Tsahal largue des tracts au-dessus du Golan syrien
L'es prospectus mettaient en garde l'armée, l'appelant à cesser sa coopération avec l'Iran et le groupe terroriste du Hezbollah, selon les médias syriens
Judah Ari Gross est le correspondant militaire du Times of Israël.

L’armée israélienne a largué des prospectus sur le plateau du Golan syrien mercredi pour mettre en garde l’armée, l’appelant à cesser sa coopération avec l’Iran et le groupe terroriste du Hezbollah, selon les médias syriens.
Cette opération a eu lieu quelques heures après des frappes aériennes attribuées à Israël dans le sud de la Syrie, y compris dans le Golan syrien. Des photos des tracts ont été postées sur les réseaux sociaux mercredi matin.
« Nous ne permettrons à personne de perturber la stabilité ici », peut-on lire sur les tracts, qui étaient estampillés d’un aigle, le symbole de la 210ème division de l’IDF, qui garde la frontière du Golan.
L’armée a ajouté qu’elle « prendra des mesures contre le Hezbollah et les agents iraniens à tout moment, si nécessaire ».
According to reports in Syria, the IDF distributed leaflets in southern Syria, warning of Iranian and Hezbollah activity in the area. pic.twitter.com/0sKcjHZUmz
— Emanuel (Mannie) Fabian (@manniefabian) November 25, 2020
Les tracts faisaient également référence à ce qu’Israël dit être une récente tentative de déclencher des charges explosives contre les soldats de Tsahal près de la frontière syrienne. Jérusalem a accusé l’Iran d’être derrière cette tentative d’attaque.
« Le Hezbollah et l’Iran, comme nous l’avons vu ces dernières années, utilisent des sites militaires (syriens), des militaires et des civils syriens à leur insu et mènent leurs missions terroristes contre l’État d’Israël », a écrit l’armée israélienne.
L’armée a largué des tracts similaires le mois dernier et l’a fait plusieurs fois au cours des années lors de périodes de tensions accrues le long de la frontière.
Tard mardi soir, l’armée israélienne aurait bombardé un certain nombre de cibles dans le sud de la Syrie, frappant des zones associées à l’Iran et à ses mandataires, selon les médias d’État syriens.
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