Bennett défend Shaked impliquée dans un scandale sexuel dans le monde judiciaire
Le ministre a déclaré que la co-dirigeante de son nouveau parti restera en poste tant qu’il sera nécessaire de poursuivre la réforme de la justice
Dimanche, Naftali Bennett, ministre de l’Education, a défendu la ministre de la Justice Ayelet Shaked contre des critiques récentes sur un scandale de corruption impliquant un de ses puissants alliés du Comité judiciaire des Nominations. Il a promis que la co-dirigeante son parti HaYemin HaHadash continuera à diriger le ministère pendant des années à venir.
Des personnalités de l’opposition ont attaqué Shaked la semaine dernière, l’accusant d’avoir mis en place un « environnement toxique » dans le système juridique après que l’on a appris qu’Efi Nave, chef de l’Association du barreau Israël, aurait aidé à faire nommer une juge femme en échange de faveurs sexuelles, et aurait essayé de promouvoir un juge homme en échange de sexe avec la femme du juge.
« Au cours des derniers jours, de puissantes forces politiques de gauche se sont associées pour attaquer la ministre de la Justice Ayelet Shaked. Ils l’ont identifiée comme étant la seule qui a eu le courage de changer le système juridique après 40 années des nominations de juges en comité fermé, a déclaré Bennett. Ayelet est arrivée, et a réalisé des changements avec détermination, courage et sagesse ».
« L’attaque qui vise Shaked sert uniquement à renforcer une chose. Le parti HaYemin HaHadash s’assurera qu’Ayelet Shaked continuera à servir comme ministre de la Justice pour quatre années supplémentaires afin de mener à bien la révolution judiciaire qu’elle conduit », a promis Bennett.
Shaked a été accusée par des opposants d’avoir aidé Nave à renforcer son pouvoir au sein du comité afin de promouvoir ses propres intérêts politiques (à l’instar de la ministre, Nave défend des positions conservatrices sur l’autorité judiciaire), et elle lui aurait permis d’abuser de son pouvoir.
Bennett a fait écho aux remarques formulées par Shaked jeudi dernier au séminaire de l’Association du barreau sur la loi juive à Jérusalem, où elle a déclaré que les accusations étaient « de fausses attaques et des mensonges ».
Rejetant les appels à démissionner, Shaked a dit qu’elle continuerait à servir comme ministre de la justice après les élections en avril, pour « quatre années supplémentaires, jusqu’à ce que je mène à bien la révolution que j’ai commencée ».