Israël en guerre - Jour 534

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Une grève pourrait geler les approbations d’implantation

Une grève de l’Administration civile laisse aussi des milliers de Palestiniens sans permis d’entrée et stoppe les mesures prises contre les constructions illégales en Cisjordanie

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Construction dans l'implantation d'Ariel, près de Naplouse, en Cisjordanie, le 25 janvier 2017. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Construction dans l'implantation d'Ariel, près de Naplouse, en Cisjordanie, le 25 janvier 2017. (Crédit : Jack Guez/AFP)

Les dirigeants d’implantations ont appelé mardi le gouvernement à passer à l’action pour mettre un terme à une grève menée par les employés d’une instance essentielle du ministère de la Défense qui menace de retarder la prochaine série d’approbations de maisons dans les implantations.

Le chef de l’organisation-cadre du Conseil de Yesha Hananel Dorani a écrit une lettre au ministre de la Défense Avigdor Liberman l’appelant à empêcher le « gel technique » des constructions israéliennes au-delà de la Ligne verte, reconnaissant que les raisons n’en sont pas politiques.

Les employés de l’Administration civile, qui gère les affaires quotidiennes en Cisjordanie, ont lancé leur mouvement de grève mercredi dernier, réclamant des améliorations à leurs conditions d’emploi.

Les employés viennent travailler à l’instance du ministère de la Défense située dans l’implantation de Beit El mais ils n’offrent pas de services au public, et notamment de permis d’entrée pour les Palestiniens et de permis de construire pour les habitants d’implantations.

Hananel Dorani assiste à une conférence de presse à la tente de protestation des habitants de Beit El devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem le 25 juin 2017. (Yonatan Sindel / Flash90)

Le sous-comité de haute planification de l’Administration civile devrait tenir sa réunion trimestrielle au mois d’avril pour faire avancer des milliers de constructions dans les implantations au travers de stades de planification variés, mais la grève a mis cette session en péril.

Un responsable du ministère de la Défense a dit au Times of Israel que contrairement à des déclarations faites par plusieurs chefs d’implantations, aucune décision n’a encore été prise pour annuler cette rencontre.

« Cela dépendra de quand cette grève prendra fin », a dit cette responsable.

Elle a souligné que l’impact le plus immédiat de la grève a été ressenti par des milliers de Palestiniens qui se sont trouvés dans l’incapacité de recevoir des permis pour entrer en Israël pour le travail, les visites médicales ou familiales.

L’instance chargée de gérer les constructions illégales en Cisjordanie au ministère de la Défense a vu ses activités également gelées. Le quotidien Haaretz a fait savoir que des activistes de droite réclamaient que cet arrêt de travail puisse être exploité pour établir de nouveaux avant-postes.

En plus du surmenage dû à leurs travaux, les employés de l’Administration civile affirment que le ministère des Finances leur a promis d’améliorer leurs plans de retraite il y a trois ans, ce qui n’a pas été fait.

Dans son courrier adressé à Liberman, Dorani a déploré la discrimination que subissent les employés du gouvernement au-delà de la Ligne verte, gagnant des salaires inférieurs à ceux qui travaillent en Israël.

Le chef du conseil de Yesha a appelé le ministre de la Défense « à agir immédiatement pour permettre à l’Administration civile de fonctionner une fois encore et d’empêcher un gel technique de la construction et du développement en Judée, en Samarie et dans la vallée du Jourdain.

Des Palestiniens employés par l’Autorité palestinienne pendant une manifestation contre la réduction de leurs salaires dans la ville de Gaza, le 8 avril 2017. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

En plus du courrier de Dorani, le député du parti HaBayit HeYehudi Moti Yogev a envoyé une requête urgente mardi au président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Avi Dichter (Likud), l’appelant à convoquer une réunion d’urgence pour approuver des fonds gouvernementaux supplémentaires pour l’Administration civile.

Le ministère des Finances a attribué la responsabilité de cette crise au syndicat Histadrout, affirmant que le syndicat a encouragé les employés à prendre leurs distances face aux négociations.

« Il est honteux que la Histadrout fasse de son mieux pour nuire aux services civils au lieu de promouvoir un dialogue fructueux entre les parties », a dit le ministère des Finances dans un communiqué.

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