Un léger séisme de magnitude 4,2 secoue le sud d’Israël ; aucun dégât signalé
Des tremblements ont été ressentis jusqu'au nord de Jérusalem, avec des secousses plus fortes pour les habitants d'Eilat, de Beer Sheva, de Yeruham et du désert d'Arava
Un léger tremblement de terre a secoué des villes du sud d’Israël dans la nuit de mardi à mercredi, avec des secousses ressenties jusqu’au nord de Jérusalem.
Le tremblement de terre a été mesuré à 4,2 sur l’échelle de Richter. Aucun blessé ou dégât n’a été signalé dans l’immédiat.
Le Service géologique d’Israël a situé l’épicentre du séisme à 68 kilomètres au nord d’Eilat. Les secousses les plus fortes ont été ressenties dans la ville la plus au sud, ainsi qu’à Beer Sheva, Yeruham et dans le désert d’Arava, a indiqué le bureau gouvernemental.
Le dernier tremblement de terre signalé en Israël a eu lieu en janvier. Il provenait de Chypre et avait été évalué à 4,1 sur l’échelle de Richter.
Israël est situé le long du rift syro-africain, une déchirure de la croûte terrestre qui s’étend sur toute la longueur de la frontière séparant Israël et la Jordanie, et qui fait partie de la vallée du grand rift, qui s’étend du nord de la Syrie au Mozambique.
Le dernier tremblement de terre majeur à frapper la région remonte à 1927 – une secousse de magnitude 6,2 qui a fait 500 morts et 700 blessés.
Dans un rapport publié en décembre dernier, des chercheurs de l’Université de Tel Aviv ont averti qu’un séisme majeur, suffisamment important pour faire des centaines de victimes, devrait frapper le pays dans les années à venir.
Les chercheurs estiment que le séisme aura une magnitude de 6,5 sur l’échelle de Richter, suffisante pour détruire des bâtiments mal construits, endommager des bâtiments plus solides et être ressentie à des centaines de kilomètres.
L’étude a révélé qu’un tremblement de terre de cette ampleur se produit en Israël, en moyenne, tous les 130 à 150 ans, mais a précisé qu’il est arrivé que l’accalmie ne dure que quelques décennies.