Israël en guerre - Jour 338

Rechercher

Après de vives critiques, El Al bloque ses prix vers 4 destinations jusqu’à fin 2024

Le ministre de l'Économie Nir Barkat a conclu un accord avec le transporteur national, accusé de pratiquer des hausses de prix inadmissibles et injustifiées en pleine guerre

Un avion de la compagnie El Al arrivant en provenance de France, à l'aéroport Ben Gurion, près de Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Un avion de la compagnie El Al arrivant en provenance de France, à l'aéroport Ben Gurion, près de Tel Aviv, le 1er août 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Alors que de nombreuses compagnies aériennes annulent des vols vers Israël en raison de la situation sécuritaire, et que le transporteur israélien El Al a été accusé de pratiquer des hausses de prix inadmissibles et injustifiées en pleine guerre, le ministre de l’Économie Nir Barkat a conclu ce mercredi un accord avec le transporteur national pour bloquer les prix des billets vers quatre destinations jusqu’à la fin de l’année.

Ces quatre destinations, qui serviront de plaques tournantes pour les vols à destination et en provenance d’Israël, sont Larnaca, Athènes, Vienne et Dubaï. Les vols vers ces aéroports seront renforcés et les touristes disposeront d’un grand nombre de vols de correspondance à partir de ces aéroports.

La firme El Al – l’une des seules compagnies aériennes commerciales qui dispose, à bord de ses avions, d’une technologie de défense antimissile – s’est imposée comme étant l’option la plus fiable.

Le prix fixe d’un billet aller-retour pour Larnaca sera de 750 shekels ; pour Athènes, de 1 115 shekels ; pour Vienne, de 1 300 shekels ; et pour Dubaï, de 1 300 shekels.

Ces prix concernent les billets LITE en classe économique. El Al a estimé qu’environ 80 000 sièges de ce type seront disponibles jusqu’à la fin de l’année 2024, selon un communiqué.

En échange du blocage des prix des billets, El Al ne se verra pas imposer une taxe sur les bénéfices exceptionnels qu’elle aurait réalisés au cours de l’année écoulée en raison de la guerre, a rapporté le site d’information Walla, sans citer de source.

Le ministre de l’Économie Nir Barkat assistant à un vote sur le budget de l’État au plénum de la Knesset, à Jérusalem, le 13 mars 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le bureau de Barkat a refusé de commenter l’information.

Le transport aérien a été maintes fois ébranlé par la guerre à Gaza et l’escalade des tensions régionales. À la suite du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël, la plupart des compagnies aériennes étrangères ont interrompu leurs vols. Le service a repris progressivement au cours des mois suivants, mais a été de nouveau interrompu lorsque l’Iran a lancé une attaque directe de drones et de missiles sur le pays en avril.

Certains transporteurs avaient alors repris leurs liaisons, mais beaucoup ont à nouveau fermé leurs lignes ces dernières semaines, craignant une nouvelle attaque iranienne.

Le 12 août, le premier groupe de transport aérien européen Lufthansa a annoncé qu’il prolongeait jusqu’au 21 août inclus sa décision d’éviter les espaces aériens iranien et irakien face aux risques d’embrasement au Moyen-Orient.

Le groupe (Lufthansa, Eurowings, Austrian, Swiss…) a invoqué à nouveau « son analyse actuelle de la sécurité » au Moyen-Orient.

Plusieurs autres compagnies aériennes ont aussi récemment modifié leurs dessertes dans la région.

Air France et Transavia continuent d’opérer entre la France et Tel Aviv.

De manière générale, les compagnies aériennes ont suspendu à plusieurs reprises leurs vols en direction du Moyen-Orient depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël.

Des passagers à l’aéroport international Ben Gurion, le 1er août 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Les suspensions se sont accentuées depuis l’assassinat le 31 juillet du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, imputée à Israël, et la mort le 30 juillet du chef de la branche armée du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Fouad Shukr, à Beyrouth, revendiquée par Israël.

Israël a insisté sur le fait que son espace aérien était sûr et qu’il le fermerait si le besoin s’en faisait sentir. Les compagnies aériennes israéliennes ont poursuivi leurs activités comme d’habitude.

Sur certains itinéraires, El Al est devenue la seule option pour les voyageurs israéliens. Même lorsqu’il en existe d’autres, elle est actuellement considérée par beaucoup comme l’option la plus stable et la plus fiable.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.