Israël en guerre - Jour 372

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Interview

Un expert estime que la sixième vague COVID est sur le point de se terminer

Les hôpitaux sont calmes et les décès peu nombreux ; selon le professeur Nadav Katz, la vague a presque atteint son apogée et sera bientôt en déclin

Un agent de santé traite des échantillons prélevés par écouvillonnage sur des Israéliens dans un centre de dépistage, le 28 juin 2022. (Crédit: Yossi Aloni/Flash90)
Un agent de santé traite des échantillons prélevés par écouvillonnage sur des Israéliens dans un centre de dépistage, le 28 juin 2022. (Crédit: Yossi Aloni/Flash90)

La vague actuelle de coronavirus en Israël a presque atteint son apogée et le nombre de nouvelles infections quotidiennes va bientôt commencer à diminuer, a estimé l’un des meilleurs statisticiens du virus du pays.

Le taux de transmission a chuté, chaque patient confirmé infectant en moyenne 1,06 autre personne. Il y a un mois, ce chiffre, appelé taux R, était de 1,46.

Ce chiffre étant calculé sur la base de données datant de plusieurs jours, les experts estiment qu’il est possible que les données actuelles ramènent même le taux R en dessous de 1, ce qui signifie que le taux d’infection global diminue.

« Nous approchons du pic, et il est fort possible que nous ayons même un peu dépassé le pic », a déclaré au Times of Israel le professeur Nadav Katz, qui fait partie d’un groupe interdisciplinaire de surveillance du COVID à l’Université hébraïque.

Selon lui, la pression continuera d’augmenter dans les hôpitaux pendant encore une à deux semaines, car les patients ont tendance à être hospitalisés quelque temps après avoir contracté le virus. On compte 1 165 Israéliens hospitalisés pour le coronavirus, dont 350 cas graves – un chiffre bien inférieur à celui de la vague hivernale et bien en deçà des capacités hospitalières.

« Le nombre de patients graves va augmenter, et à cet égard, nous n’avons pas encore atteint le sommet », a déclaré  Katz. « Cependant, les hôpitaux ne semblent pas être submergés – et bien que cela soit grave, nous ne sommes pas du tout au niveau de ce que nous avons connu en janvier. »

Le professeur Nadav Katz, qui dirige la recherche quantique à l’université Hébraïque de Jérusalem, lors d’une conférence à Jérusalem, le 11 décembre 2018. (Crédit : Noam Moreno)

Dans l’ensemble, la vague actuelle apparaît comme bien moins spectaculaire que la vague hivernale. Fin janvier, il y avait eu plus de 60 000 nouvelles infections confirmées en une seule journée, alors qu’actuellement, sur la base d’une moyenne, il y aurait environ 10 000 nouvelles infections par jour. Et il y a eu près de 1 100 cas graves au cours des derniers jours de janvier, soit le triple du nombre actuel.

Toutefois, les experts ont déclaré que de nombreux cas de la vague actuelle n’ont pas été signalés.

Néanmoins,  Katz a noté que les hospitalisations graves et les décès constituent la principale préoccupation des systèmes de santé, et que ces chiffres sont inférieurs à ses craintes.

Le nombre hebdomadaire moyen de décès dus au COVID s’élève actuellement à six.

Des personnes faisant la queue pour être testées pour le COVID-19, dans un centre de dépistage sur la place HaBima à Tel Aviv, le 28 mars 2022. (Crédit: Yossi Aloni/Flash90)

« Le taux de mortalité global que nous observons actuellement est inférieur à ce que nous aurions pu attendre pour le nombre d’infections confirmées », a déclaré Katz.

Il a souligné le rôle des vaccins dans le faible taux de mortalité. Aujourd’hui, chez les plus de 60 ans, ceux qui sont vaccinés ont moitié moins de risque de se retrouver dans un état grave. Pour 100 000 personnes de cette tranche d’âge, 37,4 des personnes non vaccinées sont dans un état grave avec le COVID, alors que ce chiffre est de 16,7 pour les personnes qui ont un schéma vaccinal complet.

« Dans l’ensemble, les taux de formes graves et de décès sont plus faibles aujourd’hui grâce à la combinaison de la vaccination, de l’amélioration des traitements, de la prise de précautions par les personnes à haut risque et de la diminution apparente de la capacité des variants à provoquer des formes graves », a déclaré Katz.

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