Une Syrienne dit avoir été libérée après un échange avec les Israéliens
Nihal al-Maqt est l'une des deux résidentes du Golan incarcérées en Israël pour incitation, qui était assignée à résidence chez elle après une peine de prison
Une des deux résidentes du plateau du Golan israélien incarcérées et impliquées dans un présumé accord d’échange de prisonniers entre Israël et la Syrie dit avoir été libérée sans condition de son assignation à résidence.
Israël et la Syrie négocient intensivement pour la libération d’une femme israélienne arrêtée par les autorités syriennes après son entrée par erreur à Qouneitra, dans le sud de la Syrie. La Syrie a demandé la libération de deux prisonnières, Nihal al-Maqt et Dhiab Qahmuz.
Al-Maqt a raconté à la télévision syrienne Al-Ikhbariya : « Je suis maintenant libre dans ma patrie. » Al-Maqt a été condamnée en 2017 par un tribunal israélien pour incitation.
Selon Al-Maqt, elle avait déjà été libérée de prison. Elle devait purger sa peine d’assignation à résidence dans des conditions très strictes.
« Si je sors un orteil de ma maison, ils peuvent m’arrêter et me remettre en prison », a expliqué Mme al-Maqt.
Plusieurs soldats sont venus chez elle et lui ont proposé de lever les restrictions si elle quittait Israël pour Damas, a affirmé Al-Maqt.
Al-Maqt dit qu’elle a refusé, demandant à être libérée sans condition et autorisée à rester dans le Golan – une demande, dit-elle, qui a été accordée.
Al-Maqt a déclaré au radiodiffuseur qu’elle saluait « le président Bashar al-Assad ».