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Un prédicateur résidant en Turquie irrite la Tunisie

Dans une vidéo largement partagée et commentée en Tunisie, Wajdi Ghoneim accuse le président tunisien Béji Caïd Essebsi d'apostasie

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi. (Crédit : Magharebia/CC-BY-2.0)
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi. (Crédit : Magharebia/CC-BY-2.0)

La Tunisie a convoqué mercredi l’ambassadeur turc pour dénoncer des propos « odieux » contre son président prononcés par un prédicateur égyptien résidant en Turquie.

Dans une vidéo largement partagée et commentée en Tunisie, Wajdi Ghoneim accuse le président tunisien Béji Caïd Essebsi d’apostasie parce qu’il a demandé l’abrogation d’une circulaire empêchant le mariage des Tunisiennes musulmanes avec des non musulmans, et parce qu’il a appelé à instaurer l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage.

Mercredi, le ministère des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué avoir convoqué le diplomate « suite aux graves déclarations du dénommé Wajdi Ghoneim », « pour faire part de sa vive condamnation de ces propos et de son étonnement du fait que cette personne profite de sa résidence en Turquie pour attaquer l’Etat tunisien et ses symboles. »

La Tunisie a demandé à la Turquie « une réaction rapide à ces déclarations odieuses, et qu’elle prenne toutes les mesures nécessaires » contre Ghoneim.

Saluées par le camp dit progressiste, les propositions mentionnées dans la vidéo, qui touchent à des sujets sensibles, ont été rejetées par des oulémas en Tunisie, mais aussi à l’étranger, et provoquent depuis le 13 août des débats souvent passionnés.

Wajdi Ghoneim a déjà provoqué des remous en Tunisie en 2012, lorsqu’il a prêché dans plusieurs mosquées du pays et a été ovationné lors d’une conférence à Tunis. Il avait appelé à l’application de la charia en Tunisie, fustigeant « les laïcs et les libéraux » et qualifiant l’excision des femmes « d’opération esthétique ».

Plusieurs personnalités tunisiennes s’étaient alors insurgées contre son « discours de haine et de dissension » en accusant le gouvernement, alors dominé par les islamistes d’Ennahdha, d’inertie.

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