Une Israélienne de 21 ans, portée disparue, recherchée dans le désert éthiopien
Aya Naamneh randonnait aux côtés d'autres étudiants du Technion lorsque ces derniers ont réalisé qu'elle avait disparu
Des équipes de recherche ont été déployées samedi dans le désert de Danakil, en Ethiopie, après la disparition d’une Israélienne de 21 ans.
La jeune fille, Aya Naamneh, originaire d’Arraba dans le nord du pays, faisait partie d’un groupe d’étudiants de l’institut du Technion de Haïfa, partis en randonnée dans le désert. Le groupe se trouve dans le pays dans le cadre d’une délégation.
Le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que Naamneh avait été apparemment séparée du groupe. Les autorités ont été alertées de sa disparition après l’absence constatée de la jeune randonneuse à un point de rassemblement. Le ministère des Affaires étrangères a été averti et des équipes de recherche privées ont été envoyées. Elles coopèrent actuellement avec la police locale et les forces militaires pour tenter de la localiser.
Selon les responsables, de longues heures se sont écoulées depuis la disparition de Naamneh, sous une chaleur torride de 50 degrés. Ils ont fait part de leur forte inquiétude au sujet de la jeune femme.
Salim, le père de Naamneh, a fait savoir à la Douzième chaîne qu’il lui avait été dit, dans la matinée, que les Israéliens « sont allés dans un village, là-bas. Le chemin était long et il faisait très chaud. Au milieu du parcours, une partie du groupe a fait savoir qu’elle était fatiguée et les marcheurs ont décidé de se séparer, certains voulant retourner au bus. Quand ils sont arrivés au bus, quelqu’un a demandé où se trouvait Aya. Ils pensaient qu’elle se trouvait dans une autre voiture et quand ils ont réalisé que ce n’était pas le cas, ils ont compris qu’elle avait disparu ».
L’institut du Technion a expliqué que les étudiants venaient de terminer une session universitaire d’un mois dans la ville de Mekelle au début de la semaine, en compagnie d’autres jeunes étrangers, et qu’ils avaient décidé de rester quelques jours de plus, précisant que le séjour avait été organisé à titre privé.
L’école a fait savoir qu’elle était en contact – ainsi que son personnel – avec la famille et le ministère des Affaires étrangères et qu’elle suivait de près l’évolution de la situation.