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930 personnes venant de France impliquées dans le djihad en Irak et Syrie

Selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, 60 femmes seraient sur place

A Kfar Nabeul, des civils protestent contre l'influence croissante dans leur ville du groupe djihadiste Front al-Nosra. (photo: Eliyahu Kamisher)
A Kfar Nabeul, des civils protestent contre l'influence croissante dans leur ville du groupe djihadiste Front al-Nosra. (photo: Eliyahu Kamisher)

Neuf-cent trente personnes venant de France sont actuellement impliquées dans le djihad en Irak et en Syrie, a annoncé le ministre français de l’Intérieur français Bernard Cazeneuve à l’hebdomadaire Le Journal du Dimanche.

« 930 ressortissants français ou étrangers résidant habituellement en France sont aujourd’hui impliqués dans le djihad en Syrie et en Irak », a-t-il déclaré.

Selon le ministre, « 350 sont sur place, dont 60 femmes. Environ 180 sont repartis de Syrie et 170 sont en transit vers la zone ». « 230 ont exprimé des velléités de départ. A ce total de 930 s’ajoutent 36 personnes décédées là-bas », a-t-il précisé.

En France, un récent rapport parlementaire faisait état d’environ 950 personnes impliquées avec le décompte suivant : 350 sur place, 150 en transit, 180 de retour, 220 avec des velléités de départ.

Concernant les départs évités ces derniers mois à la suite de la mise en place de la plate-forme de signalement –un numéro de téléphone ‘anti-djihad’ ouvert pour les familles craignant un départ d’un de leurs membres– au printemps dernier, Bernard Cazeneuve a indiqué qu' »au moins 70 départs » ont pu être évités sur « 350 signalements, dont 80 mineurs et 150 femmes ».

Interrogé sur les évènements racontés par les djihadistes français à leur retour, le ministre de l’Intérieur a déclaré que « certains revendiquent ce qu’ils ont fait et se disent prêts à repartir.

D’autres, détruits par la violence et toutes les exactions auxquelles ils ont assisté ou participé, expliquent, au contraire, ne plus vouloir s’engager ».

« D’autres encore prétendent être partis dans un but humanitaire alors que nous disposons d’informations sûres prouvant qu’ils ont combattu dans les rangs djihadistes », a-t-il souligné.

Concernant la trajectoire de Mehdi Nemmouche – le tueur présumé du Musée juif de Bruxelles, inculpé en Belgique pour « assassinats dans un contexte terroriste » -, le ministre français a déclaré que « la perversité du système terroriste djihadiste fait qu’il n’est pas obligatoirement nécessaire de recevoir une mission pour qu’un acte terroriste soit commis ».

« Lorsque des gens sont psychologiquement détruits par la fréquentation quotidienne de la violence extrême, des décapitations ou autres actes de barbarie, toutes leurs digues morales tombent, tous leurs repères sont anéantis », a ajouté le ministre.

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