Un musicien « regrette » que Nechama Rivlin soit morte au lieu de Sara Netanyahu
Le Likud a exprimé son "choc profond" suite au message "scandaleux" d'Efraim Shamir qui s'est interrogé sur Facebook pourquoi Nechama Rivlin était morte et "Pourquoi pas Sara ?"

Mardi, un musicien israélien a été sous le feu des critiques du parti du Likud pour avoir regretté que la femme du Premier ministre Benjamin Netanyahu ne soit pas morte à la place de celle du président Reuven Rivlin.
Nechama Rivlin est décédée mardi matin à l’âge de 73 ans après une rechute à la suite d’une transplantation pulmonaire en mars.
Dans un message Facebook de réaction à son décès, Efraim Shamir a
écrit : « Pourquoi pas Sara ? »
Shamir, un chanteur et guitariste, est surtout connu comme membre de Kaveret, un groupe de rock populaire dans les années 1970.
למה לא שרה
פורסם על ידי Efraim Shamir ב- יום שלישי, 4 ביוני 2019
« Le parti du Likud exprime son choc profond suite aux commentaires d’Efraim Shamir. Ses propos honteux méritent une condamnation », a déclaré le parti de Netanyahu dans un communiqué.

Un certain nombre de hauts responsables du Likud ont dénoncé Shamir, notamment la ministre de la Culture Miri Regev.
« Si cette personne a déjà fait des déclarations scandaleuses dans le passé, cette fois-ci elle a vraiment franchi une ligne rouge », a écrit Regev sur Twitter.

Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a déclaré que Shamir avait « touché le fond ».
« Par haine et par hostilité politique, [Shamir] a perdu toute humanité », a tweeté Katz
Malgré les condamnations, Shamir en a rajouté sur ses déclarations.
לכל הצבועיםאל תדברו איתי על מוסר לאחר שבחרתם בראש ממשלה קרימינל שקרן שרים גנבים ורבנים עברייני מין ופדופילים,יותר טוב תסתמו !
פורסם על ידי Efraim Shamir ב- יום שלישי, 4 ביוני 2019
« A tous les hypocrites, ne me parlez pas de moralité après que vous avez choisi un Premier ministre criminel », a écrit Shamir dans autre un message Facebook, en référence à plusieurs accusations qui pèsent contre le Premier ministre dans une série d’affaires de corruption.