Israël en guerre - Jour 568

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Au concours européen de la chanson juive, Israël est toujours gagnant

La fierté juive est au cœur de Jewrovision, qui a eu lieu dimanche à Milan pour la 19e année consécutive

Aperçu du concours allemand de Jewrovision à Munich, Allemagne, 2 mars 2013. (Lennart Preiss/Getty Images)
Aperçu du concours allemand de Jewrovision à Munich, Allemagne, 2 mars 2013. (Lennart Preiss/Getty Images)

AMSTERDAM (JTA) – Chaque printemps, le concours télévisé Eurovision de la chanson captive le continent d’une manière que les non-initiés ne pourront jamais comprendre.

Sorte d’olympiade pour la pop patriotique, l’Eurovision ne pourrait susciter l’intérêt des Juifs en dehors de l’Europe, par exemple, que lorsque le concurrent israélien est un concurrent fort – comme « Toy » , le numéro peu orthodoxe de cette année de Netta Barzilai.

Mais alors que la fierté juive n’est qu’un élément secondaire du concours Eurovision de 180 millions de dollars, elle est au centre de Jewrovision – une version juive du concours Eurovision qui a eu lieu dimanche à Milan pour la 19e année consécutive.

Environ 200 jeunes de 10 pays ont participé à l’événement, organisé pour la jeunesse juive européenne par le mouvement international du Bnei Akiva.

La chanson gagnante du Jewrovision 2018 était « Am Echad », qui signifie « Un peuple » en hébreu – chantée par le groupe allemand Krefeld.

La chanson gagnante était un mélange de deux autres morceaux : « Rise » de Katy Perry et « We’re All in this Together » de « High School Musical ». Mascha Brosius, à la tête du Bnei Akiva à Krefeld, en a co-écrit les paroles.

Mais cette chanson était en concurrence acharnée avec Emma Schipper, 13 ans, d’Amsterdam, qui s’est classée deuxième avec une chanson en hébreu intitulée « ‘Halom » (rêve). Elle parle des interventions de Dieu pour sauver le peuple juif. Elle a choisi une ballade lente de type R&B pour montrer la polyvalence de sa voix métallique et pleine de corps.

Schipper fréquente le seul lycée juif d’Amsterdam et étudie la musique avec deux professeurs israéliens. L’an dernier, elle a participé aux auditions de  « The Voice Kids » dans son pays, se produisant avec sa sœur dans le duo Emma & Laila. Elles n’ont pas gagné, en partie parce que le juge Marco Borsato pensait que I’une d’entre elles – il n’a pas précisé laquelle – n’était pas à la hauteur.

Bien que l’art du spectacle soit important pour les organisateurs et les juges du concours, il est en secondaire par rapport à l’objectif réel du concours Bnei Akiva Jewrovision : fournir un point de rencontre pour les jeunes adolescents juifs issus de petites communautés juives souvent isolées et confrontées à un problème d’assimilation.

Jewrovision participants in Germany this weekend. (Photo credit: Courtesy)
Participants à Jewrovision en Allemagne, 2012. (Crédit photo : Courtesy)

« C’est chaque fois plus excitant de voir des candidats de tant de pays d’Europe monter sur scène et chanter leur lien avec l’État d’Israël », a déclaré Roi Abecassis, directeur du mouvement World Bnei Akiva. « Ce concours est une occasion inestimable de découvrir le point de vue des jeunes en Europe qui sont liés à la tradition juive » et à Israël.

Le Bnei Akiva n’est pas la seule organisation juive qui a décidé d’exploiter le pouvoir de la chanson pour connecter les communautés. En février, le Conseil central des Juifs d’Allemagne a organisé à Dresde son 17e concours consécutif de chants juifs, bien que ce concours s’adresse principalement aux candidats d’Allemagne.

L’un des favoris du concours de Milan venait de l’une des plus petites communautés juives d’Europe. Eden Avidan, 13 ans, a participé à divers concours nationaux en Finlande, dont l’année dernière où elle a remporté la deuxième place.

« La chanson que j’ai chantée dans le concours [Jewrovision] concernait Jérusalem, une ville que j’aime beaucoup », a-t-elle dit. Les paroles décrivent la capitale israélienne comme un « lieu calme et chargé d’histoire ».

Face à une compétition aussi aguerrie, il est facile de comprendre pourquoi Micha Guskin, 16 ans, de Zurich, en Suisse, craignait un peu de se produire à Milan. Contrairement à Avidan et aux Schippers, c’était sa première vraie performance – si l’on fait abstraction de ses performances liturgiques, dans la synagogue qu’il fréquente. Il a commencé à y diriger des prières il y a quelques années en reconnaissance de ses talents en art liturgique.

Mais il l’a fait, en chantant « Israël est notre maison », une chanson sur le pays comme « une source de fierté », a-t-il dit.

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