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Un haut responsable militaire américain reçu par le président égyptien

Abdel Fattah al-Sissi et le général Kenneth McKenzie ont "évoqué leurs intérêts de sécurité communs et ont convenu de la nature stratégique des relations de défense"

Le général Kenneth "Frank" McKenzie, commandant de l'ENTCOM, pendant une conférence de presse au Pentagon à Washington, le 30 octobre 2019. (Crédit : Alex Wong/Getty Images/AFP)
Le général Kenneth "Frank" McKenzie, commandant de l'ENTCOM, pendant une conférence de presse au Pentagon à Washington, le 30 octobre 2019. (Crédit : Alex Wong/Getty Images/AFP)

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu lundi au Caire le chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Kenneth McKenzie, premier haut responsable américain à se rendre en Egypte depuis l’arrivée du président Joe Biden à la Maison Blanche.

« C’était un plaisir de rencontrer le président Sissi et de hauts responsables militaires au Caire pour identifier les moyens de renforcer les relations entre les Etats-Unis et l’Egypte », a déclaré le général McKenzie, chef du commandement central de l’armée américaine (Centcom).

Les deux hommes ont « évoqué leurs intérêts de sécurité communs et ont convenu de la nature stratégique des relations de défense entre les Etats-Unis et l’Egypte, qui sont essentielles à la sécurité et à la stabilité régionale », a précisé Centcom dans un communiqué.

Le responsable militaire américain a notamment mentionné la question des droits humains lors de cet entretien de plus d’une heure.

Joe Biden lors d’une conférence de presse conjointe avec Benjamin Netanyahu, (non vu), au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 9 mars 2016. (Debbie Hill, Pool via AP/File)

M. Biden a promis d’adopter une position plus ferme sur la question des droits humains que son prédécesseur Donald Trump, qui aurait désigné M. Sissi comme son « dictateur préféré ».

Les ONG accusent le président égyptien de mener une répression croissante sur toute forme d’opposition, islamiste ou libérale. Le gouvernement nie ces allégations, évoquant un impératif de « stabilité » et de « lutte antiterroriste ».

Mais l’administration Biden, qui s’est engagée à cesser de soutenir les opérations saoudiennes dans le conflit au Yémen et qui réexamine une vente d’avions de combat aux Emirats arabes unis, a approuvé la semaine dernière une vente d’armes de près de 200 millions de dollars à l’Egypte.

L’administration Obama avait suspendu les ventes d’armes à l’Egypte en 2011, après la répression par les militaires de la révolte populaire ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir.

Depuis, l’armée égyptienne s’est tournée vers l’armement européen et russe et les Etats-Unis ne représentent plus que 23 % des achats d’armement du pays.

Alors que la Russie et la Chine sont désormais considérées comme les adversaires stratégiques des Etats-unis, Washington cherche à regagner le marché de l’armement égyptien.

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