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Virus : Des Israéliens parmi les passagers confinés dans le Diamond Princess

Les passagers ont été mis en quarantaine dans les cabines du bateau de croisière, au large de la côte du Japon, après la découverte de 10 personnes contaminées

Un petit bateau navigue aux côtés du navire de croisière Diamond Princess, qui a posé l'ancre au port de Yokohama, près de Tokyo, au Japon, le 4 février 2020 (Crédit : Eugene Hoshiko/AP)
Un petit bateau navigue aux côtés du navire de croisière Diamond Princess, qui a posé l'ancre au port de Yokohama, près de Tokyo, au Japon, le 4 février 2020 (Crédit : Eugene Hoshiko/AP)

Plusieurs Israéliens figurent parmi les milliers de personnes bloquées sur un bateau de croisière, au large de la côte japonaise, après l’évacuation opérée mercredi de dix personnes atteintes par le coronavirus meurtrier, alors que de nombreux passagers attendent avec anxiété leurs propres résultats de test.

Huit à quatorze Israéliens se trouveraient à bord du navire, ont fait savoir les médias en hébreu.

Les passagers du Diamond Princess seront confinés à l’intérieur de leurs cabines pendant quatorze jours maximum et un grand nombre d’entre eux ont exprimé leur inquiétude face à une possible pénurie de médicaments.

Nicole Ben David, qui se trouve sur le bateau en compagnie de sa mère, a fait savoir que ce que les voyageurs sont supposés faire – ou la date à laquelle ils pourront quitter le navire – restent pour le moment indéterminés.

Nicole Ben David, s’exprimant depuis le bateau de croisière Diamond Princess où elle a été placée en quarantaine aux côtés des autres passagers, au large des côtes japonaises, le 5 février 2020 (Capture d’écran/Ynet)

« Nous ne comprenons pas les informations transmises par l’équipage ou si nous sommes supposées rester dans notre cabine pendant quatorze jours », a déclaré Ben David au site d’information Ynet.

Elle ajoute que les membres d’équipage leur apportent de quoi se nourrir et que pour le moment, il leur a été ordonné de ne pas quitter leurs cabines.

Le ministère des Affaires étrangères a fait savoir dans un communiqué qu’il était en contact avec les familles des passagers se trouvant à bord du bateau et qu’il contrôlait « la situation par l’intermédiaire du consul à Tokyo » et avec son département pour les Israéliens qui se trouvent à l’étranger, a noté la Douzième chaîne.

« De ce que nous savons, les passagers israéliens ne figurent pas parmi ceux qui sont soupçonnés d’avoir contracté la maladie », a continué le ministère. « Tous les passagers se trouvent actuellement sous la responsabilité des autorités japonaises et de la compagnie de navigation ».

Quelque 3 700 personnes de dizaines de nationalités différentes se retrouvent coincées, pour au moins 14 jours, dans leurs cabines à bord d’un bateau de croisière au Japon après la découverte d’au moins 10 cas de coronavirus à bord.

Les autorités japonaises ont entrepris dès mardi de détecter d’éventuels cas de contamination sur ce bateau, le Diamond Princess, arrivé lundi soir près du port de Yokohama, au sud-ouest de Tokyo. Car un cas de coronavirus a été détecté à Hong Kong chez une personne qui s’était auparavant trouvée à bord.

Des tests ont été réalisés sur trois groupes de personnes à bord : ceux qui présentaient des symptômes suspects, ceux qui avaient débarqué durant l’escale à Hong Kong et ceux qui avaient été en contact avec le passager contaminé.

Des échantillons ont été prélevés sur 273 occupants du navire, a indiqué mercredi à des journalistes le ministre japonais de la Santé, Katsunobu Kato. Les résultats d’analyse de 31 de ces prélèvements sont disponibles pour l’heure, dont 10 se sont révélés positifs.

Les dix personnes testées positives ont été débarquées tôt mercredi et hospitalisées, a précisé M. Kato.

Le reste des passagers et membres d’équipage sont sommés de rester à bord pour environ 14 jours, a ajouté le ministre, en se référant au consensus des médecins selon lequel la période d’incubation du coronavirus est de deux semaines.

Pour éviter des infections supplémentaires à bord, les passagers ont reçu l’instruction de rester confinés dans leurs cabines pendant leur quarantaine.

« Jusqu’à hier (mardi, NDLR), on pouvait passer du temps dans les espaces communs et faire des activités, comme jouer au ping-pong. Mais depuis ce matin, nous ne sommes plus autorisés à quitter nos chambres », a déploré un passager japonais auprès de la chaîne de télévision NHK.

« J’ai essayé d’aller au restaurant ce matin pour le petit déjeuner mais on m’a dit : ‘S’il vous plaît, mangez dans votre chambre’. Donc j’ai attendu le service de chambre. Mais il n’est pas encore arrivé », a ajouté ce passager.

« Qu’est-ce que je vais faire pendant 14 jours dans une cabine ? Je peux seulement contempler la mer », a déclaré une passagère à TV Asahi.

Selon l’opérateur du bateau, Princess Cruises (société du groupe américain Carnival Corp), la moitié des 2 666 passagers du Diamond Princess sont des Japonais. M. Kato a précisé par la suite que des ressortissants de 56 pays différents se trouvaient à bord.

Princess Cruises a précisé que le bateau s’éloignerait des côtes japonaises pour « accomplir des opérations maritimes habituelles » telles que la production d’eau douce, avant de se rapprocher de nouveau du port de Yokohama pour « le ravitaillement en nourriture et autres fournitures ».

Pendant ce temps à Hong Kong, les 1 800 occupants d’un autre bateau de croisière, le World Dream, étaient aussi retenus à bord mercredi par les autorités locales pour passer des tests médicaux, après trois cas de coronavirus détectés chez de récents passagers du navire.

« Aucun passager ou membre d’équipage n’est autorisé à débarquer » tant que les autorités sanitaires locales n’auront pas donné leur feu vert, a expliqué mercredi Leung Yiu-hong, un responsable sanitaire hongkongais.

Plus de vingt pays ont confirmé des cas d’infection par le coronavirus. Cette pneumonie virale a déjà tué 490 personnes en Chine continentale, selon le dernier bilan quotidien de Pékin, qui a aussi fait état de plus de 24 300 contaminations dans le pays.

L’épidémie a amené l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer la semaine dernière une urgence sanitaire mondiale. De nombreux pays, dont le Japon, ont décrété des restrictions de voyages vers la Chine, où les autorités ont recours à des mesures draconiennes pour tenter d’endiguer la propagation du virus, comme le confinement de villes entières.

Sur le territoire japonais, 23 cas ont été confirmés pour le moment, dont des personnes évacuées de Wuhan (centre de la Chine), épicentre de l’épidémie. Ce chiffre n’inclut pas les dix personnes contaminées à bord du Diamond Princess.

Le Japon a déjà rapatrié 565 de ses ressortissants de Wuhan en affrétant trois avions la semaine dernière. Un quatrième vol est prévu et des discussions sont en cours pour que des étrangers, notamment des conjoints chinois de citoyens japonais, soient aussi admis à bord.

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