Un site recense les roquettes du Hamas
Une montre en ligne lancée par nouvel immigrant et récent bachelier, se met à jour chaque fois qu’une roquette se dirige vers Israël
Avec autant de roquettes lancées par le Hamas en direction d’Israël, difficile de savoir quand la dernière a été lancée.
Eh bien, à présent, plus besoin de compter sur votre cerveau pour vous rappeler quand les dernières sirènes ont résonné ou quand a eu lieu la dernière interception de Dôme de fer. Un nouveau compteur en ligne fait le travail pour vous.
Lancée vendredi matin, la montre a déjà été visionnée par des milliers de personnes intéressées à savoir depuis combien de temps Israël est « sans roquettes ».
Israelhasbeenrocketfree.com est l’initiative d’Aaron Friedman, directeur marketing à Curiyo à Jérusalem, qui cherchait un moyen de faire ressentir aux personnes à travers le monde à quoi ressemble le quotidien des Israéliens ces derniers temps, sous le feu constant des roquettes.
Une fois que Friedman, 29 ans, a eu l’idée d’une montre en ligne qui se réinitialise à chaque fois une roquette est lancée, il est entré en contact avec le développeur technologique Yehonatan Tsirolnik via MadeinJLM, un réseau de start-ups de Jérusalem. Friedman, d’Efrat, et Tsirolnik, de Pisgat Zeev, ne se connaissaient pas.
Tsirolnik, tout juste 18 ans, travaillera dans l’informatique pendant son service militaire dans les renseignements. Il a créé tout le codage du projet en seulement deux jours.
« C’était un peu un défi », a-t-il déclaré au Times of Israel.
La montre Israelhasbeenrocketfree est directement liée au système de la Défense passive de Tsahal, et se réinitialise automatiquement en temps réel lorsqu’une fusée se dirige vers Israël.
« Je voulais faire quelque chose qui aurait un impact », déclare Friedman, qui a immigré en Israël en provenance de Chicago avec sa femme et ses deux enfants il y a un an.
« Beaucoup de mes contacts aux Etats-Unis n’ont pas vraiment de notion de ce qu’est la vie ici, quand parfois seulement quelques minutes s’écoulent entre deux salves. Je veux que les gens comprennent vraiment ce qui se passe ici. »
Tsirolnik renchérit : « Je considère que c’est une sorte de hasbara, un moyen d’aider mon pays. »