Israël en guerre - Jour 400

Rechercher

Un rédacteur d’Al-Jazeera, « complice d’espionnage » avec Morsi ?

Le ministre égyptien de l'Intérieur accuse des journalistes d'Al-Jazeera d'avoir fait courir des rumeurs pour aider les Frères Musulmans

L'ancien président égyptien Mohamed Morsi, lors de son discours à l'assemblée générale de l'ONU. (Crédit : capture d'écran Youtube/RT)
L'ancien président égyptien Mohamed Morsi, lors de son discours à l'assemblée générale de l'ONU. (Crédit : capture d'écran Youtube/RT)

Le ministre égyptien de l’Intérieur a accusé dimanche un rédacteur en chef d’Al-Jazeera d’avoir aidé les Frères musulmans à faire fuiter des informations sur la sûreté de l’Etat, une affaire pour laquelle le président islamiste destitué Mohamed Morsi comparaît actuellement.

Ces accusations interviennent à la veille de la reprise du procès de trois journalistes d’Al-Jazeera, incarcérés en Egypte depuis trois mois et accusés de soutenir les Frères musulmans et d’avoir « diffusé de fausses nouvelles » faisant croire à une « guerre civile dans le pays ».

Selon le ministre, le secrétaire de M. Morsi, Amine El-Serafi, est parvenu à faire sortir des documents « portant sur l’armée, son armement et le déploiement des troupes, autant d’informations touchant à la sécurité nationale ».

Il les a ensuite remis à Ibrahim Mohammed Hilal, présenté par le ministre Mohammed Ibrahim comme un rédacteur en chef d’Al-Jazeera membre des Frères musulmans, qui, selon lui, a fait en sorte que ces documents contenant des informations secret-Défense parviennent à des responsables étrangers, avec la complicité d’un ressortissant palestinien.

Doha et Le Caire sont à couteaux tirés depuis la destitution et l’arrestation de M. Morsi, grand allié du petit émirat gazier. Les nouvelles autorités en Egypte accusent le Qatar de soutenir les Frères musulmans, notamment via sa chaîne satellitaire Al-Jazeera, dont l’antenne égyptienne a été définitivement fermée, tandis que le Qatar reproche au Caire sa sanglante répression des manifestants pro-Morsi – au moins 1 400 morts selon Amnesty International.

M. Morsi est poursuivi au total dans quatre affaires, tandis que sa confrérie des Frères musulmans est désormais considérée comme une « organisation terroriste » par les autorités.

Dans son procès pour « espionnage », le parquet accuse M. Morsi et ses 35 co-accusés, dont des dirigeants des Frères, d’avoir comploté notamment avec le mouvement islamiste palestinien Hamas et la République islamique d’Iran pour déstabiliser l’Egypte.

Ils encourent la peine de mort. Les avocats de la défense ont demandé la récusation des juges et une cour d’appel examinera la requête le 9 avril.

 

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.