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Un officiel de l’AP : les exécutions du Hamas ressemblent à celles de l’EIIL

Tayeb Abdel Rahim qualifie l’élimination de collaborateurs présumés avec Israël de « meurtres de sang-froid »

Capture d'écran des "collaborateurs" présumés d'Israël (Crédit : YouTube)
Capture d'écran des "collaborateurs" présumés d'Israël (Crédit : YouTube)

Un officiel de l’Autorité palestinienne a dénoncé le Hamas samedi pour ses exécutions à Gaza vendredi de 18 collaborateurs présumés avec Israël, les appelant « des crimes de meurtres de sang-froid ».

Le Hamas a rapporté samedi avoir exécuté quatre autres collaborateurs présumés dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de Gaza.

Selon Tayeb Abdel Rahim, secrétaire général du président de l’AP, ces exécutions ne sont pas sans rappeler des actions menées par des groupes islamistes extrémistes tels que l’Etat islamique, qui a pris le contrôle de grandes zones dans le nord de l’Irak et en Syrie.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a comparé samedi le Hamas à l’État islamique, ajoutant que l’organisation terroriste basée à Gaza commettait des crimes de guerre et utilisait des civils comme boucliers humains.

« Le monde a vu hier [lorsque le Hamas a tué 18 personnes soupçonnées de « collaborer » avec Israël] que le Hamas, comme l’État islamique, effectue des exécutions de masse publiques », a déclaré Netanyahu lors d’une conversation téléphonique avec le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. « En outre, le Hamas, comme l’État islamique, persécute et opprime les minorités », a poursuivi le Premier ministre.

« L’idéologie de ces deux groupes appelle à restaurer le califat islamique et les deux utilisent les mêmes méthodes meurtrières – le Hamas est l’État islamique, l’État islamique est le Hamas. »

Netanyahu a été fustigé vendredi, lorsque son bureau a posté un tweet controversé utilisant une photo tirée de la vidéo de la décapitation du journaliste américain James Foley par le groupe terroriste Etat islamique.

Le tweet supprimé, posté sur BuzzFeed, juxtaposait une photo, intitulée « EIIL », de Foley avec son bourreau en noir, lame à la main, à une photo intitulée « Hamas », d’un corps traîné dans une rue derrière une moto. Le tweet titrait : « Le Hamas est l’EIIL. L’EIIL est le Hamas », répétition d’une déclaration faite mercredi par Netanyahu.

Plus tard vendredi, le bureau a publié un tweet similaire, cette fois juxtaposant des images de l’EIIL et du Hamas effectuant des exécutions publiques.

Vendredi après-midi, des hommes armés du Hamas masqués ont exécuté vendredi après-midi sept informateurs présumés pour Israël près d’une mosquée de la ville de Gaza tandis que les fidèles terminaient les prières de midi, après l’assassinat de 11 personnes plus tôt dans la journée, portant le nombre total de collaborateurs présumés tués dans la bande côtière, vendredi, à 18, selon des témoins et les médias du Hamas.

Un témoin a raconté que des hommes armés masqués ont aligné les sept hommes dans une rue latérale et ont ouvert le feu. Il a parlé sous couvert d’anonymat, craignant pour sa propre sécurité.

Les exécutions suivaient les éliminations de deux hauts commandants terroristes et d’un membre supérieur du Hamas jeudi dans une frappe israélienne. Israël a également tenté d’éliminer le chef militaire du Hamas Mohammed Deif mardi, dont le sort est encore inconnu. Les responsables israéliens ont affirmé que Deif est probablement mort, bien que le Hamas affirme qu’il a survécu.

Les services de renseignements israéliens dépendent, en partie, des informateurs pour localiser les dirigeants du Hamas.

Le mois dernier, au milieu de l’opération Bordure protectrice, une source médiatique palestinienne a annoncé que le Hamas avait tué plus de 30 collaborateurs présumés.

Des sources de sécurité palestiniennes anonymes à Gaza avaient affirmé à la Palestine Press News Agency que le Hamas avait appréhendé des dizaines d’espions présumés dans le quartier nord de Shejaiya – où de violents combats se sont déroulés avec l’armée israélienne en juillet – et les a sommairement exécutés après une courte enquête.

Selon les sources, la plupart des suspects ont été attrapés avec des armes, des téléphones et des cartes SIM du fournisseur israélien Orange.

L’AP et l’AFP ont contribué à cet article

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