3 films réalisés par des Israéliens en tête du classement du LA Times
‘Norman’ se hisse en tête de ce classement tandis que 'Le balcon des femmes' et 'Une semaine et un jour' sont salués par l'éminent critique de cinéma Kenneth Turan

LOS ANGELES – Trois films réalisés par des Israéliens ont été distingués dans le classement des films réalisé par le critique de cinéma de renom, Kenneth Turan, dans les pages du Los Angeles Times.
A Hollywood, peu de parutions dans les journaux sont examinées avec autant d’intensité que les critiques et les classements présentés dans le Los Angeles Times, ce qui a donné à cette liste publiée vendredi une importance très particulière pour les films et leurs réalisateurs respectifs.
Dans la section « Notre choix de film », la première place est ainsi revenue à « Norman » de Joseph Cedar, qui retrace les hauts – et les nombreux bas – d’un magouilleur new-yorkais à la petite semaine.
« Subtil, troublant, souvent sournoisement amusant et toujours inattendu », a écrit Turan, en ajoutant : « Cette étude de personnage délicate et romancée incarne ce que devrait être davantage le cinéma indépendant américain si un grand nombre des oeuvres proposaient des thèmes adultes réfléchis et gravitaient vers la nuance et la complexité ».
Le deuxième choix israélien sur la liste a été « le balcon des femmes » réalisé par Emil Ben-Shimon, qui se concentre sur un affrontement qui survient entre un rabbin orthodoxe strict et ses fidèles plus permissifs. Turan l’a jugé comme « une comédie dramatique chaleureuse et sans faux-fuyants, un exemple abouti de la réalisation cinématographique commerciale enracinée dans une connaissance persuasive des comportements humains ».
Enfin, une demie page du journal a été consacrée au premier film de fiction d’Asaph Polonsky intitulé « Une semaine et un jour » qui, parmi d’autres sujets improbables, se concentre sur un père coléreux, qui fait sa shiva après la mort de son fils décédé d’un cancer.
Le père forme une alliance invraisemblable avec le jeune toxicomane – interprété par Tomer Kapon – qui approvisionnait son défunt fils en marijuana.
« ‘Une semaine et un jour’ conserve un équilibre impeccable entre l’absurdité et la tristesse, la comédie et la tragédie’, a observé Turan. « Toujours plus scandaleux, mais toujours plausible, il applique son sens de l’humour noir et impitoyable à une situation très particulière (à savoir la shiva) ».
Cedar et Polonsky sont nés tous les deux aux Etats-Unis mais se sont installés en Israël avec leurs parents lorsqu’ils étaient très jeunes.