Israël en guerre - Jour 468

Rechercher

Une donation de 1 300 oeuvres enrichit l’Institut du monde arabe

Trois expositions thématiques montrant une petite partie des œuvres de la nouvelle collection représentent "les Cités millénaires" d'Alep, Mossoul et Palmyre reconstituées en 3D

L'Institut du monde arabe en bord de Seine, à Paris. Illustration. (Crédit : David Monniaux/CC BY-SA 3.0/WikiCommons)
L'Institut du monde arabe en bord de Seine, à Paris. Illustration. (Crédit : David Monniaux/CC BY-SA 3.0/WikiCommons)

L’Institut du monde arabe (IMA) s’est enrichi d’une stupéfiante collection de 1 300 tableaux et œuvres diverses, donnés par les collectionneurs Claude et France Lamand, qui reflètent la richesse de la peinture arabe moderne et contemporaine, de l’Irak à l’Algérie.

Le contrat fabuleux finalisant cette donation, accompagnée d’un important fonds de dotation a été signé mercredi 24 octobre.

La collection d’œuvres d’art moderne et contemporain de l’IMA était de 500 œuvres auxquelles viennent s’ajouter 1 300 œuvres de la donation, soit plus du double.

Trois expositions thématiques montrant une petite partie des œuvres de la nouvelle collection ont ouvert leurs portes et les visiteurs peuvent dores et déjà les voir avec le même billet qui leur permet d’accéder aux salles permanentes et à l’exposition phare du moment, « les Cités millénaires » (Alep, Mossoul, Palmyre) reconstituées en 3D.

La collection Lamand regroupe 94 artistes sur trois générations, dont 68 du monde arabe. 366 peintures, 239 aquarelles et gouaches, 151 dessins, 41 sculptures, 314 estampes la composent notamment.

Parmi les artistes de la collection, Abdallah Benateur, Youssef Abdelké, Dia Al-Azzawi, Etel Adnan, Shafic Abboud, Mohammad Al-Rawas, Abdelkader Guermaz, pour ne citer que les plus connus.

Passionné d’art, Claude Lamand est Libanais et a dû quitter son pays dans les années 70 lors de la guerre civile. Il devait ouvrir dans les années 80 une galerie d’art à Paris.

Il se définit comme « héritier d’un certain esprit libanais, fait de dialogue des cultures » et peste comme la « mentalité du communautarisme » et le soupçon que le pays du Cèdre est « bouffé par tous les gros », les grandes puissances qui veulent consolider leur influence au Moyen-Orient.

Diversité des expressions

Deux des trois premières expositions d’une partie de la collection, qui seront visibles jusqu’au 10 mars, avant de céder le relais à d’autres, témoignent de la richesse et de la vivacité colorée des inspirations de la peinture moderne et contemporaine dans le Proche et le Moyen Orient.

Une peinture qui n’est pas marquée par la résignation face aux conflits mais par la résilience et une vie intense.

La première montre « le monde arabe vu par ses artistes« , et surprend par la présence de tous les styles modernes et figuratifs.

Une autre s’appelle joliment « Portrait de l’oiseau qui n’existe pas » d’après un poème de Claude Aveline. Tous les artistes ont été invités à s’inspirer du thème de l’oiseau pour l’imaginer dans toutes les postures et avec tous les messages possibles. Comme le magnifique « Corbeaux » de Vladimir Velickovic.

Une troisième exposition des œuvres de Youssef Abdelké, peintre syrien, opposant à la dynastie Al-Assad, déroule le martyre de la Syrie.

Négociations et accord immédiat

« Nous avons rencontré (le président de l’IMA, ancien ministre de la Culture) Jack Lang. Il y a eu immédiatement un accord sur tout. La réunion a duré seulement une demi-heure », confie à l’AFP Claude Lamand, racontant la genèse de l’accord fabuleux il y a quelques mois.

« Ce n’est pas une donation morte car le fonds de dotation permettra d’enrichir les collections en permanence. Il permettra de financer la recherche, les expositions, les médiations » entreprises par l’IMA depuis son ouverture en 1987, espère-t-il.

L’IMA, insiste de son côté à l’AFP son directeur Eric Delpont, « est un musée des arts du monde arabe » qui « ne cherche pas à entrer en concurrence avec les musées d’art islamique ».

Il rappelle que « le monde arabe est le résultat d’une multiplicité d’héritages », de la Mésopotamie à l’Egypte des Pharaons, en passant par les grandes religions monothéistes.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.