Israël en guerre - Jour 374

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5 soldats israéliens tombés au combat à Gaza – 42 depuis l’incursion terrestre

Tsahal prolonge la pause humanitaire à Gaza pour que les Palestiniens évacuent le nord ; Tsahal tue un commandant du Hamas qui « retenait en otage environ 1 000 habitants de Gaza à l’hôpital de Rantisi » ; Réunion de la Ligue arabe ; Netanyahu rappelle à Macron que le Hamas utilise les civils comme boucliers humains

  • Des Palestiniens fuyant vers le sud de la bande de Gaza dans la rue Salah al-Din à Bureij, dans la bande de Gaza, le 8 novembre 2023. (Crédit : Hatem Moussa/AP Photo)
    Des Palestiniens fuyant vers le sud de la bande de Gaza dans la rue Salah al-Din à Bureij, dans la bande de Gaza, le 8 novembre 2023. (Crédit : Hatem Moussa/AP Photo)
  • Des étudiants pro-palestiniens à l'Université de Columbia, à New York,  le 12 octobre 2023. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)
    Des étudiants pro-palestiniens à l'Université de Columbia, à New York, le 12 octobre 2023. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)
  • Nofar Baruchi de Beit Hagedi cherchant des vêtements d'enfants d’occasion dans un centre de distribution pour les personnes évacuées, à Eilat, en Israël, le 31 octobre 2023. (Crédit : Canaan Lidor/Times of Israel)
    Nofar Baruchi de Beit Hagedi cherchant des vêtements d'enfants d’occasion dans un centre de distribution pour les personnes évacuées, à Eilat, en Israël, le 31 octobre 2023. (Crédit : Canaan Lidor/Times of Israel)
  • Du sang dans une maison où des terroristes du Hamas ont infiltré le kibboutz Beeri le 7 octobre, lors d'un assaut au cours duquel 1 200 personnes ont été massacrées dans le sud d'Israël. (Crédit : Edi Israel/Flash90)
    Du sang dans une maison où des terroristes du Hamas ont infiltré le kibboutz Beeri le 7 octobre, lors d'un assaut au cours duquel 1 200 personnes ont été massacrées dans le sud d'Israël. (Crédit : Edi Israel/Flash90)
  • Une femme se tenant devant des photographies d'Israéliens pris en otage par des terroristes du Hamas à Gaza, devant le siège du ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 9 novembre 2023. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
    Une femme se tenant devant des photographies d'Israéliens pris en otage par des terroristes du Hamas à Gaza, devant le siège du ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 9 novembre 2023. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
  • La famille et les amis du sergent-chef (réserviste) Eliahou Benjamin Elmakayes tué lors d'une opération terrestre dans la bande de Gaza, lors de ses funérailles au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem, le 9 novembre 2023. (Crédit : Oren Ben Hakoon/Flash90)
    La famille et les amis du sergent-chef (réserviste) Eliahou Benjamin Elmakayes tué lors d'une opération terrestre dans la bande de Gaza, lors de ses funérailles au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem, le 9 novembre 2023. (Crédit : Oren Ben Hakoon/Flash90)
  • Des personnes manifestant pour demander au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'agir pour la libération des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre et actuellement détenus dans la bande de Gaza, devant les bureaux du CICR, à Tel Aviv, le 9 novembre 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
    Des personnes manifestant pour demander au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'agir pour la libération des otages enlevés par le Hamas le 7 octobre et actuellement détenus dans la bande de Gaza, devant les bureaux du CICR, à Tel Aviv, le 9 novembre 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)
  • Un drapeau du Hamas et une veste de camouflage découverts dans un tunnel du nord de la bande de Gaza, le 7 novembre 2023. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israël)
    Un drapeau du Hamas et une veste de camouflage découverts dans un tunnel du nord de la bande de Gaza, le 7 novembre 2023. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israël)
  • Illustration : Des employés de l'agence de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la cour de récréation d'une école gérée par l'UNRWA et transformée en abri pour les Palestiniens déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 octobre 2023. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)
    Illustration : Des employés de l'agence de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la cour de récréation d'une école gérée par l'UNRWA et transformée en abri pour les Palestiniens déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 octobre 2023. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

Israël vise une cellule du Hezbollah

L’armée israélienne déclare avoir pris pour cible une cellule du Hezbollah qui a tiré des missiles antichars sur Israël plus tôt dans la journée, dans le cadre des frappes contre le groupe terroriste chiite libanais.

Selon l’armée, les avions de combat israéliens ont détruit « l’infrastructure et les positions militaires » du Hezbollah au Liban.

Macron n’a pas laissé entendre qu’Israël visait délibérément des civils – source française

Le président français Emmanuel Macron s'exprimant lors d'une réunion avec des responsables des pays occidentaux et arabes, des Nations unies et d'organisations non gouvernementales à l'Elysée, à Paris, le 9 novembre 2023. (Crédit : Ludovic Marin/Pool via AP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprimant lors d'une réunion avec des responsables des pays occidentaux et arabes, des Nations unies et d'organisations non gouvernementales à l'Elysée, à Paris, le 9 novembre 2023. (Crédit : Ludovic Marin/Pool via AP)

À la suite d’une vive réaction en Israël, la France cherche à revenir sur la remarque du président Emmanuel Macron selon laquelle il n’y a « aucune justification » aux bombardements d’Israël sur « ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées » à Gaza.

« Le président Macron n’a jamais laissé entendre, et ne pense pas, que les forces israéliennes ciblent délibérément des civils. Il a toujours qualifié l’utilisation d’otages ou de populations civiles par le Hamas de ‘chantage inacceptable' », déclare une source diplomatique française.

La source répète également la condamnation par Macron de l’attaque du Hamas du 7 octobre.

« Le président Macron est conscient des efforts déployés par Israël pour prévenir les dommages collatéraux et faciliter l’accès de l’aide humanitaire, mais il estime qu’il est possible de faire davantage compte tenu de la situation humanitaire désastreuse dans laquelle se trouve la population civile de Gaza », précise la source.

« Il estime donc qu’une pause humanitaire et, à terme, un cessez-le-feu sont opportuns pour aider la population civile de Gaza à obtenir l’aide et les secours dont elle a tant besoin. »

Gantz aux dirigeants régionaux : C’est le Hamas qui a provoqué la ruine des Gazaouis

Le ministre de la guerre Benny Gantz, troisième dirigeant politique israélien à s’adresser à la nation ce soir, commence par souligner le scepticisme qui, selon lui, a été ressenti par certains quant à la capacité de Tsahal à s’attaquer au groupe terroriste palestinien du Hamas, et déclare que sa performance jusqu’à présent est « impressionnante à tous points de vue ».

Il affirme que le pays est uni derrière Tsahal. « Le monde entier doit savoir que toute la société israélienne est unie et forte (…). Et notre seul intérêt est la victoire et le bien d’Israël. »

Toutes les ressources nécessaires sont consacrées à la défaite du Hamas et au retour des otages.

Des efforts en faveur du retour des otages sont déployés en permanence.

Il dit aux dirigeants de la région : « Il n’y a pas de combat plus moral que notre combat pour le droit de vivre en sécurité sur notre Terre. Vous devez agir pour qu’une réalité différente soit possible par la suite, et pour que Gaza ne soit plus tenue par ceux dont les mains sont couvertes du sang des innocents. »

« C’est le Hamas qui a provoqué la ruine des habitants de Gaza. Il faut faire pression sur lui et l’attaquer pour que les otages soient rendus et que le jour vienne où la guerre sera terminée. »

Faisant référence au sommet arabe qui se tient aujourd’hui à Ryad, il affirme qu’Israël ne tolérera pas que le dictateur syrien Bashar el-Assad, « le massacreur de son propre peuple », ou « le boucher de l’Iran » – une référence au président iranien Ebrahim Raïssi, prêche sur la morale. « Ceux qui ont serré la main du dirigeant iranien se souviendront de ce que l’Iran a fait », ajoute-t-il.

Les dirigeants régionaux peuvent aider les Palestiniens à répondre à leurs besoins humanitaires et doivent se rappeler « que la réalité exige un changement de régime à Gaza ».

Netanyahu : Macron a commis une grave erreur, sur le plan des faits et sur le plan moral

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, serrant la main du président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse conjointe, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, serrant la main du président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse conjointe, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)

On demande au Premier ministre Benjamin Netanyahu pourquoi il n’a pas limogé le ministre d’extrême-droite du Patrimoine Amichaï Eliyahu pour avoir dit qu’une des options d’Israël dans la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas serait « d’atomiser Gaza ».

« S’il recommence, il ne fera plus partie du gouvernement. »

Netanyahu aborde également les critiques du président français Emmanuel Macron à l’égard d’Israël.

« Il a commis une grave erreur, sur le plan des faits et sur le plan moral. C’est le Hamas qui empêche l’évacuation des civils, pas Israël », déclare le Premier ministre.

Netanyahu exclut également de reconstruire des implantations dans la bande de Gaza, affirmant que ce ne serait pas « réaliste » et qu’il est guidé par des considérations sécuritaires.

Netanyahu suggère qu’Israël s’oppose au retour de l’AP à Gaza après la guerre

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu indique qu’Israël s’opposera au retour de l’Autorité palestinienne (AP) à Gaza après la guerre qui s’y déroule contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Il n’y aura pas d’autorité civile qui éduque ses enfants à haïr Israël, à tuer des Israéliens, à éliminer l’État d’Israël. Il ne peut y avoir d’autorité qui verse aux familles des meurtriers des [montants] calculés en fonction du nombre de personnes qu’ils ont tuées. Il ne peut y avoir d’autorité dont le chef n’a toujours pas condamné le terrible massacre du 7 octobre 30 jours plus tard », déclare le Premier ministre, faisant référence au président de l’AP, Mahmoud Abbas.

« Il faut qu’il y ait autre chose. Mais dans tous les cas, nous devons avoir un contrôle de la sécurité », ajoute-t-il.

Gallant aux dirigeants européens : « l’État d’Israël et le peuple d’Israël en 2023 ne sont plus en 1943 »

S’exprimant après le Premier ministre, le ministre de la Défense Yoav Gallant frappe les critiques contre Israël au sujet de son opération contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, dans des remarques qui semblent viser le président français Emmanuel Macron.

« J’entends certains [dirigeants mondiaux] et je me pose la question et je la leur pose : Comment pouvez-vous avoir l’audace de nous prêcher la morale en plein combat ? Mille cinq cents soldats, civils, femmes et enfants ont été enlevés ou tués (…). Cela s’est passé il y a seulement un mois. Tout le monde a vu ce qui s’est passé. »

« Je veux dire aux dirigeants européens qui nous critiquent que l’État d’Israël et le peuple d’Israël en 2023 ne sont plus en 1943 », déclare Gallant.

« Nous avons les moyens et l’obligation de nous défendre par nous-mêmes et c’est ce que nous ferons. Nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas accompli notre mission, et que nous ne l’aurons pas accomplie de manière à ce que le Hamas soit vaincu. »

Netanyahu : Israël vaincra le Hamas ; il avertit le Hezbollah de ne pas entrer en guerre

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu parlant de la guerre entre Israël et le Hamas lors d'une conférence de presse le 11 novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran YouTube ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu parlant de la guerre entre Israël et le Hamas lors d'une conférence de presse le 11 novembre 2023. (Crédit : Capture d'écran YouTube ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu ouvre la conférence de presse de ce soir en commémorant les soldats tués en combattant les terroristes palestiniens du Hamas lors de l’incursion terrestre de Gaza.

« Nous faisons tout pour être dignes de leur sacrifice et de leur héroïsme », déclare Netanyahu. « Nous ne nous arrêterons pas avant d’avoir achevé notre mission. »

« Il n’y a pas d’alternative à la victoire. Nous vaincrons le Hamas et nous ramènerons nos captifs », ajoute-t-il.

Se tournant vers la frontière nord, il met en garde le Hezbollah, groupe terroriste chiite libanais soutenu par l’Iran, contre toute intervention dans la guerre entre Israël et le Hamas.

« Ce sera l’erreur de votre vie », déclare le Premier ministre.

Netanyahu affirme également que l’armée restera à Gaza « aussi longtemps qu’il le faudra » pour empêcher que l’enclave ne soit utilisée pour lancer des attaques terroristes contre Israël.

Des proches de victimes et d’otages se confient lors d’un émouvant rassemblement

Moshe Shapira, dont le fils Aner Shapira a été tué par des terroristes palestiniens lors de l'attaque du 7 octobre, s'exprime lors d'un rassemblement à Jérusalem le 11 novembre 2023. (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Moshe Shapira, dont le fils Aner Shapira a été tué par des terroristes palestiniens lors de l'attaque du 7 octobre, s'exprime lors d'un rassemblement à Jérusalem le 11 novembre 2023. (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Shomrim Al Habayit Hameshutaf (Sauvegarder notre maison commune), un groupe basé à Jérusalem qui a organisé des manifestations contre la réforme judiciaire, organise un bref et émouvant rassemblement sur la place de Paris pour pleurer et entendre les membres des familles de ceux qui ont été tués et faits prisonniers le 7 octobre.

Moshe Shapira, père d’Aner Shapira, se souvient de son fils de 22 ans, qui, selon lui, luttait contre l’homophobie, jouait du piano et croyait en l’unité avant d’être tué par des terroristes du Hamas lors de la rave Nova.

Shapira raconte les 30 dernières minutes de la vie d’Aner, lorsque lui et son meilleur ami, Hersh Goldberg-Polin, se sont réfugiés avec 24 autres personnes. Aner leur a dit qu’il était un soldat combattant et alors que les autres se sont allongés sur le sol, se couvrant la tête avec leurs mains, il s’est tenu devant l’abri, attrapant cinq ou six grenades lancées par les terroristes avant de les relancer à nouveau. La dernière a explosé dans sa main, le tuant sur le coup.

« Le bien peut combattre le mal », déclare Shapira. « Aner était une personne sans munitions, sans uniforme, sans ordres et il a compris qu’il devait offrir une réponse et il s’est offert lui-même en réponse. »

Le sergent-chef de l’armée israélienne Aner Elkim Shapira, tué alors qu’il affrontait des terroristes au kibboutz Rein, le 7 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Sept personnes ont survécu dans le refuge tandis que plusieurs autres ont été capturées.

Mai Albini parle de son grand-père, Chaim Peri, qui a été capturé le 7 octobre au kibboutz Nir Oz. Les terroristes du Hamas ont détruit sa maison mais n’ont pas tué Peri et sa femme qui se cachaient dans la pièce sécurisée. Lorsque l’un des terroristes est revenu plus tard, Peri l’a repoussé, sachant qu’il reviendrait avec des forces supplémentaires. Entre-temps, il a caché sa femme derrière le canapé.

Les terroristes ont trouvé Peri et lui ont dit de les accompagner. Peri a hésité, puis s’est rendu compte que cela sauverait la vie de sa femme et a été fait prisonnier, raconte Albini.

« Près de 80 personnes de Nir Oz sont captives à Gaza », explique Albini. « Rien ne fonctionne ici. Je ne crois pas que le gouvernement les ramènera. Je crois en notre société, en notre peuple, en notre communauté, en mes amis, dans les soldats. Nous gagnerons, malgré notre leadership. »

« Je crois en la paix », poursuit Albini. « Mon grand-père est un militant et son amour pour ce pays est profondément ancré dans mon être. »

Une arrière-petite-fille du capitaine Dreyfus « déçue » de l’absence de Macron à la marche

Après avoir longuement hésité, Emmanuel Macron ne sera finalement présent que « par la pensée » à la « grande marche civique » dimanche à Paris contre l’antisémitisme, à propos de laquelle il a dénoncé « beaucoup de confusion » et de « récupération » politiques.

« Je serai par le cœur et par la pensée » à cette marche qui vise à « bâtir l’unité du pays » face à la recrudescence des actes antisémites, a-t-il affirmé, après un dépôt de gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau, défenseur du capitaine juif Alfred Dreyfus et « père de la victoire » de la Première guerre mondiale, en marge des commémorations du 105e anniversaire de l’Armistice de 1918.

Le président répondait à une femme se présentant comme une arrière-petite-fille du capitaine Dreyfus et qui lui disait être « déçue » par son absence à la manifestation.

« Je n’ai jamais été à une manifestation quelle qu’elle soit », a justifié le président. « Mon rôle est plutôt de bâtir l’unité du pays et d’être ferme sur les valeurs », de « prendre des décisions, de dire des mots quand il faut les dire et d’agir, sinon je peux manifester toutes les semaines ».

A la demande d’Emmanuel Macron, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu déposera une gerbe dans l’après-midi à l’école militaire en hommage à Alfred Dreyfus, selon l’entourage du ministre.

Près de 1 250 actes antisémites ont été recensés dans le pays selon les autorités depuis le début de la guerre déclenchée par les massacres du Hamas en Israël, le 7 octobre.

Tsahal riposte contre le Hezbollah après des tirs

L’armée israélienne affirme mener des frappes aériennes contre des cibles du Hezbollah au Liban en réponse aux attaques de missiles et de roquettes sur le nord d’Israël aujourd’hui.

Il indique qu’il fournira prochainement de plus amples informations sur les frappes.

« Près de 200 000 personnes » ont quitté le nord de Gaza pour le sud en trois jours

L’armée israélienne a annoncé samedi que « près de 200 000 personnes » ont quitté le nord de la bande de Gaza, où les combats contre le Hamas se sont intensifiés, pour se rendre dans le sud au cours des trois derniers jours.

« Près de 200 000 personnes ont quitté le nord au cours des trois derniers jours et se sont dirigées vers le sud », a déclaré le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, lors d’une conférence de presse.

Israël a accepté de faire des « pauses » humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir vers le sud du territoire, davantage épargné.

« Nous avons peur qu’ils les oublient », disent des proches des otages

Alex et Maayan Sherman, les parents du soldat capturé Ron Sherman, assistent à un rassemblement à Tel Aviv appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par le Hamas, le 11 novembre 2023. (Melanie Lidman/The Times of Israel)
Alex et Maayan Sherman, les parents du soldat capturé Ron Sherman, assistent à un rassemblement à Tel Aviv appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par le Hamas, le 11 novembre 2023. (Melanie Lidman/The Times of Israel)

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv pour exiger le retour des otages et marquer l’anniversaire de Sasha Trupanov, retenu captif à Gaza.

« Le soutien des gens ici nous renforce vraiment », déclare la mère de Ron Sherman, un soldat kidnappé. « Nous avons peur qu’ils les oublient. »

Parmi les participants au rassemblement bondé « Place des Otages » figurent l’ancien président israélien Reuven Rivlin ; les chanteurs Shlomo Artzi, Ninette Tayeb et Shai Gabso ; l’ancien ministre de l’Éducation Shai Piron et plusieurs représentants des familles des captifs, dont Maayan Tzin, la mère de Dafna (15 ans) et Ella (8 ans).

Tsahal va aider à évacuer des bébés de l’hôpital Shifa

Vue aérienne de l'enceinte de l'hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza, le 7 novembre 2023. (Crédit : Bachar TALEB / AFP)
Vue aérienne de l'enceinte de l'hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza, le 7 novembre 2023. (Crédit : Bachar TALEB / AFP)

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les forces terrestres, avec le soutien aérien et naval, « approfondissent » leurs opérations dans le camp de réfugiés d’al-Shati, dans Gaza ville.

Il rejette les « fausses informations » selon lesquelles Tsahal aurait frappé l’hôpital Shifa et encerclerait et frapperait les hôpitaux de Gaza, affirmant que Tsahal ne frappe pas les hôpitaux. Au contraire, dit-il : « Nous combattons des terroristes qui choisissent de se battre à proximité de l’hôpital Shifa ».

Il affirme que Tsahal continuera à permettre aux patients et au personnel des hôpitaux de Gaza, ainsi qu’à tous les non-combattants du nord de Gaza, d’évacuer vers le sud, et dit qu’il a parlé aujourd’hui au personnel de Shifa pour souligner tout cela.

« Il y a eu beaucoup de désinformation en provenance de Gaza aujourd’hui. Je souhaite donc clarifier les faits. Il n’y a pas de siège, je le répète, pas de siège à l’hôpital Shifa. Le côté est de l’hôpital est ouvert au passage en toute sécurité des Gazaouis qui souhaitent quitter l’hôpital », a déclaré Hagari cette fois en anglais.

« Nous discutons directement et régulièrement avec le personnel hospitalier. Le personnel de l’hôpital Shifa a demandé que demain nous aidions les bébés du service de pédiatrie à se rendre dans un hôpital plus sûr. Nous fournirons l’assistance nécessaire.

« Il y a quelque chose que le monde ne doit pas oublier, et nous ne laisserons pas le monde l’oublier : le Hamas détient en otages 239 hommes, femmes et enfants, personnes âgées et bébés – n’oubliez pas les bébés – depuis 36 jours. C’est un crime contre l’humanité et nous ne laisserons pas le monde l’oublier », ajoute le porte-parole de Tsahal, toujours en anglais.

Hagari affirme que le Hamas perd le contrôle du nord de Gaza, alors que les civils évacuent la zone « contre les instructions » du groupe terroriste.

Ryad dénonce une « politique de 2 poids, 2 mesures » dans la réponse mondiale contre le Hamas

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud participant à une réunion avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et d'autres ministres des Affaires étrangères, sur fond de guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, dans la capitale jordanienne Amman, le 4 novembre 2023. (Crédit : Jonathan Ernst/Pool/AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al Saud participant à une réunion avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et d'autres ministres des Affaires étrangères, sur fond de guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, dans la capitale jordanienne Amman, le 4 novembre 2023. (Crédit : Jonathan Ernst/Pool/AFP)

L’Arabie saoudite dénonce ce qu’elle qualifie de « deux poids, deux mesures » dans les réactions internationales à la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Nous observons cette politique de deux poids, deux mesures (…). Je parle des pays qui (…) ferment les yeux sur le non-respect par Israël des bases du droit international », déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet dans la capitale Ryad.

Ryad fait obstacle à la tentative du sommet arabe de rompre tout contact avec Israël – média

Le président iranien Ebrahim Raisi, 11e à droite, posant pour un portrait de groupe avant le début d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Ryad, en Arabie saoudite, le 11 novembre 2023. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi, 11e à droite, posant pour un portrait de groupe avant le début d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Ryad, en Arabie saoudite, le 11 novembre 2023. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

Selon Ehud Yaari, analyste des affaires arabes sur la Douzième chaîne, la plupart des États présents à la réunion de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui s’est tenue aujourd’hui à Ryad ont cherché à inclure dans la déclaration de clôture de la réunion cinq clauses supplémentaires qui ont été rejetées par les partenaires de paix arabes d’Israël et quelques autres, notamment l’exigence de rompre tous les liens avec Israël.

Les demandes rejetées étaient les suivantes : empêcher le transfert d’équipements militaires américains vers Israël à partir des bases américaines de la région ; geler tous les contacts diplomatiques et économiques avec Israël ; menacer d’utiliser le pétrole comme moyen de pression, comme ce fut le cas en 1973 ; interdire les vols à destination et en provenance d’Israël à travers l’espace aérien des États arabes ; et envoyer une délégation conjointe aux États-Unis, en Europe et en Russie pour faire pression en faveur d’un cessez-le-feu.

Les pays qui ont rejeté ces demandes sont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan, le Maroc, la Mauritanie, Djibouti, la Jordanie et l’Égypte, précise Yaari.

Des rassemblements dans tout Israël pour exiger la libération des otages

Des manifestants défilant pour exiger le retour des otages détenus par le Hamas et d'autres groupes terroristes à Gaza, à Tel Aviv, le 11 novembre 2023. (Crédit : Dafna Yosha)
Des manifestants défilant pour exiger le retour des otages détenus par le Hamas et d'autres groupes terroristes à Gaza, à Tel Aviv, le 11 novembre 2023. (Crédit : Dafna Yosha)

Des rassemblements et des manifestations ont lieu dans tout le pays pour exiger la libération des quelque 240 otages détenus par le Hamas et d’autres groupes terroristes à Gaza depuis le 7 octobre.

Le principal rassemblement a lieu à Tel Aviv, avec des milliers de participants.

Des manifestants rassemblés pour exiger le retour des otages détenus par le Hamas et d’autres groupes terroristes à Gaza, sur la place de Paris, à Jérusalem, le 11 novembre 2023. (Autorisation)

D’autres rassemblements ont lieu à Jérusalem, Beer Sheva, Yoknean, Kfar Saba et bien d’autres endroits.

Israël a déclaré que le double objectif de la guerre contre le Hamas était de détruire les capacités armées et de gouvernance du groupe terroriste palestinien après le massacre de 1 200 personnes dans le sud d’Israël, le 7 octobre, et de restituer tous les otages capturés ce jour-là.

2 roquettes tirées depuis la Syrie ont touché des zones ouvertes ; Tsahal riposte

L’armée israélienne affirme que deux roquettes ont été tirées depuis la Syrie, déclenchant des sirènes dans un certain nombre de communautés du plateau du Golan.

Les deux projectiles ont atterri dans des zones ouvertes, ne causant ni blessés ni dégâts.

Tsahal répond par des tirs d’artillerie en direction de la source des tirs de roquettes dans le sud de la Syrie.

Le chef du Pentagone demande à Gallant de « contenir le conflit à Gaza »

Le ministre de la Défense Yoav Gallant et son homologue américain Lloyd Austin se serrant la main alors qu'ils prononcent des déclarations conjointes à la base militaire de Kirya, à Tel Aviv, le 13 octobre 2023. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant et son homologue américain Lloyd Austin se serrant la main alors qu'ils prononcent des déclarations conjointes à la base militaire de Kirya, à Tel Aviv, le 13 octobre 2023. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s’entretient à nouveau avec son homologue américain Lloyd Austin dans le cadre de la guerre en cours entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas qui dirige Gaza.

Selon un communiqué du Pentagone, Austin « a réaffirmé le droit d’Israël à l’autodéfense et a rappelé l’importance de la protection des civils et de l’acheminement de l’aide humanitaire ».

« M. Austin a insisté sur la nécessité de contenir le conflit à Gaza et d’éviter une escalade régionale », ajoute le communiqué, à la suite de nouveaux échanges de tirs entre les forces israéliennes et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran.

Tsahal intercepte une « cible suspecte » en provenance de Gaza dans l’espace aérien israélien

L’armée israélienne  affirme que le système de défense aérienne Dôme de fer a intercepté une « cible suspecte » qui a pénétré dans l’espace aérien israélien depuis la bande de Gaza.

La cible, vraisemblablement un drone, a été abattue au-dessus de Sderot.

Des sirènes ont retenti dans la ville.

Tsahal nomme 5 autres soldats tués lors de combats dans le nord de Gaza

De gauche à droite : le major (res.) Moshe Yedidyah Leiter, le sergent-major (res.) Yossi Hershkovitz, le sergent-chef (res.) Sergey Shmerkin, le sergent-chef (res.) Netanel (Nati) Harush, qui ont été tués dans la bande de Gaza le 10 novembre 2023. (Autorisation)
De gauche à droite : le major (res.) Moshe Yedidyah Leiter, le sergent-major (res.) Yossi Hershkovitz, le sergent-chef (res.) Sergey Shmerkin, le sergent-chef (res.) Netanel (Nati) Harush, qui ont été tués dans la bande de Gaza le 10 novembre 2023. (Autorisation)

L’armée israélienne annonce la mort de cinq soldats au cours des combats qui se sont déroulés hier dans le nord de la bande de Gaza.

Il s’agit de :

Le major (res.) Moshe Yedidyah Leiter, 39 ans, commandant de compagnie dans le 697e bataillon de la 551e brigade, originaire d’Ein Tzurim.

Le sergent-major (res.) Yossi Hershkovitz, 44 ans, soldat au 697e bataillon de la 551e brigade, originaire de Gevaot.

Sergent-chef (res.) Matan Meir, 38 ans, soldat du 697e bataillon de la 551e brigade, originaire d’Odem.

Sergent-chef (res.) Sergey Shmerkin, 32 ans, soldat au 697e bataillon de la 551e brigade, de Kiryat Shmona.

Le sergent-chef (res.) Netanel (Nati) Harush, 34 ans, soldat de l’unité logistique de la brigade Givati, de Jérusalem.

Leur mort porte à 42 le nombre de soldats tués depuis le début de l’incursion terrestre israélienne dans la bande de Gaza.

En outre, Tsahal indique qu’un officier et quatre soldats du 697e bataillon de la 551e brigade ont été grièvement blessés hier lors de combats dans le nord de la bande de Gaza, et qu’un commandant du 12e bataillon de la brigade Golani a été grièvement blessé dans le centre de la bande de Gaza.

Tsahal : 50 000 Palestiniens ont fui aujourd’hui du nord vers le sud de Gaza

Des Palestiniens arrivant à Khan Younis après avoir fui leurs maisons dans la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza, dans le cadre de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien Hamas, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 novembre 2023. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)
Des Palestiniens arrivant à Khan Younis après avoir fui leurs maisons dans la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza, dans le cadre de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien Hamas, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 novembre 2023. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

Le Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens (COGAT) indique qu’environ 50 000 habitants de Gaza ont fui aujourd’hui du nord de l’enclave vers le sud en empruntant un corridor d’évacuation mis en place par l’armée israélienne.

Les sirènes des roquettes activées dans les communautés du plateau du Golan

Des sirènes de roquettes ont retenti dans les communautés d’Avnei Eitan et de Nov, sur le plateau du Golan.

Tsahal enquête sur cette attaque vraisemblablement lancée depuis la Syrie.

La dernière fois que des roquettes ont été lancées depuis la Syrie sur le nord d’Israël, c’était le 29 octobre.

Shin Bet et Tsahal : Les frappes à Gaza ont tué une vingtaine de terroristes actifs

L’agence de sécurité intérieure du Shin Bet et l’armée israélienne ont déclaré dans un communiqué commun que les frappes aériennes dans la bande de Gaza ont tué une vingtaine de terroristes – pour la plupart des membres du Hamas – qui, ces dernières années, travaillaient à préparer des attaques contre des Israéliens en Cisjordanie et en Israël.

Le communiqué précise qu’environ la moitié des terroristes étaient membres du quartier général du Hamas en Cisjordanie, « l’organe chargé de recruter des agents de [Cisjordanie] et de Jérusalem pour mener des attaques en Israël, de financer et de gérer les activités du Hamas [en Cisjordanie] ».

Le rapport indique que Tsahal a frappé une dizaine de cibles dans un quartier de la ville de Gaza où des terroristes du Hamas libérés des prisons israéliennes dans le cadre d’un échange de prisonniers – « et qui, depuis leur libération, ont continué à se livrer à des activités terroristes, en particulier au financement et à la planification d’attaques du Hamas en [Cisjordanie] et en Israël ».

Le Shin Bet nomme certains des terroristes qui ont été tués : Abdullah Abu Saif, Ramzi Awak, Mohammad Halabi et Muhammad Awdallah.

Infiltration présumée d’un drone depuis Gaza dans le sud du pays

Des alarmes indiquant des infiltrations présumées de drones ont retenti dans la ville de Sderot et dans les villes voisines, près de la frontière avec la bande de Gaza.

Des sirènes de roquettes retentissent également dans la ville et dans la région.

 

Netanyahu tiendra une conférence de presse conjointe avec Gallant et Gantz à 21h30

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'exprimant aux côtés du ministre de la Défense Yoav Galant, au centre, et du chef du parti HaMahane HaMamlahti Benny Gantz, à droite, pendant une conférence de presse conjointe au ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 28 octobre 2023. (Crédit : Dana Kopel/POOL)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'exprimant aux côtés du ministre de la Défense Yoav Galant, au centre, et du chef du parti HaMahane HaMamlahti Benny Gantz, à droite, pendant une conférence de presse conjointe au ministère de la Défense, à Tel Aviv, le 28 octobre 2023. (Crédit : Dana Kopel/POOL)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu tiendra une conférence de presse conjointe à 21h30 avec le ministre de la Défense Yoav Gallant et le ministre Benny Gantz.

Les dirigeants arabes et musulmans nient la légitime défense d’Israël contre le Hamas

Le président iranien Ebrahim Raisi, 11e à droite, posant pour un portrait de groupe avant le début d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Ryad, en Arabie saoudite, le 11 novembre 2023. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi, 11e à droite, posant pour un portrait de groupe avant le début d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Ryad, en Arabie saoudite, le 11 novembre 2023. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

Ryad, Arabie Saoudite – Les dirigeants arabes et musulmans rejettent les allégations israéliennes de « légitime défense » à Gaza et exigent l’arrêt immédiat des opérations militaires contre le groupe terroriste palestinien du Hamas après plus d’un mois de guerre.

La déclaration finale du sommet dans la capitale saoudienne, consultée par l’AFP, indique que les participants « refusent de considérer cette guerre comme de la légitime défense ou de la justifier sous quelque prétexte que ce soit ».

Les dirigeants exigent que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte « une résolution décisive et contraignante » pour mettre fin à « l’agression » d’Israël à Gaza.

La déclaration finale précise que « ne pas le faire est une complicité qui permet à Israël de poursuivre son agression brutale qui tue des innocents (…) et réduit Gaza en ruines ».

Les dirigeants rejettent également toute proposition visant à séparer Gaza de la Cisjordanie dans un futur État palestinien. La déclaration souligne l’importance de « l’unité de Gaza et de la Cisjordanie en tant que territoire de l’État palestinien », avec Jérusalem-Est comme capitale.

Tsahal combat le Hamas près d’al-Shifa mais sans cibler l’hôpital

Des personnes se tenant devant les urgences de l'hôpital al-Shifa, au milieu de la guerre en cours entre Israël et le groupe terroriste palestinien Hamas, à Gaza City, le 10 novembre 2023. (Crédit : Khader al-Zanoun/AFP)
Des personnes se tenant devant les urgences de l'hôpital al-Shifa, au milieu de la guerre en cours entre Israël et le groupe terroriste palestinien Hamas, à Gaza City, le 10 novembre 2023. (Crédit : Khader al-Zanoun/AFP)

Un haut responsable de la liaison militaire avec les Palestiniens nie qu’Israël ait frappé l’hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, alors que les combats font rage autour de l’établissement médical que le groupe terroriste palestinien du Hamas utiliserait comme poste de commandement clé.

Le colonel Moshe Tetro, chef du COGAT – Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens – à Gaza, affirme que les troupes israéliennes affrontent des terroristes du Hamas près de l’hôpital al-Shifa, mais souligne « qu’il n’y a pas de tirs sur l’hôpital et qu’il n’y a pas de siège ».

Il précise également que le côté est de l’hôpital reste ouvert et que « tous ceux qui veulent sortir peuvent le faire ».

Tsahal continue de se battre à Beit Hanoun, et trouve des armes sur des sites civils

Des soldats israéliens dans le nord de Gaza sur une photo publiée le 11 novembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Des soldats israéliens dans le nord de Gaza sur une photo publiée le 11 novembre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne déclare que les troupes de la 551e brigade de réserve continuent de se battre dans la région de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, tout en localisant des armes dans des sites civils.

Tsahal indique que les troupes ont trouvé et détruit des munitions et des engins explosifs dans un jardin d’enfants, ainsi que plusieurs tunnels à l’intérieur d’immeubles résidentiels et de complexes « militaires ».

Les troupes ont également récupéré des cartes et du matériel de renseignement sur des sites armés du groupe terroriste palestinien du Hamas.

Tsahal affirme que la 551e brigade a également tué de nombreux terroristes du Hamas au cours des deux dernières semaines de combat dans la région.

Gallant avertit le Hezbollah qu’il est « sur le point de commettre une grave erreur »

Le ministre de la Défense Yoav Gallant visitant la base de la 91e division dans le nord d'Israël, le 11 novembre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant visitant la base de la 91e division dans le nord d'Israël, le 11 novembre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Alors que le Hezbollah continue de mener des attaques contre le nord d’Israël, le ministre de la Défense Yoav Gallant prévient que le groupe terroriste chiite libanais est « sur le point de commettre une grave erreur » qui se soldera par la fuite des habitants de Beyrouth.

« Je dis ici aux citoyens du Liban, je vois déjà les citoyens de Gaza marcher avec des drapeaux blancs le long de la côte et se diriger vers le sud », déclare Gallant lors d’une visite d’une base de l’armée à la frontière nord.

« Le Hezbollah entraîne le Liban dans une possible guerre, et il commet des erreurs. »

« S’il commet de telles erreurs, ceux qui en paieront le prix seront avant tout les citoyens libanais. Ce que nous faisons à Gaza, nous savons le faire à Beyrouth », prévient Gallant.

Selon lui, l’armée de l’air israélienne utilise moins d’un dixième de sa puissance dans la bande de Gaza.

« Nos pilotes sont assis dans le cockpit, le nez des avions pointe vers le nord. Nous avons suffisamment à faire dans le sud, mais l’armée de l’air est orientée vers le nord et sa puissance est très grande », ajoute-t-il.

Israël a frappé une cellule qui s’apprêtait à lancer une attaque depuis le Liban

Tsahal a fait savoir que l’un de ses chars avait pris pour cible une cellule du Hezbollah qui était chargée de lancer des missiles anti-tank dans le sud du Liban. Les terroristes se préparaient à une frappe aux environs du village d’Arab al-Aramshe, dans le nord du pays.

Dans la journée, « une cible aérienne » – il s’agirait d’un drone – a été interceptée au-dessus du kibboutz Cabri, ont annoncé les militaires.

Les sirènes ont été activées dans la communauté.

Deux autres cibles ont été interceptées sur la frontière séparant Israël du Liban, a dit l’armée.

Des tirs de mortier et de missiles anti-tank ont également visé les postes de Tsahal, le long de la frontière.

L’armée a indiqué que les soldats ont riposté à l’aide de tirs d’artillerie, prenant pour cible les sources des tirs et des sites du Hezbollah dans le sud du Liban.

Tsahal a bombardé une brigade au Liban qui se préparait à lancer une attaque

L’armée israélienne affirme qu’un de leurs chars a bombardé une cellule du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban, se préparant à mener une attaque au missile guidé anti-char près du village d’Arab al-Aramshe, dans le nord du pays.

Un peu plus tôt, une « cible aérienne » – que l’on pense être un drone – a été interceptée au-dessus du kibboutz Cabri, selon Tsahal.

Des sirènes ont retenti dans la communauté.

Deux autres cibles ont été interceptées au-dessus de la frontière israélo-libanaise, selon Tsahal.

Des mortiers et des missiles anti-chars ont également été tirés sur des postes de l’armée israélienne le long de la frontière aujourd’hui.

Tsahal indique que les troupes répondent par des tirs d’artillerie sur les sources des tirs et sur les sites du Hezbollah dans le sud du Liban.

Première rencontre entre MBS et le président iranien depuis la réconciliation

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à droite, rencontrant le président iranien Ebrahim Raissi lors d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Ryad, le 11 novembre. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, à droite, rencontrant le président iranien Ebrahim Raissi lors d'une réunion d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Ryad, le 11 novembre. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et le président iranien Ebrahim Raïssi se sont rencontrés samedi à Ryad pour la première fois depuis l’Arabie saoudite et l’Iran ont rétabli leurs relations diplomatiques en mars, a rapporté l’agence saoudienne officielle SPA.

L’agence a diffusé sur X une photo des dirigeants des deux poids lourds du Proche-Orient assis à côté l’un de l’autre, en marge du sommet de dirigeants arabes et musulmans sur Gaza.

 

Nasrallah appelle à prolonger la guerre entre Israël et Gaza et à renforcer la pression

Des obus tirés depuis le nord d'Israël tombent à proximité du village libanais de Yarine, près de la frontière entre le Liban et Israël, le 10 novembre 2023. (Crédit : AFP)
Des obus tirés depuis le nord d'Israël tombent à proximité du village libanais de Yarine, près de la frontière entre le Liban et Israël, le 10 novembre 2023. (Crédit : AFP)

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé à faire traîner en longueur et autant que ce sera possible le conflit entre Israël et le Hamas.

« Il faut encore renforcer la pression », a-t-il dit. « C’est nécessaire pour les mouvements de la ‘résistance’ [nom que se donnent les groupes terroristes anti-Israël] »

Il a précisé que l’économie israélienne a essuyé « des dizaines de milliards de dollars de perte » depuis le massacre du 7 octobre « malgré les 14 milliards d’aide militaire apportés par les États-Unis », en référence à l’assistance militaire à Israël qui doit encore être approuvée.

Le leader du Hezbollah salue le soutien de l’Iran « à la résistance »

Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, à droite, rencontre Ziad al-Nakhaleh, chef du Jihad islamique palestinien, au centre, et le responsable adjoint du Hamas,  Saleh al-Arouri, à Beyrouth, au Liban, le 25 octobre 2023. (Crédit :  Hezbollah Media Relations Office, via AP )
Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, à droite, rencontre Ziad al-Nakhaleh, chef du Jihad islamique palestinien, au centre, et le responsable adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, à Beyrouth, au Liban, le 25 octobre 2023. (Crédit : Hezbollah Media Relations Office, via AP )

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a salué le soutien apporté par l’Iran à l’organisation terroriste libanaise et aux autres groupes « de la résistance » qui s’opposent à Israël et aux États-Unis.

« L’Iran est la puissance que nous devons remercier pour son soutien apporté aux mouvements de la ‘résistance’ islamique dans la région », a dit Nasrallah n référence aux groupes terroristes anti-Israël.

« La république islamique nous a soutenus financièrement, matériellement, diplomatiquement et militairement », a-t-il continué. « Nous devons rendre hommage à feu Qassem Suleimani [ancien commandant des forces expéditionnaires al-Quds au sein des Gardiens de la révolution] qui n’a pas épargné ses efforts pour fournir un soutien militaire et financier à toutes nos organisations et ce, malgré les menaces ».

« Aujourd’hui, la ‘résistance’ irakienne attaque les forces américaines et les États-Unis blâment l’Iran. Si le Hezbollah attaque Israël, les États-Unis s’en prennent à l’Iran ».

Il a assuré que « la république islamique d’Iran ne prend pas de décision à la place des mouvements de la résistance mais il les soutient ».

Nasrallah a aussi commenté les attaques continues du Hezbollah contre Israël depuis son discours prononcé le week-end dernier.

« La semaine dernière, nous avons constaté une amélioration de nos opérations, que ce soit au niveau de la qualité ou au niveau de la quantité. Par exemple, nous avons déployé le missile Boukane qui est capable de transporter une charge pesant entre 300 et 500 kilos. Imaginez une demie-tonne d’explosifs tombant sur la tête de l’ennemi », a poursuivi Nasrallah.

« Nous nous sommes aussi améliorés en matière de portée, de déploiement de drones et de roquettes Katyusha ».

Selon Nasrallah, « il y a d’autres opérations dont nous n’avons pas révélé la teneur, comme les drones de surveillance dans la Palestine occupée, en particulier au-dessus de Haïfa ».

« Certains de ces drones reviennent avec des images, d’autres non ; mais ils épuisent le Dôme de fer et les missiles patriotes de l’ennemi », a-t-il dit.

Nasrallah exhorte les États-Unis à pousser Israël à stopper l’offensive à Gaza

Un soldat israélien regarde un discours télévisé du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, à proximité de la frontière libanaise, le 11 novembre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)
Un soldat israélien regarde un discours télévisé du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, à proximité de la frontière libanaise, le 11 novembre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

Dans un long discours, le leader du groupe terroriste du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que les manifestations qui, dans le monde entier, dénoncent la guerre que mène Israël à Gaza mettaient sous pression l’État juif et ses alliés.

« Nous voyons des dizaines de milliers de personnes à Washington, à New York, à Londres et à Paris protester contre Israël », a dit Nasrallah, ajoutant que les leaders occidentaux qui avaient initialement condamné le Hamas suite au massacre du 7 octobre recommandaient dorénavant vivement la conclusion d’un cessez-le-feu. « Les seule voix qui détonnent dans ce concert sont celle des États-Unis et celle de leur ‘disciple’, le Royaume-Uni ».

Nasrallah a appelé la communauté internationale à diriger ses pressions sur les États-Unis.

Commentant le sommet actuellement en cours à Ryad, Nasrallah a expliqué que « ce sommet arabe et islamique réunit 57 États arabes et islamiques. Les Palestiniens et les autres populations de la région regardent ce sommet avec une grande attention ».

Nasrallah a indiqué que ces pays n’enverraient pas de soldats briser le blocus israélien à Gaza mais que les peuples de la région attendaient que le monde arabe et islamique adopte, au moins, une position unifiée, demandant aux Américains de mettre un terme à l’offensive aérienne, d’ouvrir un corridor permettant de livrer des aides et de fournir des soins médicaux « même si Gaza continue à se battre ».

Notant le soutien régional apporté au Hamas, Nasrallah a indiqué que « l’espoir réside dans l’appui apporté par des fronts variés – et en particulier par la Cisjordanie ». Il a salué « la décision courageuse » prise par les Houthis et leurs dirigeants, au Yémen, qui ont tiré des missiles contre Israël et envoyé des drones.

Il a par ailleurs mentionné les assauts récents contre les forces américaines en Irak et en Syrie, disant que « les opérations en cours contribuent à la libération de ces deux pays soumis à l’occupation américaine – mais l’objectif immédiat est d’obtenir la fin de l’attaque israélienne à Gaza ».

S’adressant à l’administration Biden, Nasrallah a ajouté que « si vous voulez arrêter les attaques sur ce front secondaire [en Irak et en Syrie], vous devez imposer la fin de l’attaque israélienne à Gaza ».

Deuxième allocution télévisée de Hassan Nasrallah en 8 jours

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononçant un discours télévisé le 11 novembre 2023, alors que la guerre entre Israël et le Hamas fait rage à Gaza. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononçant un discours télévisé le 11 novembre 2023, alors que la guerre entre Israël et le Hamas fait rage à Gaza. (Crédit : Capture d'écran X ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Le chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononce un long discours, sa deuxième allocution télévisée, dans le cadre de la guerre qui oppose Israël et le Hamas à Gaza.

Les propos du chef du Hezbollah surviennent alors que des escarmouches meurtrières se poursuivent le long de la frontière israélo-libanaise, le groupe terroriste soutenu par l’Iran et les factions palestiniennes alliées lançant des attaques répétées et les troupes israéliennes frappant en représailles.

Environ 5 000 frappes en réponse à des menaces « en temps réel » à Gaza

L’armée israélienne déclare que les forces terrestres opérant dans la bande de Gaza ont demandé à l’armée de l’air d’effectuer quelque 5 000 frappes pour « contrecarrer les menaces en temps réel ».

Environ 3 300 frappes ont été effectuées par des avions de chasse, 860 par des hélicoptères de combat et plus de 570 par des véhicules aériens sans pilote.

De nombreuses frappes aériennes ont eu lieu à quelques centaines de mètres des forces terrestres, et certaines encore plus près.

Tsahal affirme que les frappes ont aidé les forces terrestres à déjouer les menaces qui pesaient sur elles et à riposter contre des terroristes du Hamas au milieu de la bataille.

L’armée israélienne précise que le temps le plus court mesuré entre le moment où les troupes terrestres appellent une cible et une frappe aérienne est de six minutes.

Les images de Tsahal montrent plusieurs frappes récentes de drones et une frappe d’un hélicoptère de combat sur des agents du Hamas, qui étaient dirigées par les troupes au sol.

Un État palestinien « du fleuve jusqu’à la mer » est la seule solution, dit Raissi

Une photo fournie par la présidence iranienne montre le président Ebrahim Raissi s'exprimer avant de monter dans un avion en partance de l'aéroport international Mehrabad, à Téhéran, et à destination de l'Arabie saoudite pour assister à un sommet, le 11 novembre 2023. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)
Une photo fournie par la présidence iranienne montre le président Ebrahim Raissi s'exprimer avant de monter dans un avion en partance de l'aéroport international Mehrabad, à Téhéran, et à destination de l'Arabie saoudite pour assister à un sommet, le 11 novembre 2023. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

Le président iranien Ebrahim Raissi a déclaré lors d’un sommet réunissant des leaders arabes et musulmans, traitant de la guerre qui oppose actuellement Israël et le groupe terroriste palestinien Hamas, que la seule solution au conflit était un État palestinien s’étendant « du fleuve jusqu’à la mer ».

« La seule solution dans le cadre de ce conflit, c’est de continuer la résistance à l’encontre de l’oppression israélienne jusqu’à l’établissement d’un État palestinien, du fleuve jusqu’à la mer », a-t-il déclaré, faisant écho au slogan utilisé lors des manifestations qui sont considérés comme appelant à la destruction d’Israël.

« Nous voulons prendre une décision historique et décisive concernant ce qui est en train d’arriver dans les territoires palestiniens. Tuer des civils et bombarder des hôpitaux sont des illustrations des crimes commis par les Israéliens à Gaza. Aujourd’hui, chacun d’entre nous doit décider quel est son camp », a-t-il continué, appelant à armer les Palestiniens.

Il a aussi appelé à sanctionner Israël et à un boycott énergétique de l’État juif, à la mise en examen d’Israël et des États-Unis à La Haye et il a réclamé des inspections internationales dans les structures nucléaires israéliennes.

Des mortiers tirés sur des postes militaires à la frontière libanaise

De la fumée s’élevant en Haute-Galilée après un échange de tirs entre Israël et le Hezbollah à proximité du moshav Margaliot, sur la frontière entre Israël et le Liban, le 11 novembre 2023. (Crédit :  Jalaa Marey/AFP)
De la fumée s’élevant en Haute-Galilée après un échange de tirs entre Israël et le Hezbollah à proximité du moshav Margaliot, sur la frontière entre Israël et le Liban, le 11 novembre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

L’armée israélienne a fait savoir que des obus de mortier avaient été tirés depuis le Liban vers un certain nombre de postes militaires et de soldats, sur la frontière nord.

Il n’y aurait pas eu de blessé lors de ces attaques.

Tsahal a par ailleurs annoncé avoir frappé un lanceur de roquette dans le sud du Liban, utilisé au cours d’une attaque commise dans le secteur de Margaliot, en tout début de matinée.

Les militaires ont diffusé une vidéo montrant cette frappe.

MBS à Raissi : Israël est responsable des « crimes » commis contre les Palestiniens

Le prince héritier saoudien Mohammad Ben Salmane accueille le président iranien Ibrahim Raissi alors que les dirigeants arabes et musulmans se trouvent à Ryad, la capitale saoudienne, samedi pour un sommet sur la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Il s’agit de la première visite de Raissi en Arabie saoudite depuis que les rivaux amers ont rétabli leurs liens il y a plusieurs mois.

L’Iran soutient le Hamas, le Jihad islamique palestinien ainsi que le groupe terroristes chiite libanais du Hezbollah et les rebelles houthis du Yémen, ce qui le place au centre des préoccupations concernant l’extension de la guerre.

Lors de l’ouverture du sommet, Ben Salmane a déclaré que l’Arabie saoudite « confirme qu’elle tient les autorités d’occupation (israéliennes) pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien ».

« Nous sommes certains que le seul moyen de garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région est de mettre fin à l’occupation, au siège et aux implantations », dit-il à propos des actions d’Israël à Gaza et en Cisjordanie.

Les Saoudiens se rapprochaient d’une normalisation avec Israël avant que n’éclate la guerre déclenchée par l’assaut meurtrier du Hamas contre le sud d’Israël, qui a fait 1 200 morts, pour la plupart des civils. Au moins 240 personnes ont également été prises en otage.

Londres : Heurts entre l’extrême-droite et la police avant une marche pro-palestinienne

Des manifestants brandissant des pancartes lors d'une grande manifestation pro-palestinienne, à Londres, le 11 novembre 2023. (Crédit : Alberto Pezzali/AP Photo)
Des manifestants brandissant des pancartes lors d'une grande manifestation pro-palestinienne, à Londres, le 11 novembre 2023. (Crédit : Alberto Pezzali/AP Photo)

Des manifestants d’extrême-droite affrontent la police dans le centre de Londres avant un grand rassemblement de manifestants pro-palestiniens.

Des milliers de policiers ont été déployés à l’approche du rassemblement, qui coïncide avec le jour de l’Armistice, commémorant les victimes des conflits depuis la Première Guerre mondiale.

Selon des messages sur les réseaux sociaux, des dizaines de manifestants d’extrême-droite, dont beaucoup scandaient « England till I die » (l’Angleterre jusqu’à ma mort), se sont battus avec la police alors qu’ils avaient franchi un cordon policier pour accéder à Whitehall, où se trouve le cénotaphe.

Le mémorial du Cénotaphe, point central des commémorations, sera soumis à une présence policière constante jusqu’à la fin des événements commémoratifs de dimanche, a déclaré Scotland Yard.

Des milliers de personnes se sont rassemblées au mémorial à 11h pour observer deux minutes de silence.

L’hôpital Shifa de Gaza est à court de carburant

Le directeur de l’hôpital Shifa de Gaza affirme qu’ils ont complètement perdu le courant car le dernier générateur est tombé en panne de carburant.

Israël affirme que l’hôpital Shifa est le principal poste de commandement du Hamas. Selon l’armée, les terroristes y utilisent des civils comme boucliers humains et y ont installé des bunkers creusés en dessous. Ces derniers jours, les combats près de Shifa et d’autres hôpitaux dans la zone de combat du nord de Gaza se sont intensifiés et les fournitures se sont épuisées.

« Il n’y a pas d’électricité. Les appareils médicaux ont été arrêtés. Les patients, en particulier ceux en soins intensifs, ont commencé à mourir », a déclaré à l’AP Mohammed Abu Selmia, directeur de Shifa, s’exprimant par téléphone malgré le bruit des coups de feu et des explosions.

La perte de courant survient au moment même où les forces israéliennes se rapprochent de l’hôpital. Israël affirme que le Hamas dispose de vastes réserves de carburant qu’il accumule pour alimenter son complexe de tunnels.

Abu Selmia a affirmé que les troupes israéliennes « tiraient sur toute personne à l’extérieur ou à l’intérieur de l’hôpital » et empêchaient les mouvements entre les bâtiments de l’enceinte.

L’affirmation selon laquelle les troupes israéliennes étaient la seule source de tirs n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. Interrogé sur les informations faisant état de tirs de troupes dans la cour de Shifa, Peter Lerner, porte-parole de l’armée israélienne, a seulement répondu que les troupes étaient « au milieu d’intenses combats en cours contre le Hamas à proximité de la zone en question ». Il a déclaré que l’armée prenait toutes les mesures possibles pour éviter de nuire aux civils.

Les Palestiniens ont accusé hier Israël d’avoir tiré un missile sur la cour de l’hôpital, mais l’armée israélienne a déclaré qu’il s’agissait d’une roquette palestinienne qui avait été tirée sur les troupes à proximité.

Israël-Hamas : la Russie pratique la « désinformation » – patron de Microsoft

Le vice-président de Microsoft, Brad Smith, assiste à un réunion à l'Elysée à Paris, le vendredi 10 novembre 2023. (Crédit : Ludovic Marin, Pool via AP)
Le vice-président de Microsoft, Brad Smith, assiste à un réunion à l'Elysée à Paris, le vendredi 10 novembre 2023. (Crédit : Ludovic Marin, Pool via AP)

La Russie pratique la « désinformation » dans les tensions politiques au Proche et au Moyen-Orient, a affirmé le président de Microsoft Brad Smith depuis Paris samedi.

Depuis le Forum de Paris sur la paix, Smith a indiqué que l’une des réponses de Microsoft et de ses concurrents était de lutter contre la désinformation, en faisant notamment progresser l’intelligence artificielle (IA).

« La première (réponse) est celle que Microsoft et d’autres entreprises poursuivent, en créant des outils technologiques qui facilitent la détection de contenus manipulés, modifiés, altérés, y compris par l’utilisation de l’intelligence artificielle, que ce soit plus facile à détecter », a-t-il avancé.

« En utilisant l’IA, on peut trouver ces différentes campagnes de désinformation », a affirmé M. Smith.

« Nous devenons très doués pour identifier une campagne russe, comme lorsqu’ils ont essayé de dire aux gens de ne pas se faire vacciner contre le Covid. Ou, aujourd’hui, quand on voit la désinformation russe au Moyen-Orient », a-t-il expliqué.

« Quand on pense à ce genre de faux contenus, de contenus altérés, il est créé, distribué, il est sur internet. Que doivent faire les plateformes technologiques ? Il y a trois possibilités, je dirais », a-t-il déclaré.

« On peut ne rien faire. On peut supprimer les contenus. Et vous pouvez les ré-étiqueter et dire : vous pouvez lire ça mais vous devez savoir que ça a été modifié par quelqu’un. Il n’y a pas de consensus sociétal sur ce que les entreprises devraient faire », a déploré le président de Microsoft.

La régulation des technologies et des contenus sur internet est l’un des sujets du Forum de Paris sur la paix, qui réunit une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement, de nombreux ministres et des dirigeants de grandes institutions internationales.

Tsahal frappe des sites du Hezbollah en réponse à des tirs de roquettes

L’armée israélienne affirme avoir mené des frappes aériennes et des tirs d’artillerie contre un certain nombre de sites du Hezbollah dans le sud du Liban en réponse aux tirs de roquettes sur le nord d’Israël plus tôt.

Il indique que les infrastructures appartenant au groupe terroriste chiite libanais ont été touchées.

L’armée israélienne publie une vidéo montrant les frappes.

Tsahal tue un commandant du Hamas qui « retenait en otage environ 1 000 habitants de Gaza à l’hôpital de Rantisi »

L’armée israélienne affirme avoir tué un commandant du Hamas qui « retenait en otage environ 1 000 habitants de Gaza à l’hôpital de Rantisi ».

Dans un communiqué, Tsahal affirme qu’à la suite des renseignements recueillis par le Shin Bet et la Direction du renseignement militaire, les troupes de la brigade Givati ont dirigé un avion de combat pour frapper Ahmed Siam, le commandant de la compagnie Nasser-Radwan du Hamas.

Il y a deux jours, l’armée israélienne a déclaré que Siam empêchait quelque 1 000 Palestiniens d’évacuer l’hôpital Rantisi, situé au nord de Gaza.

L’armée israélienne affirme que Siam a été tué alors qu’il se cachait à l’école al-Buraq dans la ville de Gaza, avec d’autres membres du Hamas sous son commandement.

« Ahmed Siam démontre une fois de plus que le Hamas utilise les civils de la bande de Gaza comme boucliers humains à des fins terroristes », ajoute le communiqué de Tsahal.

Le Jihad islamique palestinien critique la réunion entre la Ligue arabe et l’OCI

Des terroristes du Jihad islamique palestinien participant à un défilé armé anti-Israël marquant le 36e anniversaire de la fondation du groupe terroriste dans la ville de Gaza, le 4 octobre 2023. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)
Des terroristes du Jihad islamique palestinien participant à un défilé armé anti-Israël marquant le 36e anniversaire de la fondation du groupe terroriste dans la ville de Gaza, le 4 octobre 2023. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

Le groupe terroriste du Jihad islamique palestinien dit ne « rien » attendre de la réunion entre la Ligue arabe et l’Organisation de Coopération Islamique (OCI).

« Nous ne plaçons pas nos espoirs dans de telles réunions » qui n’ont jamais donné de résultats, a déclaré vendredi Mohammad al-Hindi, secrétaire général adjoint du groupe terroriste, lors d’une conférence de presse à Beyrouth.

« Le fait que cette conférence se tienne après 35 jours (de guerre) » est une indication claire, a-t-il ajouté.

Joe Biden s’entretient avec le sultan d’Oman

Cette image réalisée à partir d’une vidéo montre le sultan d’Oman, Haitham bin Tariq Al Said, lors de tirs de canons devant le Conseil royal à Mascate, Oman, le 11 janvier 2020. (Crédit : Télévision d'Oman via AP/Dossier)
Cette image réalisée à partir d’une vidéo montre le sultan d’Oman, Haitham bin Tariq Al Said, lors de tirs de canons devant le Conseil royal à Mascate, Oman, le 11 janvier 2020. (Crédit : Télévision d'Oman via AP/Dossier)

Le président américain Joe Biden s’est entretenu au téléphone plus tôt dans la journée avec le sultan d’Oman Haitham bin Tariq Al Said au sujet de la guerre entre Israël et le Hamas.

« Les deux dirigeants ont discuté des derniers développements à Gaza et de l’importance d’un accès humanitaire durable et de l’importance de protéger les civils, conformément au droit humanitaire international, alors qu’Israël répond à l’odieuse attaque terroriste du Hamas le 7 octobre », a déclaré la Maison Blanche.

« Ils ont souligné l’importance de dissuader les menaces de tout acteur étatique ou non étatique cherchant à étendre le conflit et d’œuvrer en faveur d’une paix durable au Moyen-Orient, y compris la création d’un État palestinien. »

Mascate est un acteur très sollicité dans la région.

Hadash dénonce une perquisition dans son bureau de Nazareth

Le branche de Hadash à Nazareth perquisitionné par la police le 10 novembre 2023. (Crédit : Hadash/X)
Le branche de Hadash à Nazareth perquisitionné par la police le 10 novembre 2023. (Crédit : Hadash/X)

Le parti arabo-juif Hadash a déclaré que la police avait fait une perquisition dans son bureau à Nazareth vendredi soir. La faction mixte accuse les forces de l’ordre d’avoir arraché des affiches politiques et d’avoir utilisé de la peinture en spray sur des murs.

« La police de Ben Gvir poursuit ses persécutions politiques et tente d’intimider et de faire taire le public arabe et les autres forces opposées à la guerre », a estimé Hadash dans un communiqué, liant le raid à une répression policière plus large contre ceux qui protestent contre la guerre menée à l’encontre du groupe terroriste palestinien du Hamas.

Une poignée de dirigeants de la communauté arabe ont été arrêtés jeudi.

« Nous ne tolérerons pas ces provocations. Nous continuerons à diriger la lutte commune arabo-juive contre le fascisme, la guerre et la persécution », a déclaré Hadash.

Israël aurait mené une frappe de drone à 40 km à l’intérieur du Liban

Plus tôt ce matin, les médias libanais ont rapporté qu’un drone de Tsahal avait frappé un camion près du village côtier d’al-Zahrani, à environ 40 kilomètres de la frontière israélienne, juste au sud de Saïda.

Aucun blessé n’a été signalé lors de la frappe.

L’armée israélienne a de son côté déclaré avoir mené une frappe sur un site à partir duquel des missiles sol-air ont été tirés en direction de drones militaires au-dessus de la frontière israélo-libanaise, sans préciser le lieu exact.

La radio de l’armée signale qu’il s’agit du même incident. Il s’agirait aussi de la plus profonde frappe israélienne au Liban depuis l’intensification des hostilités après l’attaque du Hamas du 7 octobre.

L’unité Golani participe à des combats « importants » contre le Hamas à Gaza City

Les troupes Golani opèrent dans la ville de Gaza, sur une photo publiée le 11 novembre 2023. (Crédit : Armée de défense israélienne)
Les troupes Golani opèrent dans la ville de Gaza, sur une photo publiée le 11 novembre 2023. (Crédit : Armée de défense israélienne)

L’armée israélienne affirme que les troupes de sa brigade d’infanterie Golani ont mené des combats « importants » contre le bataillon Sabra-Tel al-Hawa du groupe terroriste du Hamas dans la bande de Gaza ces derniers jours.

La Brigade Golani et le 53e Bataillon de la 188e Brigade blindée ont mené des raids dans la partie sud du quartier Sheikh Ijlin de la ville de Gaza, au cours desquels il y a eu « d’importants combats avec les terroristes du Hamas ».

Les troupes ont tué de nombreux membres du Hamas et détruit des infrastructures appartenant au bataillon Sabra-Tel al-Hawa, notamment des puits de tunnel, des lance-roquettes, des dépôts d’armes et des postes d’observation, selon l’armée israélienne.

Le 3 novembre, le commandant du bataillon du Hamas, Mustafa Dalloul, a été tué dans une frappe aérienne israélienne.

Raissi, portant un traditionnel keffieh palestinien, arrive à Ryad

Le président iranien Ebrahim Raissi est arrivé en Arabie saoudite pour un sommet sur Gaza, rapportent les médias affiliés à l’État, sa première visite depuis que les deux pays ont convenu de rétablir leurs relations en mars.

Des images diffusées sur la chaîne Al-Ekhbariya montrent Raissi, portant un traditionnel keffieh palestinien, saluant des responsables saoudiens à l’aéroport après avoir débarqué de son avion.

Les dirigeants arabes et le président iranien, soutien du Hamas, sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint.

Les réunions d’urgence de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiennent à Ryad cinq semaines après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.

La Ligue arabe et l’OCI devaient au départ tenir leurs réunions séparément, mais le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé tôt samedi que les sommets des deux organisations seraient tenus en commun.

Cette décision souligne la nécessité d’aboutir à « une position collective unifiée qui exprime la volonté commune arabe et musulmane au sujet des événements dangereux et sans précédent observés à Gaza et dans les territoires palestiniens », a déclaré l’Agence saoudienne de presse.

La Ligue arabe abordera « la marche à suivre sur la scène internationale pour mettre fin à l’agression, soutenir la Palestine et son peuple, condamner l’occupation israélienne et la tenir responsable de ses crimes », a déclaré jeudi le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki.

– avec AFP

Une roquette a été tirée depuis le Liban sur la communauté de Margaliot

Une roquette a été tirée depuis le Liban sur la communauté de Margaliot, dans le nord du pays.

Le projectile a atterri dans une zone dégagée, sans faire de blessés ni de dégâts.

L’armée israélienne affirme répondre par des tirs d’artillerie en direction de la source des tirs de roquettes.

Par ailleurs, Tsahal affirme que du jour au lendemain, des missiles sol-air ont été tirés depuis le Liban sur des drones militaires près de la frontière. Un autre avion a touché la source du tir de missile, ajoute le communiqué.

Des sites du Hamas ciblés cette nuit depuis les airs, la terre et la mer

L’armée israélienne affirme que depuis le début de la guerre, elle a conquis 11 avant-postes du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.

Au cours d’opérations nocturnes, les troupes de la Brigade Nahal ont découvert puis détruit l’entrée d’un tunnel situé près d’une école.

La 215e brigade a de son côté identifié un groupe du Hamas s’approchant des troupes de la brigade Givati et a ordonné à un avion de les frapper, a indiqué l’armée israélienne.

L’armée israélienne affirme que la marine a également mené des frappes pendant la nuit, ciblant des bâtiments utilisés par des membres du Hamas dans le nord de Gaza. Certaines de ces frappes étaient dirigées par les forces terrestres.

Des dépôts d’armes, notamment ceux appartenant aux forces navales du Hamas, ont également été touchés par la marine, ajoute l’armée israélienne.

Euro-2024 : Mesures de sécurité renforcées en amont du match Kosovo-Israël

Un officier de police du Kosovo monte la garde près du stade Fadil Vokrri, à Pristina, le 10 novembre 2023. (Crédit : Armend Nimani/AFP)
Un officier de police du Kosovo monte la garde près du stade Fadil Vokrri, à Pristina, le 10 novembre 2023. (Crédit : Armend Nimani/AFP)

Le Kosovo se prépare à accueillir dimanche Israël en qualifications à l’Euro-2024, pour le premier déplacement de la sélection israélienne de football depuis les massacres du 7 octobre.

En vue de cette rencontre disputée à Pristina, des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place par les autorités du Kosovo, dont la grande majorité des 1,8 million d’habitants est de confession musulmane, mais qui est un très proche allié des Etats-Unis et entretient des relations diplomatiques de bonne qualité avec Israël.

Prévu initialement le 15 octobre, ce match avait été reporté durant les premiers jours de la guerre et se tiendra finalement un peu plus d’un mois après l’attaque sanglante sans précédent perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien du Hamas sur le sol israélien et qui a fait 1 200 victimes et plus de 240 otages.

La réception de la sélection israélienne dimanche a été un temps envisagée à huis clos par la Fédération kosovare (FFK). Mais, à l’issue d’une réunion avec l’UEFA, décision a finalement été prise d’organiser la rencontre « en présence du public », a indiqué le président de la FFK, Agim Ademi.

En novembre 2016, la police kosovare avait déjoué, en coopération avec ses homologues albanaises et macédoniennes, une attaque contre la sélection israélienne et ses supporters avant un match des qualifications au Mondial-2018 en Albanie.

À New York, des manifestants pro-palestiniens brûlent un drapeau d’Israël

Des manifestants pro-palestiniens brûlent un drapeau israélien lors d'une marche appelant à un cessez-le-feu à Gaza, le 10 novembre 2023, à New York. (Crédit : AP/Eduardo Muñoz Álvarez)
Des manifestants pro-palestiniens brûlent un drapeau israélien lors d'une marche appelant à un cessez-le-feu à Gaza, le 10 novembre 2023, à New York. (Crédit : AP/Eduardo Muñoz Álvarez)

Des manifestants pro-palestiniens brûlent un drapeau israélien lors d’une marche appelant à un cessez-le-feu à Gaza, à New York.

L’entrée du bâtiment du New York Times recouvert de peinture rouge

Cette photo montre l'entrée du bâtiment du New York Times recouverte de peinture rouge par des manifestants pro-palestiniens, le 10 novembre 2023, à New York. (Crédit : AP/Eduardo Muñoz Álvarez)
Cette photo montre l'entrée du bâtiment du New York Times recouverte de peinture rouge par des manifestants pro-palestiniens, le 10 novembre 2023, à New York. (Crédit : AP/Eduardo Muñoz Álvarez)

Des manifestants pro-palestiniens se sont de nouveau rassemblés devant le siège du New York Times et ont lancé de la peinture rouge sur l’entrée du bâtiment, car ils estiment que sa couverture de la guerre est en faveur d’Israël.

Tsahal prolonge la pause humanitaire à Gaza pour que les Palestiniens évacuent le nord

Des Palestiniens fuyant vers le sud de la bande de Gaza le long de la rue Salah al-Din à Bureij, désignée comme corridor humanitaire par l’armée israélienne pour fuir le nord de Gaza, le 9 novembre 2023. (Crédit : Hatem Moussa/AP Photo)
Des Palestiniens fuyant vers le sud de la bande de Gaza le long de la rue Salah al-Din à Bureij, désignée comme corridor humanitaire par l’armée israélienne pour fuir le nord de Gaza, le 9 novembre 2023. (Crédit : Hatem Moussa/AP Photo)

L’armée israélienne affirme qu’elle prolonge les pauses humanitaires dans le nord de la bande de Gaza pour permettre aux Palestiniens d’évacuer vers le sud.

Le porte-parole de langue arabe de Tsahal, le lieutenant-colonel Avichay Adraee, a déclaré sur X que la route Salah a-Din sera ouverte à la circulation vers le sud pendant sept heures au total aujourd’hui, entre 9 heures et 16 heures. Les jours précédents, le couloir humanitaire de Salah al-Din était ouvert entre quatre à six heures.

Adraee affirme que Tsahal laissera également les Palestiniens évacuer vers le sud de Gaza via la route côtière de la bande.

En outre, il a indiqué que Tsahal effectuerait aujourd’hui des « pauses tactiques dans ses activités militaires » dans le camp de réfugiés de Jabaliya entre 10 heures et 14 heures, afin que les résidents puissent atteindre les couloirs humanitaires pour évacuer vers le sud.

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