Un Palestinien reconnu coupable de double assassinat par coups de couteau à Tel Aviv
Alors qu’il plaidait initialement coupable, Raed Masalmeh admet avoir tué 2 Israéliens dans les locaux d’une synagogue en novembre
Un Palestinien qui a poignardé deux Israéliens à mort à Tel Aviv l’an dernier a été reconnu coupable par le tribunal de district de Tel-Aviv, jeudi, pour deux chefs d’accusation d’assassinat et trois de tentative d’assassinat, après avoir avoué les accusations.
Raed Masalmeh, 36 ans, père de cinq enfants de la ville de Dura, dans les environs de Hébron, en Cisjordanie, avait par le passé plaidé non coupable pour les meurtres de Reuven Aviram et Aharon Yesiav dans les bureaux d’une synagogue de Tel Aviv, le 19 novembre 2015.
L’accusation a demandé deux condamnations à perpétuité pour Masalmeh.
Masalmeh avait dit aux enquêteurs qu’il avait procédé à l’attaque pour des raisons nationalistes et a dit qu’il voulait mourir en martyr. Au cours d’une audience en décembre dans laquelle il avait reconstitué son crime, exprimé ses regrets pour ses actions et avait pleuré.
Lors d’une audience antérieure, les procureurs de l’Etat ont rejeté la demande de Masalmeh pour que les accusations soient déclassées en homicide involontaire, disant au juge que « plusieurs témoins visuels ainsi que le témoignage antérieur de l’accusé prouvaient son intention d’assassiner ».
Masalmeh a refusé de subir un examen psychologique.
Selon l’acte d’accusation, Masalmeh a poignardé plusieurs hommes réunis pour minha, le service de prière juif de l’après-midi, dans l’immeuble de bureaux Panorama.
Après avoir poignardé deux hommes à l’extérieur d’une salle de prière improvisée, d’autres fidèles ont lutté avec Masalmeh pendant quelques minutes alors qu’il tentait de se frayer un chemin dans la pièce.
Il a finalement abandonné ses efforts et est reparti, poignardant une troisième victime qu’il a rencontrée l’extérieur, avant d’être maîtrisé par des passants.
Plus tôt cette année, la Cour suprême avait rejeté l’appel de sa famille pour arrêter la démolition prochaine de leur maison. La maison a été démolie en février.