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Yesh Atid réagit à la campagne de « provocation » contre la presse du Likud

'Vous êtes là pour la provocation — nous sommes là pour le changement' annonce la nouvelle affiche conçue de sorte à paraître collée sur celle du Likud dénonçant les journalistes

Raoul Wootliff est le correspondant parlementaire du Times of Israël

Une affiche de campagne de Yesh Atid au niveau de l'échangeur Glilot, en périphérie de Tel Aviv, critiquant la 'provocation,' conçue de sorte à sembler recouvrir une affiche du Likud visant les journalistes, le 25 janvier 2019. (Crédit : Yesh Atid)
Une affiche de campagne de Yesh Atid au niveau de l'échangeur Glilot, en périphérie de Tel Aviv, critiquant la 'provocation,' conçue de sorte à sembler recouvrir une affiche du Likud visant les journalistes, le 25 janvier 2019. (Crédit : Yesh Atid)

Les supports de campagne se multiplient dans le pays à l’approche du scrutin d’avril. Vendredi matin, le parti Yesh Atid s’en est pris à la récente démarche de campagne électorale du Likud en placardant une affiche dénonçant la « provocation » sur un panneau d’affichage du parti de Netanyahu, qui ciblait les journalistes ayant écrit sur les enquêtes impliquant le Premier ministre.

L’affiche initiale se trouvait au niveau de l’échangeur de Glilot sur la Route 5, non loin de Tel Aviv. Elle arborait les visages des journalistes Amnon Abramovich et Guy Peleg de Hadashot TV, Raviv Drucker de la Treizième chaîne, et Ben Caspit du quotidien Maariv, surmontés d’une phrase : «  Ils ne décideront pas  » — visiblement en référence aux élections du 9 avril. Elle ne mentionnait pas le Likud, mais le parti a reconnu plus tard en être à l’origine.

Sur l’affiche qui l’a remplacée on peut lire : « Vous êtes là pour la provocation — nous sommes là pour le changement ».

Elle semble collée par-dessus celle du Likud, mais comme l’a indiqué un porte-parole de Yesh Atid au Times of Israel, il s’agit d’un graphisme conçu dans cette optique et l’encart publicitaire a été acheté en toute légalité.

Une affiche de campagne du Likud montrant des journalistes (de gauche à droite) : Raviv Drucker, Guy Peleg, Amnon Abramovich et Ben Caspit, « Ils ne décideront pas. C’est vous qui déciderez » dans le centre d’Israël, 20 janvier 2019. (Crédit : Twitter)

Dans un communiqué, le parti d’opposition a fait savoir qu’il « ne resterait pas indifférent aux provocations du Premier ministre Benjamin Netanyahu menées ces derniers mois et qui ne font que s’intensifier depuis l’annonce des élections. »

Le slogan associé aux photos des journalistes fait apparemment référence à la décision en suspens du procureur général Avichai Mandelblit d’inculper ou non Netanyahu dans les affaires de corruption qui le visent. Il semble affirmer que les journalistes affichés tentent d’influencer illégitimement les résultats des élections.

Une page Facebook appelée « Ils ne décideront pas » a également été créée cette semaine. Des vidéos contenant des images des journalistes en question y ont été publiées accompagnées d’un texte affirmant que « si cela dépendait d’eux », Jérusalem serait divisée et l’ambassade américaine se situerait au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah.

« Netanyahu essaye de traîner le pays dans sa bataille pour la survie, mais les élections porteront sur la vraie vie. Il veut que l’on se concentre tous sur ses enquêtes et ses provocations, car il sait que si l’on s’intéresse au coût de la vie et aux temps d’attente dans les hôpitaux, il perdra », expliquait le communiqué de Yesh Atid.

« Venu personnellement superviser l’affichage » le n°1 du parti, Yair Lapid, a déclaré dans un message à l’attention de Netanyahu : « Bibi, nos enfants et nous devront vivre dans ce pays après toi. Arrête la provocation, arrête ! »

Se plaignant régulièrement d’être victime d’une « chasse aux sorcières » de la part des médias et des partis de gauche, Netanyahu a diffusé une vidéo samedi les accusant de faire pression sur Mandelblit pour qu’il l’inculpe « à tout prix ».

Dans une publication Facebook, il a ensuite attaqué le procureur général pour ce qu’il a décrit comme un « piège », en référence à la diffusion d’un portrait télévisé de Mandelblit. Il affirmait alors que les propos qu’y tenait le procureur général étaient « inédits » et l’accusait d’avoir ouvert des enquêtes contre lui sans preuves.

Alors que les rumeurs d’une mise en examen pour corruption de Netanyahu par Mandelblit, qui pourrait survenir le mois prochain, Netanayahu ne cesse de dépeindre cette décision comme une décision illégitime.

L’une des enquêtes concerne les cadeaux que Netanyahu aurait reçus de bienfaiteurs milliardaires, les deux autres portent sur des soupçons de contreparties que Netanyahu aurait accordées ou envisagé d’accorder en échange d’une couverture médiatique favorable.

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