Bahreïn : défier l’Iran est plus urgent que le conflit israélo-palestinien
À la conférence de Varsovie sur le Moyen-Orient, le ministre des Affaires étrangères bahreïni estime que contrer l'Iran prime sur le conflit entre Israël et Palestiniens
Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël
VARSOVIE, Pologne — Mercredi, Khaled ben Ahmed al-Khalifa, le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn, a déclaré que défier l’hostilité de l’Iran était plus urgent que la résolution du conflit israélo-palestinien.
« Nous avons grandi en considérant le conflit israélo-palestinien comme le problème le plus important » qui doit être « réglé, d’une façon ou d’une autre, » a-t-il déclaré lors du gala d’ouverture de la conférence de Varsovie sur le Moyen-Orient.
« Mais plus tard, nous avons vu un plus gros problème apparaître, plus toxique, le plus toxique de notre histoire, qui a émergé de la la République islamique,” a-t-il argué, d’après une vidéo de l’événement envoyée aux journalistes israéliens par le service de presse du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Si l’Iran ne se livrait pas à des activités néfastes dans la région, « nous serions plus proches d’une résolution du problème avec Israël aujourd’hui, » a ajouté lé ministre bahreïni, sous le regard de Netanyahu.
« C’est un grand défi qui nous empêche d’avancer où que ce soit aujourd’hui, en Syrie, au Yémen, en Irak, où que ce soit. »
Lors du même événement, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyan, que les attaques israéliennes contre des cibles iraniennes en Syrie étaient justifiées.
« Toute nation a le droit de se défendre, lorsqu’elle est menacée par une autre nation, oui, » a-t-il affirmé en réponse à une question du modérateur, l’ancien négociateur américain pour la paix au Moyen-Orient Dennis Ross, au sujet des frappes israéliennes en Syrie.