Une juriste new-yorkaise intègre l’enquête de l’ONU sur Gaza
Mme McGowan Davis complète le trio avec le professeur canadien William Schabas et l'expert sénégalais Doudou Diène
L’ancienne juge new-yorkaise Mary McGowan Davis a intégré la commission d’enquête de l’ONU sur les opérations militaires menées dans la bande Gaza depuis le 13 juin, a annoncé lundi le Conseil des droits de l’Homme.
« Le président du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, Baudelaire Ndong Ella, a annoncé lundi avoir choisi une juriste américaine, Mary McGowan Davis, comme troisième membre de la commission d’enquête sur Gaza après que l’avocate libano-britannique, Amal Alamuddin, a déclaré ne pas être disponible pour participer à cette commission », a indiqué le Conseil dans un communiqué.
Amal Alamuddin, une juriste internationale, également fiancée de l’acteur américain George Clooney, avait décliné l’offre de nomination à la mi-août, justifiant son refus par ses engagements professionnels.
Mme McGowan Davis complète le trio avec le professeur canadien William Schabas et l’expert sénégalais Doudou Diène.
Cette experte avait déjà participé au comité de l’ONU chargé d’évaluer la mise en oeuvre d’une précédente enquête des Nations unies sur l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008.
L’Américaine avait alors estimé que tant Israël que le Hamas n’avaient pas fait suffisamment progresser leurs enquêtes.
Cette fois, la commission à laquelle elle participe est chargée d’enquêter sur les violations du droit international commises dans le territoire palestinien occupé, notamment à Gaza, dans le contexte des opérations militaires menées depuis le 13 juin 2014.
Le Conseil des droits de l’Homme l’a établie lors de sa 21e session extraordinaire le 23 juillet « pour établir les faits et circonstances des violations et des crimes perpétrés, identifier les responsables, et faire des recommandations, en vue d’éviter l’impunité et de veiller à ce que les responsables rendent des comptes. »
Les trois membres de la commission d’enquête doivent remettre un rapport au Conseil des droits de l’Homme en mars 2015.