Israël en guerre - Jour 398

Rechercher

À Tel Aviv et Jérusalem, des manifestants exigent du « cabinet de la mort » un accord sur les otages

"Pas de renaissance sans accord" disent-ils, en référence au nouveau nom de guerre souhaité par le Netanyahu ; à l'occasion de Kippour les manifestants aux otages de les pardonner

Des familles d'otages et leurs sympathisants demandent au gouvernement de conclure un accord pour libérer leurs proches, à Tel Aviv, le 10 octobre 2024. (Crédit : Pro-Democracy Protest Movement/Danor Aharon)
Des familles d'otages et leurs sympathisants demandent au gouvernement de conclure un accord pour libérer leurs proches, à Tel Aviv, le 10 octobre 2024. (Crédit : Pro-Democracy Protest Movement/Danor Aharon)

Les familles d’otages et leurs sympathisants se sont rassemblés jeudi à Tel Aviv et à Jérusalem pour réclamer un accord pour la libération de leurs proches et ont protesté contre ce qui, à leurs yeux, témoigne du manque de détermination du gouvernement à parvenir à un accord.

Les manifestants ont marché de la place Habima à la base militaire de Kirya en brandissant diverses banderoles contre le gouvernement. Sur l’une d’entre elles, on pouvait lire « Abandonnés depuis un an, pas de renaissance sans accord », en référence au nouveau nom de guerre souhaité par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à savoir « La guerre de la renaissance » au lieu de « Épées de fer ».

Les manifestants ont également brandi des pancartes demandant la fin de la guerre dans la bande de Gaza et qualifiant plusieurs ministres, dont Netanyahu, de membres du « cabinet de la mort », critiquant leur opposition permanente à un accord, jugé fatal pour les captifs.

À Jérusalem, des manifestants se sont rassemblés devant la Grande Synagogue et ont lu les noms des otages. En cette veille de Kippour, le jour juif de l’expiation, ils ont imploré leur pardon de n’avoir pas réussi à obtenir leur libération.

Les pourparlers en vue d’un accord sur les otages sont dans l’impasse depuis plusieurs mois. Le Hamas exigeant un retrait complet de l’armée de Gaza et la fin définitive de la guerre, tandis qu’Israël refuse tout accord qui permettrait au groupe terroriste de conserver le contrôle de la bande de Gaza et de reconstituer sa puissance militaire.

Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, aurait récemment repris contact avec les médiateurs qataris, après plusieurs semaines de silence, au prétexte qu’Israël n’était pas intéressé par la conclusion d’un accord ; il ne semble toutefois pas avoir assoupli sa position.

Des manifestants lisent les noms des otages détenus à Gaza, devant la grande synagogue de Jérusalem, le 10 octobre 2024. (Crédit : Pro-Democracy Protest Movement/Orna Kupferman)

Le conseiller de la Maison Blanche pour le Proche-Orient, Brett McGurk, a indiqué mercredi que Sinwar était toujours le principal décideur du groupe terroriste et qu’il se cachait probablement dans un tunnel souterrain de Gaza entouré d’otages.

97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier se trouveraient toujours à Gaza, y compris les dépouilles d’au moins 34 d’entre eux, dont la mort a été confirmée par Tsahal.

Le Hamas a libéré 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages avaient été libérées auparavant. Huit otages ont été sauvés vivants par les troupes, et les corps de 37 otages ont également été retrouvés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée alors qu’ils tentaient d’échapper à leurs ravisseurs.

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande en 2014 et 2015, ainsi que les dépouilles de deux soldats de Tsahal tués en 2014.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.