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Les victimes du 7 octobre

Adi Baharav, 62 ans : un agent de sécurité aguerri parti défendre son kibboutz

Assassiné alors qu'il luttait contre l'invasion de Netiv HaAsara par le Hamas, le 7 octobre 2023

Adi Baharav, assassiné alors qu'il luttait contre l'invasion de Netiv HaAsara par le Hamas le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)
Adi Baharav, assassiné alors qu'il luttait contre l'invasion de Netiv HaAsara par le Hamas le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Adi Baharav Rabinovitz, 62 ans, originaire du kibboutz Netiv HaAsara, a été tué le 7 octobre alors qu’il luttait contre l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas sur son kibboutz.

Membre de l’équipe de sécurité locale de la communauté, Adi a été reconnu à titre posthume comme soldat tombé au combat avec le grade de capitaine dans les réserves.

Alon Keren, un autre membre de l’équipe locale de premiers secours dont le fils, Tal Keren, a été assassiné ce jour-là sur la plage de Zikim, a raconté au micro de Ynet qu’il était parti ce matin-là pour défendre la communauté et qu’il avait rapidement rejoint Adi.

« Nous avons continué à nous battre et à passer entre les maisons du kibboutz, y compris en combattant les terroristes qui s’étaient réfugiés dans la maison de Gil Taasa et Bilha et Yakov Inon », a déclaré Alon.

« À un certain moment, Adi a été tué par une grenade que l’un des terroristes a lancée dans notre direction, près de la maison de Shlomi et Ayelet Molcho », a-t-il ajouté.

Adi a été enterré le 17 octobre à Kochav Michael. Il laisse derrière lui ses deux enfants, Hila et Nadav, sa compagne, Efrat, et ses frères et sœurs, Amira et Oz.

En décembre 2024, Adi a été de nouveau enterré à Netiv HaAsara.

Né à Ashkelon, Adi a grandi à Kochav Michael, une petite ville non loin d’Ashkelon. Il avait du mal à se concentrer en classe, mais étant autodidacte, il a appris par lui-même les matières qui l’intéressaient. Il était opiniâtre et toujours en quête d’aventure, selon ses proches. Roux dans sa jeunesse, il aimait la nature et le plein air et possédait même un cheval, Paz, qu’il montait pour se rendre à l’école.

Après avoir terminé ses études, Adi s’est enrôlé dans l’armée israélienne et a servi dans la brigade des parachutistes en tant qu’officier de liaison d’artillerie. Une fois démobilisé, il a suivi une formation auprès de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet et a travaillé comme agent de sécurité pour El Al pendant de nombreuses années, vivant notamment pendant un certain temps en Suisse, où ses deux enfants sont nés. Il a également servi dans la réserve pendant de nombreuses années et a été impliqué pendant des décennies dans des activités de sécurité.

Efrat et Adi se sont rencontrés après le divorce de ce dernier et se sont rapidement mis en couple. Adi a emménagé chez elle à Netiv HaAsara il y a plus de quinze ans, et ils ont réuni leurs familles. Ils aimaient voyager en Israël avec leurs enfants, profiter de la nature, en particulier de son sud bien-aimé, et Adi a toujours aimé cuisiner et nourrir les autres.

Sa sœur, Amira, a écrit sur Facebook à l’occasion du premier anniversaire de sa mort : « Mon cher frère, l’amour de ma vie – cela fait un an que les larmes coulent à flots. »

« Une année remplie de douleur dans mon cœur, une année de nostalgie constante », a-t-elle ajouté.

« Il ne se passe pas un jour sans que je ne ressente ton absence. »

La compagne d’Adi, Efrat, a écrit avant Yom HaZikaron 2024 que « la vérité est que je n’ai pas besoin d’un jour pour me souvenir de toi. Tu es présent et apparais dans ma vie tous les jours ».

« Parfois, c’est dans une chanson qui passe à la radio, parfois c’est quelqu’un dans une voiture qui passe et qui te ressemble trait pour trait, et parfois même dans un rêve où j’ai eu le privilège de rêver de toi », a poursuivi Efrat.

« Tu mérites tellement que les gens t’honorent et se souviennent de toi, même dans des endroits où tu ne t’es jamais rendu. Après tout, dans chaque nouvel endroit que tu visitais, tu parvenais à établir un lien avec tout le monde, si bien que les anecdotes commençaient à s’enchaîner sans interruption. »

Dans un message publié un an après son meurtre, Efrat a écrit : « Je vois ton empreinte à travers tes enfants, Hila et Nadav, que tu as façonnés à ton image. Et à travers mes garçons, Omer et Assaf, qui ont grandi et ont adopté tes valeurs, ta personnalité et tes talents culinaires. Tu resteras à jamais dans nos cœurs, jusqu’à la fin de nos jours sur cette merveilleuse et terrible Terre. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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