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Tsahal/Armes chimiques : L’ex-chef du Shin Bet semble confirmer l’article du WSJ

"La Russie et les États-Unis ne s'occupaient pas de la Syrie," a dit Avi Dichter après la publication d'un article faisant état de raids israéliens sur des sites chimiques syriens

Le député Likud Avi Dichter dirige une réunion de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le 22 février 2017. (Yonatan Sindel/Flash90)
Le député Likud Avi Dichter dirige une réunion de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le 22 février 2017. (Yonatan Sindel/Flash90)

Israël refuse officiellement d’admettre avoir frappé des sites chimiques syriens, comme vient de le rapporter le Washington Post, mais l’ancien chef du Shin Bet et actuel député du Likud, Avi Dichter, a semblé confirmer lundi les inquiétudes israéliennes concernant les armes chimiques syriennes.

« Si le régime [de Bachar] Assad n’a pas hésité à utiliser des armes chimiques contre des civils, il va de soi que tout équipement syrien en armes neurotoxiques serait une véritable source d’inquiétude pour Israël. Si le régime les utilise contre des Syriens, imaginez par vous-mêmes ce qu’il pourrait faire d’autre », dit-il.

Il semble également faire valoir les raisons pour lesquelles Israël ne ferait pas confiance aux garanties internationales concernant ses ennemis, suite à un accord américano-russe-syrien conclu il y a huit ans pour débarrasser la Syrie des armes chimiques.

« Il est difficile de voir les Russes prendre des mesures agressives contre Assad. Il est coupable non seulement de fabriquer des armes chimiques, mais aussi de les utiliser contre des civils, et malgré cela, il est resté une figure à laquelle ils s’accrochent et qu’ils ont même fait revivre. Il faut également admettre que les Américains n’étaient pas vraiment en Syrie », a accusé M. Dichter, qui a précédemment dirigé la puissante commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.

Si les implications ne sont pas évidentes, il a laissé entendre qu’Israël prendra les mesures nécessaires contre l’Iran avec ou sans le soutien des États-Unis, qui sont engagés dans des discussions indirectes avec Téhéran pour relancer l’accord nucléaire de 2015.

« Si le jour vient où nous n’avons pas le choix, nous devrons faire quelque chose avec ce que nous avons et pas seulement avec ce que nous voulons », dit-il.

Le Washington Post a rapporté lundi que des avions israéliens avaient attaqué des sites présumés d’armes chimiques syriennes le 8 juin.

Selon le journal, qui cite quatre anciens et actuels responsables du renseignement américain et occidental « ayant accès à des renseignements sensibles au moment des frappes », l’action a été entreprise après que les renseignements israéliens ont identifié les efforts du régime de Damas pour redémarrer son programme d’armes chimiques, y compris l’importation d’un élément utilisé pour fabriquer du gaz sarin.

L’article affirme par ailleurs qu’Israël a pris des mesures similaires le 5 mars 2020. Les frappes ont eu lieu près de Homs et au nord de Damas.

Israël n’a pas commenté l’information, la dernière d’une série de fuites dans des médias étrangers détaillant les actions militaires israéliennes secrètes menées contre la Syrie et son allié iranien.

Les fuites surviennent aussi alors que les menaces émises par l’État juif de recourir à la force pour stopper le programme nucléaire iranien se sont intensifiées ces dernières semaines.

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