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Une nouvelle vidéo montre Salah Abdeslam quelques heures après les attaques

Salah Abdeslam est vu achetant calmement à manger dans une station service peu après les attentats de Paris

Salah Abdeslam, suspecté d'être impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec son ami Hamza Attou, dans une station service à 9h45 le 14 novembre, près de la frontière franco-belge. (Crédit : capture d'écran BFM)
Salah Abdeslam, suspecté d'être impliqué dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec son ami Hamza Attou, dans une station service à 9h45 le 14 novembre, près de la frontière franco-belge. (Crédit : capture d'écran BFM)

Salah Abdeslam, le fugitif soupçonné d’avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien dans les attentats de novembre 2015 à Paris, est vu en train de faire calmement des achats dans une station service quelques heures après les fusillades et les attentats à la bombe qui ont secoué la capitale française, dans une nouvelle vidéo d’une caméra de sécurité.

Les images, diffusées par BFM TV, montrent Abdeslam et deux complices, Hamza Attou et Mohammed Amri, achetant de l’essence et de la nourriture sans se presser, près de la frontière franco-belge à 9h45 le 14 novembre. Abdeslam n’était pas recherché par la police à ce moment, et ne tente pas de cacher ou couvrir son visage.

Dans la vidéo, pendant qu’Amri fait le plein de la voiture, Abdeslam et Attou parcourent le magasin à la recherche de nourriture pendant 15 minutes.

Attou et son complice Mohammed Amri ont été arrêtés par la police belge en décembre, et ont reconnu avoir conduit Abdeslam à Bruxelles depuis Paris, mais ont nié toute implication dans les attentats.

L’avocat d’Attou à ce moment a révélé qu’ils avaient tous les trois fumé de la marijuana sur le trajet vers Bruxelles.

http://www.bfmtv.com/societe/les-premieres-photos-de-la-cavale-de-salah-abdeslam-942518.html

Une source proche de l’enquête a déclaré à l’AFP en décembre qu’Abdeslam et ses amis ont passé trois contrôles de police entre Paris et Bruxelles.

Une chasse à l’homme internationale a eu lieu à la recherche d’Abdeslam, 26 ans, né en Belgique, depuis que des kamikazes et des terroristes tirant avec des armes automatiques ont tué 130 personnes et en ont blessé 352 autres dans une vague d’attentats dans Paris.

Le groupe Etat islamique a revendiqué la série d’attentats coordonnés dans des bars, des restaurants, et une salle de concert, dans laquelle les attaquants étaient armés d’armes et de ceintures suicides. Sept sont morts pendant l’assaut mais le nombre total de personnes impliquées n’est pas encore clair.

Début décembre, les procureurs belges avaient déclaré qu’ils cherchaient deux hommes « armés et dangereux » qui avaient utilisé de faux papiers d’identité pour aider Abdeslam à voyager en Hongrie en septembre, où il avait été arrêté, puis relâché, par la police.

Les autorités belges ont arrêté et accusé un total de 10 personnes en lien avec les attentats, dont plusieurs auraient aidé Abdeslam.

Deux mois après les attentats de Paris, l’enquête focalisée sur quatre hommes

Deux mois après les attentats jihadistes du 13 novembre en France, l’enquête se concentre plus que jamais en Belgique : quatre hommes restent traqués par les polices européennes dont Salah Abdeslam et trois des kamikazes restent à identifier.

Perpétrées par au moins neuf jihadistes répartis en trois commandos, les explosions kamikazes à proximité du Stade de France, les raffales de tirs contre des clients attablés à des terrasses de café et la tuerie dans la salle de concerts du Bataclan à Paris, ont fait 130 morts et des centaines de blessés.

Le ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve (Crédit : AFP/THOMAS SAMSON)
Le ministre de l’Intérieur français Bernard Cazeneuve (Crédit : AFP/THOMAS SAMSON)

Salah Abdeslam, 26 ans, soupçonné d’avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien, s’est évaporé dans la nature depuis son exfiltration de Paris par des amis le lendemain des attentats. « Nous ne savons pas où il est », a avoué dimanche le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Le 16 novembre, sur la foi d’un renseignement, la police pense le trouver chez une famille du quartier bruxellois de Molenbeek décrite comme « pourvoyeuse de candidats au jihad », mais l’opération est un échec.

L’enquête a mis en lumière ses liens étroits avec le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques et tué le 18 novembre lors d’un assaut de la police à Sait-Denis près de Paris: originaires de Molenbeek et complices dans la petite délinquance, ils se connaissaient depuis plus de dix ans.

Soupçonné d’avoir aussi eu un rôle de premier plan, Mohamed Abrini, autre Belgo-Marocain vu en compagnie d’Abdeslam deux jours avant et sans doute la veille des tueries, fait également l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Les enquêteurs recherchent en outre deux hommes, suspectés de complicité, contrôlés début septembre en Autriche avec Abdeslam, en possession de faux papiers aux noms de Samir Bouzid et Soufiane Kayal.

Ces quatre hommes ont-ils gagné la Syrie ? Aucun élément ne vient étayer cette hypothèse à ce stade.

La Belgique, base arrière

Trois ceintures qui auraient pu servir à transporter des explosifs et des traces de produit chimique TATP ont été retrouvées dans un appartement loué sous une fausse identité à Bruxelles, confortant le scénario selon lequel les attentats du 13 novembre ont été préparés dans la capitale belge. Une empreinte de Salah Abdeslam y a été retrouvée. S’y est-il caché pendant sa fuite?

Dix hommes ont été inculpés en Belgique, dont neuf sont en détention provisoire, suspectés pour certains d’avoir aidé Abdeslam dans sa cavale. Un Belge, Ahmad Dahmani, soupçonné d’avoir participé aux repérages des cibles, est incarcéré en Turquie.

Deux personnes restent inculpées en France pour avoir fourni à Abaaoud un logement de repli de Saint-Denis dans la banlieue parisienne, mais ces délinquants sans envergure ne semblent pas suspectés d’avoir préparé ou participé aux attaques.

Les assaillants utilisaient plusieurs lignes téléphoniques, dont cinq pour le seul Salah Abdeslam, ce qui complique le travail des enquêteurs.

Les équipes se sont coordonnées en temps réel au téléphone lors des tueries, mais aussi avec une ou plusieurs personnes en Belgique. L’une d’elles a reçu un SMS envoyé près du Bataclan: « On est parti, on commence ».

Un portable belge, localisé sur plusieurs lieux des attentats ce soir-là, intrigue les enquêteurs. « A priori, il n’aurait pas été utilisé par un membre des commandos », selon une source proche de l’enquête.

Les enquêteurs peinent par ailleurs à remonter la trace des armes utilisées d’origine serbe, bulgare et chinoise.

Seuls six des neuf assaillants morts le soir des attaques ou lors de l’assaut policier contre l’appartement de Saint-Denis où ils s’étaient retranchés ont été identifiés.

Reste à mettre un nom sur deux des trois kamikazes du Stade de France, venus de Syrie avec de faux passeports dans la masse des migrants. Le troisième homme mort le 18 novembre à Saint-Denis, qui a probablement participé aux tueries, est en cours d’identification.

Au moins sept des auteurs sont passés par la Syrie. Comment ont-ils regagné l’Europe, notamment Abaaoud connu comme le loup blanc des services? Combien se sont mêlés aux réfugiés pour entrer dans l’espace Schengen? Questions sans réponse jusqu’à présent.

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