Bernard Cowan, 57 ans : Écossais-Israélien, amateur de plongée et de voyages
Assassiné au kibboutz Sufa, le 7 octobre 2023
Bernard Cowan (Cohen), 57 ans, qui possédait la double nationalité écossaise et israélienne, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas au kibboutz Sufa le 7 octobre.
Originaire de Glasgow, Bernard s’était installé en Israël à l’adolescence et était tombé amoureux du pays. Selon sa famille, il avait été stationné près de Sufa pendant son service militaire, où il avait rencontré sa future femme, Margaret, et où ils s’étaient installés et ont eu trois enfants.
Son neveu, Guy Cowan, a écrit sur Facebook que l’annonce de la mort de son oncle était « la nouvelle la plus dure que j’ai entendue de ma vie (…) ».
« Je n’arrive toujours pas à croire à quel point c’est réel et j’aimerais qu’il soit encore parmi nous. C’était le meilleur et le plus drôle des oncles que j’aurais pu souhaiter. J’ai le cœur brisé. »
Romi Cohen Danan, une amie de Bernard, a écrit sur Facebook que le kibboutz Sufa « était vert avec tant de végétation et d’arbres, et tout cela grâce à toi ».
« Pendant des années, tu as été responsable du jardinage et tu as pris soin de chaque arbre. »
« Chaque Tou Bishvat, tu t’assurais d’organiser une plantation d’arbres et je me souviens que tu insistais pour planter des arbres qui continueraient à pousser et à fleurir », a écrit Romi. « Chaque fois que nous nous rencontrions, tu me parlais de tes voyages et de tes plongées et tu savais vraiment comment vivre la vie. Nous nous souviendrons de toi avec beaucoup d’amour. »
Son frère, Colin Cowan, qui vit toujours en Écosse, a déclaré au Jewish News que Bernard était « passionné » par Israël, un « travailleur acharné », et qu’il aimait également la plongée et les voyages.
Colin se souvient d’avoir rendu visite à Bernard il y a quelques décennies et de s’être disputé avec son cousin israélien au sujet des dangers de la proximité de la frontière de Gaza. « Bernard s’était retourné et avait dit : ‘On vient dans ce pays, on aime ce pays, on vit dans ce pays et on est prêt à mourir pour lui.' »