Barak Davidi, 28 ans : ce grand supporter du Maccabi Tel Aviv était un être unique
Assassiné par des terroristes du Hamas alors qu'il fuyait le festival de musique Supernova le 7 octobre
Barak Davidi, 28 ans, originaire de Holon, a été assassiné par des terroristes du Hamas alors qu’il tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.
En quittant le site du festival, Barak s’était réfugié dans un abri anti-bombes situé en bord de route, près du kibboutz Alumim. C’est là que lui et une vingtaine d’autres personnes ont été assassinés lorsque le Hamas a lancé des grenades dans l’abri et ouvert le feu sur eux.
Aucun membre de sa famille ne savait qu’il s’était rendu à la rave et ils l’ont cherché désespérément toute la journée. Sa voiture a été retrouvée à Netivot, où un membre de la famille a découvert trois corps à l’intérieur, mais aucun d’entre eux n’était celui de Barak. Ses proches ont alors reconstitué ses déplacements et ont réalisé qu’il avait abandonné sa voiture près de l’abri et que d’autres festivaliers l’avaient prise pour tenter de s’enfuir.
Barak a été enterré à Holon le 13 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Nitza et Herzl, et ses demi-frères et sœurs aînés, Tami, Sharona, Avi et Tomer.
Sa famille raconte qu’il était un joueur de football très doué qui, dans sa jeunesse, avait joué comme arrière gauche dans une équipe locale, et qui était aussi un fan invétéré de l’équipe Maccabi Tel Aviv.
Le jour de son 29e anniversaire, Keren, la cousine de Barak, a écrit sur Facebook combien ils avaient espéré « que tu franchisses la porte avec ton sourire et que tu nous dises ‘tout va bien, je suis là' ».
« Je n’ai aucun doute sur le fait que tous les anges là-haut te célèbrent – tu étais unique en ton genre et tu le seras toujours ! Un enfant exceptionnel, qui aimait tout le monde et était aimé de tout le monde. Nous nous souviendrons de toi dans nos cœurs pour toujours », a écrit Keren.
Le jour de son anniversaire, son ami Daniel Mekhtiev a également écrit sur Facebook qu’au lieu d’avoir 29 ans, « tu auras 28 ans pour toujours ».
« Tu étais mon meilleur ami et bien plus que cela, tu représentais un modèle incroyable d’humanité, de comportement – ta gentillesse, ta générosité, ton rire, ton émotion, ton intérêt pour tout le monde, y compris ceux que tu venais de rencontrer, c’est ce qui te rendait unique, et tu resteras spécial pour toujours », a-t-il écrit.
Ahuva, la tante de Barak, a demandé sur Facebook : « Comment Dieu a-t-il pu permettre que tu nous quittes si tôt – un garçon bon et modeste, beau, une âme pure… il semble que Dieu doit avoir besoin de toi là-haut ».
Son ami, Sharon Ross, a déclaré à la presse locale que Barak « était la personne la plus heureuse de notre équipe, la plus drôle et celle qui avait le plus grand cœur ». Sur le camion qu’il conduit pour se rendre au travail, Ross a accroché une immense affiche de Barak, avec les mots « Barak Davidi, dance forever, our angel » (Barak Davidi, danse pour toujours, notre ange). Il a ajouté que « nous oublions souvent les gens rapidement et je voulais que l’on se souvienne de lui ».
Sur un site commémoratif destiné aux supporters du Maccabi Tel Aviv, Sharona, la sœur de Barak, a écrit que depuis son plus jeune âge, il était « un enfant aimé et heureux, d’une générosité infinie envers tout le monde, drôle, qui rassemblait toujours tout le monde et unissait famille et amis. »
Elle a noté que même si elle soutenait une équipe adverse, c’est toujours ensemble qu’ils allaient assister aux matchs et poursuivaient leur querelle bon enfant, « mais à la fin, il disait toujours : ‘Je finirai bien par te faire asseoir dans les gradins du Maccabi' ».
Notre Barak, écrit-elle, « tu nous as quittés trop tôt et tu as laissé une énorme cicatrice dans nos cœurs à tous – tes parents, tes frères et sœurs, tes nièces et neveux, tes amis et tous ceux qui t’ont connu. Aujourd’hui, il ne nous reste plus qu’à te perpétuer ton souvenir partout où nous le pouvons, et nous te promettons que nous le ferons toujours. »
« Danse à tout jamais, notre ange, tu resteras à jamais dans nos mémoires. »