Un drone de Tsahal s’écrase au Liban ; le Hezbollah prétend l’avoir abattu
Un drone s'est écrasé dans la ville frontalière libanaise de Ramiyeh ; l'armée israélienne affirme qu'il n'y a aucun risque que des renseignements lui soient soustraits
Un drone israélien s’est écrasé à l’intérieur du Sud-Liban à l’aube lundi matin, a indiqué l’armée.
Le groupe terroriste du Hezbollah a prétendu avoir abattu l’appareil alors qu’il traversait la frontière avec le Liban, une semaine après une confrontation entre le groupe terroriste et Israël.
L’armée israélienne a confirmé que le drone était tombé en territoire libanais. Mais lorsqu’on lui a demandé s’il avait été abattu ou s’il s’était écrasé à cause d’un problème technique, un porte-parole a répondu : « Il est tombé, pour autant que je sache. »
Tsahal a fait savoir que le drone était un petit aéronef de type hélicoptère qui effectuait des opérations de reconnaissance de routine dans la région. « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’un vol d’informations [sur le drone] », a-t-elle précisé.
Les membres du groupe terroriste chiite libanais ont « attaqué avec les armes nécessaires un drone israélien » alors qu’il entrait dans le sud du Liban près du village de Ramiyeh, a déclaré le Hezbollah dans un communiqué.
Le drone est maintenant entre les mains du Hezbollah, a-t-il ajouté.
Le Hezbollah avait juré de commencer à abattre les drones espions israéliens après l’attaque par drone, il y a deux semaines, du bastion du groupe terroriste dans la banlieue de Beyrouth, qu’il a imputée à Israël.
L’incident fait suite à une escalade des tensions entre les deux parties, dont un échange de tirs dimanche 1er septembre.
Le mouvement chiite soutenu par l’Iran a déclaré qu’il avait tiré des missiles antichars sur Israël, détruisant un véhicule militaire et tuant ou blessant ceux qui s’y trouvaient.
L’armée israélienne a déclaré qu’elle avait riposté avec une centaine d’obus d’artillerie après que le Hezbollah a ciblé avec succès un quartier général de bataillon et une ambulance militaire. Les responsables israéliens ont nié les allégations de pertes en vies humaines.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré plus tard que son organisation réagirait à toute nouvelle attaque israélienne par des frappes « au plus profond d’Israël » et pas seulement le long de la frontière.