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Une femme de 76 ans retrouvée morte dans sa maison de Rehovot, son mari arrêté

La police interroge actuellement son conjoint, âgé de 86 ans, soupçonné de meurtre. Le corps de la femme montrerait des signes de violence

Illustration : Une voiture de police sur la scène d’un crime. (Crédit : Police israélienne)
Illustration : Une voiture de police sur la scène d’un crime. (Crédit : Police israélienne)

Une femme de 76 ans a été retrouvée morte à son domicile de Rehovot mardi soir, et son mari, suspecté du meurtre, a été arrêté.

La police a fait savoir que le mari se trouvait sur place lorsque les agents se sont présentés.

Selon le site d’information Ynet, l’homme de 86 ans aurait lui-même appelé la police pour leur signaler que son épouse était décédée.

Selon cette même source, les agents auraient découvert des signes de violence sur le corps de la défunte.

Manifestation contre les violences domestiques dans le cadre d’une grève nationale, à Tel Aviv, le 4 décembre 2018. Le panneau dit : « Le suivi électronique [des délinquants] sauve des vies. » (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Après l’interrogatoire du mari, la police décidera s’il y a lieu de prolonger son interpellation.

Ce pourrait être la 9e mort par violences domestiques enregistrée depuis le début de l’année.

Selon l’Observatoire israélien sur les féminicides, en 2022, 24 femmes ont été « assassinées parce qu’elles étaient des femmes », ce qui représente une augmentation de 50 % par rapport aux 16 meurtres enregistrés en 2021.

La moitié de ces meurtres ont eu lieu dans la communauté arabe, qui ne représente que 21 % de la population.

Mais pour ce qui est de 2023, la plupart des femmes assassinées n’appartenaient pas à la communauté arabe.

Selon un rapport publié en novembre par le ministère du Bien-être et des Affaires sociales, ses services auraient reçu, entre janvier et octobre 2022, pas moins de 5 712 plaintes pour violences domestiques, en hausse de
3,6 % par rapport à 2021.

Le mois dernier, les députés de la coalition ont rejeté de peu un projet de loi qui aurait rendu obligatoire la surveillance électronique des auteurs de violences domestiques, à l’indignation de l’opposition et d’autres voix, persuadées qu’elle permettrait de sauver des vies.

Ce dispositif, qui aurait en effet permis de faciliter l’application des ordonnances d’éloignement prises à l’encontre des agresseurs, n’a recueilli que 54 voix contre 53, en première lecture à la Knesset, sur fond de vifs débats entre les députés et de l’expulsion de certains.

Avant le vote, le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a été accueilli aux cris de « honte sur vous » de la part des membres de l’opposition, alors qu’il terminait un discours demandant aux députés de rejeter la mesure.

Ben Gvir s’est engagé à proposer un autre texte, selon lui plus à même de respecter les droits des hommes et les besoins des femmes en danger.

Cela fait longtemps que les activistes de la cause estiment que l’on n’en fait pas assez pour prévenir les violences contre les femmes en Israël, particulièrement dans les cas connus des autorités.

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