Israël en guerre - Jour 348

Rechercher

Une expo sur les femmes dans la Seconde Guerre mondiale à Grenoble

Sur les traces de ces résistantes, collaborationnistes, soldates, juives, mères de famille ou ménagères durant cette période troublée de l’Histoire

Jusqu’au 18 mai 2020, le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère à Grenoble (14, rue Hébert) s’intéresse aux femmes de la Seconde Guerre mondiale.

« La place accordée aux femmes et le regard qu’on leur porte sont autant d’enjeux qui animent aujourd’hui notre société », expliquent les commissaires d’exposition. « Loin de la postérité des hommes, les femmes et leurs actions ont souvent été oubliées ou peu valorisées, notamment dans le récit de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, qu’elles soient résistantes, collaborationnistes, soldates, juives, mères de famille ou ménagères, les femmes ont dû se positionner, s’engager ou simplement tenter de survivre à cette période troublée de l’Histoire. »

L’institution iséroise propose ainsi de revenir sur l’histoire des femmes de la région dans les années 40, de l’entre-deux-guerres jusqu’à la Libération.

Des photographies, vêtements, témoignages textuels ou filmés, produits de substitution seront ainsi présentés pour la première fois afin de retracer leurs parcours.

Membres du Mouvement de jeunesse sioniste, de gauche à droite : Erna Einhorn, Théa Epstein et Fanya Ewenczyk, Grenoble, 1944. © Coll. Musée de la Résistance et de la Déportation – Département de l’Isère

L’exposition s’articulera autour de cinq axes : « Vivre et survivre » ; « Résister et combattre » ; « Les femmes déportées » ; « Les femmes et la Libération » ; et « La Libération a-t-elle libérée les femmes ? »

« Qu’elles fussent femmes de prisonniers de guerre, mères de familles, résistantes, déportées, ou même collaborationnistes, les femmes ont souvent été occultées dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, au profit de la postérité des hommes », écrit Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère. « Si la Libération leur apporte une première victoire en leur accordant le droit de vote, combat porté par des associations féministes depuis le début du XXe siècle, il faut cependant attendre les années 1970 pour que leur individualité et leur droit de disposer de leur corps soient reconnus publiquement et légalement. »

L’évènement interroge ainsi « la place de la femme, tant dans l’historiographie de la période que dans les résonances de l’après-guerre, à travers une programmation riche et inter-générationnelle qui accompagne et prolonge l’exposition », ajoute le président de région.

De nombreux évènements seront organisés dans le cadre de l’exposition, et notamment les projections des films « Magda Goebbels, la première dame du IIIe Reich » le 5 février ; « Après la guerre, les restitutions » le 13 février ; « Les hirondelles de Kaboul » le 19 mars ; et « La femme au tableau » le 26 mars.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.