliqués », a-t-il ajouté.

Trump a fermement soutenu les bombardements israéliens contre l’Iran depuis le début de ces attaques, vendredi soir, qualifiant ces frappes « d’excellentes ». Il a également déclaré que les États-Unis avaient été pleinement informés à l’avance de l’intention d’Israël de lancer ces attaques.

Un missile iranien intercepté au-dessus de Jérusalem, tôt le matin du 15 juin 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Tout en aidant Israël à se défendre contre les attaques de missiles, Washington n’a pas participé aux frappes contre l’Iran.

Selon des experts, les bombes antibunker (bombe à charge pénétrante) de l’armée américaine seraient nécessaires pour détruire toutes les installations nucléaires iraniennes, dont certaines sont situées profondément sous terre.

Quant à Poutine, engagé dans une guerre brutale depuis trois ans contre l’Ukraine, et qui pourrait jouer le rôle de médiateur dans le conflit, Trump a déclaré à ABC News : « Il y est ouvert. Il est prêt, il m’a appelé à ce propos, nous en avons discuté longuement. Nous avons parlé de cela plus que de sa propre situation. »

Les deux présidents ont échangé samedi au téléphone, et « l’escalade dangereuse au Moyen-Orient » était, selon le Kremlin, au centre du coup de fil.

La Russie avait dénoncé vendredi des frappes « inacceptables » d’Israël contre l’Iran.

Dimanche, Israël et l’Iran ont mené des frappes aériennes intensives pour le troisième jour consécutif, faisant de nombreuses victimes. Ces frappes font suite aux grandes frappes menées par Israël dans le but de paralyser les infrastructures nucléaires et militaires iraniennes.

L’Iran et Oman, qui a joué le rôle de médiateur dans le dossier nucléaire, ont tous deux déclaré que les pourparlers prévus sur le programme nucléaire avaient été annulés. Trump a toutefois affirmé que les deux parties poursuivaient leurs discussions.

« Non, il n’y a pas de date limite » pour les pourparlers, a-t-il répondu à ABC lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un délai pour que Téhéran revienne à la table des négociations.

Des véhicules circulant sur le pont Karim Khan Zand, dans le centre-ville de Téhéran, passent devant la fresque « À bas les États-Unis » peinte sur le mur du bâtiment de l’Organisation nationale des examens éducatifs, le 13 juin 2025. (Crédit : AFP)

« Il n’y a pas de date limite. Mais [les Iraniens] discutent. Ils aimeraient conclure un accord. Ils parlent. Ils continuent de discuter », a-t-il affirmé, selon une publication sur le réseau social X de Scott.

Le président a laissé entendre que quelque chose comme le conflit entre Israël et l’Iran « devait » se produire pour stimuler les négociations sur un accord nucléaire. Cela « a peut-être accéléré la conclusion d’un accord », a-t-il affirmé.

Avertissement de représailles

Trump a écrit sur sa plateforme Truth Social qu’Israël et l’Iran « devraient conclure un accord », prédisant que les deux ennemis jurés « concluront un accord ».

Il s’est vanté d’être intervenu avec succès pour mettre fin à un conflit entre l’Inde et le Pakistan récemment, ainsi qu’à un autre entre la Serbie et le Kosovo lors de son premier mandat.

« De même, nous aurons bientôt la PAIX entre Israël et l’Iran ! De nombreux appels et réunions ont lieu actuellement. Je fais beaucoup, et je n’en retire jamais aucun mérite, mais ce n’est pas grave, le PEUPLE comprend. RENDONS SA GRANDEUR AU MOYEN-ORIENT ! », a-t-il écrit.

Peu avant, sur les réseaux sociaux, Trump avait menacé les forces américaines de riposter si l’Iran attaquait les États-Unis « de quelque manière que ce soit ».

« Toute la puissance et la force des forces armées américaines s’abattront sur vous à un niveau jamais vu auparavant », a-t-il promis.

« Cependant, nous pouvons facilement conclure un accord entre l’Iran et Israël et mettre fin à ce conflit sanglant !!! »

Trump a toutefois reconnu par la suite qu’au lieu de résoudre les problèmes par la voie diplomatique, Israël et l’Iran pourraient devoir « se battre » pour les régler.

S’exprimant devant la presse avant de s’envoler pour le sommet du G7 au Canada, Trump a déclaré qu’il pensait qu’il y avait « de bonnes chances » pour qu’un accord soit conclu, mais que « parfois, il faut se battre » pour y arriver.

En réponse à une question, il a refusé de dire s’il avait demandé à Israël de suspendre ses frappes contre l’Iran. Interrogé sur la poursuite du soutien des États-Unis à la politique d’Israël, il a répondu : « Oui. »

Concernant le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Trump a déclaré : « Nous nous entendons très bien et je pense que nous avons beaucoup de respect l’un pour l’autre. »

Par ailleurs, l’ambassade américaine en Irak a déclaré être consciente d’un risque accru de violences ou d’attaques contre des entreprises américaines et des lieux fréquentés par des ressortissants américains.

« Nous exhortons tous les citoyens américains en Irak à éviter les lieux fréquentés par des étrangers et tout rassemblement ou foule importante », a déclaré l’ambassade dans un communiqué.

Jeudi dernier, l’ambassade américaine en Irak a évacué tout le personnel non essentiel en prévision de l’offensive israélienne contre l’Iran, pays voisin.

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