Israël en guerre - Jour 568

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Virus : Le bénévolat mobilise les étudiants pendant leur année sabbatique

Un travail bénévole sur les exploitations, dans les communautés et auprès des jeunes et des plus âgés offre une alternative aux étudiants des académies prémilitaires

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Les étudiants d'Eliav, programme préparatoire prémilitaire à proximité de Kiryat Gat, où ils mènent des activités de bénévolat dans les champs des agriculteurs pendant la crise du coronavirus (Autorisation : Dafna Novik)
Les étudiants d'Eliav, programme préparatoire prémilitaire à proximité de Kiryat Gat, où ils mènent des activités de bénévolat dans les champs des agriculteurs pendant la crise du coronavirus (Autorisation : Dafna Novik)

Cela fait longtemps que le bénévolat fait partie de la vie d’Amihud Zoldan, un étudiant de 19 ans d’Eliav, une académie prémilitaire connue sous le nom de mechina et située au Moshav Shekef, près de Kiryat Gat, dans le sud du centre d’Israël.

Dans le passé, il a travaillé avec des enfants atteints de cancer ou de paralysie cérébrale. Un parcours bénévole initié après des études compliquées au lycée, où il avait eu des démêlés avec la loi – il avait intégré ensuite un pensionnat aux règles strictes et rigoureuses.

Mais depuis l’émergence du COVID-19, les activités de bénévolat sont devenues un pilier de son existence et de la manière dont les étudiants à Eliav ont pu, malgré tout, rester ensemble.

Certains travaillent dorénavant dans des champs appartenant à des agriculteurs dans la communauté où se trouve la mechina ; d’autres créent des activités en ligne pour les familles ayant de jeunes enfants et d’autres encore assurent des livraisons de produits alimentaires et autres approvisionnements à Kiryat Gat, la ville voisine.

Tandis qu’il y a habituellement 40 étudiants, à la mechina, qui se partagent des caravanes, tous vivent maintenant et travaillent en groupes de neuf et de dix, respectant les directives émises par le gouvernement dans le contexte de la crise du COVID-19.

Amihud Zoldan, à droite, ramasse des fruits après que sa mechina prémilitaire s’est tournée vers les activités bénévoles dans un contexte de crise du coronavirus (Autorisation : Dafna Novik)

« On ne se voit pas avec les autres groupes parce que si l’un d’entre nous chope le coronavirus, au moins, on ne sera que dix à devoir se placer en quarantaine et pas trente », explique Zoldan. « Il y a aussi les familles avec lesquelles on est amenés à travailler, nos familles et les personnes âgées qui vivent avec certains – ça n’en est que plus dangereux », ajoute-t-il.

Alors que la majorité des programmes de mechina ont dû être interrompus jusqu’à une date indéterminée pendant la crise du COVID-19 parce que les modes de vie des académies et les arrangements pris pendant les études ne permettent pas la mise en œuvre des règles de distanciation sociale, certains ont pu se tourner vers le bénévolat, choisissant de vivre en plus petits groupes, occupant leurs propres logements ou des logements prêtés.

Ce processus ne cesse d’évoluer, selon Dafna Novik, à la tête d’Eliav. Les bénévoles, à Kiryat Gat, s’étaient demandés s’ils pourraient retourner chez eux voir leurs familles, pendant le week-end et pendant les fêtes, en raison de leur exposition possible à la maladie au cours de la semaine.

« Ils ont été amenés à s’interroger », explique Novik. « Ils font des activités bénévoles et c’est vrai que c’est important de se sentir en sécurité – mais on prend toujours des risques dans une situation d’urgence. C’est comme une guerre ».

Les étudiants d’Eliav, programme préparatoire prémilitaire à proximité de Kiryat Gat, où ils mènent des activités de bénévolat dans les champs des agriculteurs pendant la crise du coronavirus (Autorisation : Dafna Novik)

Quand le coronavirus a frappé le pays, les agriculteurs des moshav locaux ont eu besoin d’un coup de main supplémentaire, certains ouvriers palestiniens et thaï habituellement embauchés pour aider dans le travail de récolte n’étant pas autorisés à entrer dans le moshav.

« Les étudiants ne travaillent pas comme le font habituellement les ouvriers thaï », précise Novik. « Nous aidons dans les vergers parce que si les oranges ne sont pas ramassées, elles seront perdues ».

D’autres jeunes ont passé la fête de Pessah sur Zoom, organisant des activités pour les enfants du Moshav pendant toute la journée. La semaine dernière, ils ont préparé des cérémonies en ligne pour Yom HaZikaron et Yom HaAtsmaout.

« Je sens que cette période va initier un changement pour eux », continue Novik. « Alors qu’ils sont venus ici pour apprendre, cette période du coronavirus leur a fait comprendre que s’ils voulaient néanmoins continuer à apprendre des choses cette année, il fallait qu’il y ait un changement et qu’ils se lancent dans le bénévolat. Et on demande à ces jeunes qui sont réellement attachés les uns aux autres de rester dans des groupes séparés. C’est dur pour eux ».

Le bénévolat leur aura, en fin de compte, permis de rester dans le cocon de la petite communauté qu’ils forment depuis le mois de décembre dernier.

Certains étudiants de la Mechinat Eliav font du bénévolat dans la communauté pendant l’épidémie de coronavirus 2020, créant des activités sur Zoom pour les enfants ou livrant produits alimentaires et médicaments aux locaux (Autorisation : Dafna Novik)

« Je suis vraiment content d’être là, avec les autres, à faire ça », s’exclame Zoldan. « Les valeurs dont nous parlons tout le temps sur le fait d’être de bonnes personnes – là, c’est un test pour nous ».

« Et ça n’a pas moins de sens que d’apprendre. C’est un sentiment formidable de se lever tôt et de travailler dans les champs, de voir le sourire sur le visage de l’agriculteur, de savoir qu’on l’aide vraiment », continue-t-il.

Depuis le début de la crise, Novik a eu conscience qu’elle avait une responsabilité vis-à-vis de ses étudiants et qu’il fallait qu’elle leur offre les seules réponses appropriées face à la pandémie.

Elle n’a pas travaillé seule. Membre du Conseil conjoint des académies prémilitaires (Mechinot), elle a travaillé étroitement avec les ministères de la Santé, de l’Education et de l’Agriculture pour tenter de déterminer comment ces jeunes pourraient aider au mieux dans le contexte de cette crise.

« La situation toute entière a savonné la planche des mechinot, » dit Novik.

Les programmes prémilitaires consistent habituellement en des cycles d’études intensifs, en une formation au leadership et en une forme de travail de volontariat dans la communauté locale dans laquelle ils évoluent. C’est une année durant laquelle les étudiants, individuellement et collectivement, développent leurs propres identités et élargissent leurs horizons communautaires.

Le coronavirus a à la fois entravé et fait évoluer ce processus.

Il y a des tensions et des dissonances inhabituelles entre les besoins individuels et nationaux pendant cette pandémie, selon le rabbin Avia Rosen, à la tête de Natur, une mechina installée dans le sud du plateau du Golan, qui se consacre essentiellement aux études théologiques et philosophiques.

« Même si vous êtes placé en quarantaine, ce n’est pas à cause de ce qui vous est arrivé à vous, mais à cause des autres autour de vous », continue Rosen.

La mechina de Natur a été l’un des programmes à se tourner vers le bénévolat lorsqu’il s’est avéré clairement que le coronavirus allait bouleverser son calendrier habituel.

La mechina de Natur a été l’un des cent programmes préparatoires prémilitaires à se tourner vers le bénévolat pendant la crise du coronavirus 2020 (Autorisation : Sammy Wurtman)

« Je ne pense pas que l’année ait été interrompue mais elle a connu un changement d’orientation », explique Rosen, à la tête de Natur depuis huit ans. « L’atmosphère, finalement, n’a pas vraiment changé. Les étudiants n’ont pas le sentiment d’avoir perdu une année. Ils ont plutôt l’impression d’avoir pu soudainement avoir la chance de faire quelque chose de très différent ».

Le Conseil conjoint des Académies prémilitaires, qui regroupe cent mechinot, a aidé Natur à se tourner vers les activités de bénévolat, dit Rosen.

Le Conseil a organisé le déploiement de 700 étudiants dans plus de 40 exploitations agricoles de tout le pays, et réparti 150 volontaires au sein de quatre unités du Magen David Adom. 1 600 jeunes ont par ailleurs été envoyés pour donner un coup de main, à 50 endroits différents, à la distribution de colis alimentaires et de médicaments.

Une carte du conseil conjoint des académies prémilitaires qui montre où les étudiants ont été déployés pour des activités de bénévolat pendant la crise du coronavirus (Autorisation : Conseil conjoint des académies prémilitaires)

Au vu des problèmes connus dans le monde de l’agriculture à cause de la crise, il a été clairement établi qu’environ 30 % des récoltes pourraient être sauvées grâce à ces jeunes de 18 ans et que « ça a changé la donne du jeu », poursuit Rosen.

« Tout à coup, ces jeunes peuvent se dire : ‘J’ai aidé à cela’ – c’est concret, c’est sur le terrain. Et pour eux, c’est très significatif », ajoute-t-il encore.

Ce point de vue est partagé par de nombreux étudiants.

Ainsi, quand les étudiants retourneront à Natur, ils pourront comprendre qu’il peut y avoir un esprit de camaraderie même dans la récolte des fruits, clame Adele Nissim, une étudiante de cette académie prémilitaire.

Les huit dernières semaines ont été très dures pour Nissim – avec le deuil de sa grand-mère maternelle, qui est décédée soudainement des suites du coronavirus à New York. Sa mère n’a pas pu se rendre aux funérailles et elle a vécu sa Shiva seule, dans l’habitation familiale d’Elazar, au Gush Etzion.

Adele n’avait pas eu l’opportunité de travailler bénévolement avec ses amis de Natur à ce moment-là, mais elle prévoyait déjà de le faire après Pessah.

« Il y a une dimension méditative dans la récolte : Vous laissez aller vos pensées, vous y trouvez des idées dont vous vous saisissez alors que vous ignoriez totalement que ces pensées étaient seulement là », dit-elle.

Les étudiants de l’académie prémilitaire Natur font une pause dans leurs activités de bénévolat agricole pendant la crise 2020 de coronavirus (Autorisation : Sammy Wurtman)

Le volontariat, au quotidien ou de manière hebdomadaire, est une nouvelle réalité pour certains de ces étudiants en année sabbatique. Vivre dans la maison familiale, aux côtés des siens, en est une autre.

Shir Weinstein est retournée vivre avec ses parents à Jérusalem il y a quelques semaines, laissant derrière elle ses livres et ses effets personnels à la Midreshet Matat, programme d’études pour les jeunes femmes dans le nord d’Israël.

« C’est bizarre parce que je n’ai plus l’habitude de faire partie de la dynamique de la maison, je n’ai pas vécu ici toute l’année », dit-elle.

Weinstein vivait avec 30 jeunes femmes à la midrasha et elle a étudié, depuis le mois de septembre, la pensée juive tout en approfondissant le lien qu’elle entretient avec sa spiritualité.

Elle n’avait pas, de prime abord, entendu parler du coronavirus parce que son groupe se prêtait alors à une session de méditation silencieuse de trois jours – sans contacts téléphoniques ou autres le reliant à la vie extérieure.

Ce moment de méditation s’était achevé après le 3e scrutin en Israël, le 2 mars. Les élèves avaient immédiatement voulu être informées des résultats.

« Et tout le monde a dit : ‘Laissez tomber, maintenant, ce qui compte, c’est le coronavirus’, » raconte Weinstein.

Itai Klahr a également dû retourner chez ses parents lorsque le COVID-19 a fait son apparition et il a quitté son dortoir à l’université de Haïfa – où il est étudiant infirmier en première année dans le cadre du programme militaire de réserve académique Atuda de l’armée israélienne.

Depuis son retour au foyer familial, à Jérusalem, ce jeune garçon de 19 ans dort sur le canapé du bureau de sa mère. Cette dernière, pour sa part, donne des cours en ligne dans le cadre de l’enseignement à distance – ce qui lui prend l’essentiel de la journée.

« Ils ont donné mon lit », explique Klahr, qui est le plus âgé d’une fratrie de quatre. Ses jeunes frères et sœurs ont pris sa chambre lorsqu’il est parti à l’université.

« C’est difficile », clame-t-il.

Ses bons moments rien qu’à lui, en plus des cours en ligne qu’il suit quatre jours par semaine, sont les journées où il est bénévole au sein d’une unité du MDA (Magen David Adom), les services médicaux d’urgence israéliens.

Il avait commencé à travailler bénévolement pour le MDA lorsqu’il était au lycée et il intègre aujourd’hui ses équipes deux fois par semaine. Il apporte son aide en liaison avec les services d’ambulance et les dépistages au coronavirus.

« C’est très différent maintenant », note Klahr. « On passe beaucoup de temps à enfiler et à retirer les combinaisons de protection. Et je suis terrifié à l’idée de ramener le virus chez moi : mon père est asthmatique ».

Des secouristes du Magen David Adom. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Il y a eu d’autres changements au sein du Magen David Adom – où la majorité des bénévoles sont des mineurs de 15 à 18 ans à qui il a été interdit de travailler en raison de la présence de ce virus hautement contagieux.

« Avant le virus, le bénévolat, c’était quelque chose que je faisais si j’avais du temps », dit Klahr. « Maintenant, il y a des moments où, si je n’y vais pas, il n’y aura personne d’autre. Il y a quelque chose de l’ordre de la pression mais j’ai le sentiment d’avoir tellement de chance d’être en mesure de pouvoir apporter mon aide », clame-t-il.

Les pressions dues au coronavirus ont été nombreuses, indique Rosen, le directeur de Natur, mais les réactions et la volonté d’aider entraînées par la maladie ont permis d’alléger ces angoisses.

Le public israélien a répondu présent en achetant aux agriculteurs les récoltes qui n’ont pas pu être exportées vers l’Europe ou vendues aux hôtels et aux restaurants, note-t-il.

Les réactions des parents ont aussi aidé, selon Rosen et Novk. Ils ont été nombreux à continuer à payer les frais de scolarité et n’ont pas rechigné à l’idée que leurs enfants ramassent les fruits plutôt que d’étudier le Talmud.

« Il y a quelque chose dans l’atmosphère qui donne le sentiment que chacun d’entre nous est nécessaire », indique Rosen. « C’est le but du jeu ».

Et maintenant, même si la mechina est autorisée à reprendre son programme habituel, quelque chose « a changé dans son disque dur », continue Rosen.

« Cette idée d’être rassemblés sera différente », note-t-il. « Serons-nous cent personnes proches les unes des autres dans l’espace ou apprendrons-nous aussi à nous lier autrement ? Ce qu’a fait le coronavirus, c’est nous faire nous interroger sur l’identité, sur ce que sont nos préférences dans l’existence – et c’est important ».

A Natur, il y a des préoccupations philosophiques et plus pratiques – telles que savoir à quoi ressemblera l’enseignement au beit midrash, le centre d’études de la mechina, si les étudiants ont la permission d’y revenir.

Sammy Wurtman, 18 ans, étudiant de la mechina de Natur dans le sud du plateau du Golan, où il récolte bénévolement des fruits pendant la crise du coronavirus en 2020 (Autorisation : Sammy Wurtman)

Sammy Wurtman, étudiant à Natur, explique regretter profondément le beit midrash, qui est au cœur de son expérience à Natur. Il a concentré ses études sur la théologie et le film – participant à la havruta, étude quotidienne en duo avec un ami, aux côtés d’autres élèves qui travaillent sur une vaste gamme de sujets allant du Talmud aux mathématiques, en passant par la poésie et par l’histoire.

« C’est une année de découverte de l’identité à travers l’étude », continue Wurtman qui, initialement, ne prévoyait pas d’intégrer une mechina mais qui est tombé amoureux du programme lorsqu’il en a pris connaissance.

« Il y a un équilibre entre liberté et responsabilité », précise-t-il. « On nous donne beaucoup de liberté pour que nous prenions nos responsabilités ».

Aujourd’hui, sa responsabilité est de se lever à 5 heures 30 du matin pour récolter des fruits. Il passe ses après-midis sur Zoom il suit les cours donnés par les enseignants de Natur.

Pour certaines mechinot, néanmoins, l’année s’est achevée abruptement avec l’arrivée du virus.

La moitié des 63 étudiants de la mechina Hartman, à Jérusalem, ont dû retourner chez eux, aux Etats-Unis, lorsque l’épidémie a fait son apparition. Le programme est constitué d’Israéliens et d’Américains et il vise à créer un groupe pluraliste formé de personnalités issues de milieux différents, un groupe qui pourra réfléchir à créer une nouvelle perspective de ce que signifie être Juif à notre époque contemporaine, selon Shira Ben-Shimon Schonfeld, qui dirige l’académie.

Tous travaillent dur pour créer une communauté de cohésion, explique Ben-Shimon Schonfeld. A la fin des neuf mois passés au sein de l’Etat juif, les étudiants israéliens partent aux Etats-Unis faire du bénévolat dans les camps d’été, où ils « sont invités à rejoindre une autre culture », ajoute-t-elle.

Cela ne sera probablement pas le cas cette année toutefois au vu de l’incertitude qui règne sur les transports internationaux et sur l’organisation des camps d’été.

Lorsque les règles de distanciation sociale émises dans le sillage de l’épidémie ont été imposées pour la première fois en Israël, les étudiants de la mechina Hartman avaient un week-end de congé. Les étudiants israéliens devaient ensuite, pour leur part, ne pas revenir dans leur dortoir de Jérusalem.

« C’est difficile dans une vie qui se veut communautaire », note Ben-Shimon Schonfeld.

Les étudiants américains avaient été divisés en plus petits groupes de dix et il leur avait été demandé de conserver la distanciation sociale de deux mètres. Lorsque le gouvernement avait renforcé les restrictions, les étudiants américains avaient dû repartir pour les Etats-Unis.

Avec le maintien des Israéliens dans leurs habitations familiales, il a été impossible pour la mechina d’atteindre ses objectifs, déplore-t-elle.

Pour le moment, l’académie se contente d’offrir un enseignement en ligne. Les étudiants israéliens intégreront l’armée dans sept mois et ils ont beaucoup de temps libre devant eux. Les Américains sont cloîtrés chez eux et à des milliers de kilomètres – à la fois de la mechina et des uns des autres. Ils se concentrent actuellement sur leur entrée à l’université, à l’automne.

« On va voir si on peut créer une forme de bénévolat pour donner un sens à tout ça », clame Ben-Shimon Schonfeld. « Nous voulons répondre à une réelle nécessité et ne pas nous contenter de faire quelque chose. Le bénévolat n’est vraiment pas dans notre domaine initial ».

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