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Biden a été informé de plans potentiels de frappes américaines si l’Iran devait passer au nucléaire – Axios

Une source a indiqué au site d'information américain que la présentation de Jake Sullivan entrait dans le cadre d'un "scénario de prudence", au cas où Téhéran tentait de se doter de la bombe avant l'arrivée de Trump

Le président américain Joe Biden s'entretient avec son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan à l'Eisenhower Executive Office Building, le 11 octobre 2023 à Washington. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)
Le président américain Joe Biden s'entretient avec son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan à l'Eisenhower Executive Office Building, le 11 octobre 2023 à Washington. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)

Le Conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a récemment présenté au président américain Joe Biden des options concernant d’éventuelles frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens si Téhéran devait décider de se doter de l’arme nucléaire avant l’investiture de Donald Trump, à la fin du mois, selon des informations qui ont été publiées jeudi.

Une présentation a eu lieu lors d’une réunion secrète il y a plusieurs semaines, a signalé le site d’information Axios, qui s’est appuyé sur les propos tenus par trois responsables.

L’un d’entre eux a noté que la réunion n’avait pas été entraînée par la révélation de nouveaux renseignements et que Biden n’a pas pris de décision.

La source a ajouté que la réunion entrait dans le cadre d’une « planification prudente de scénarios ».

Une autre source a déclaré que Biden avait surtout tenté de savoir si l’Iran avait pris des mesures dans le domaine du nucléaire qui, par leur caractère urgent, justifieraient une frappe militaire aussi spectaculaire quelques semaines avant l’entrée en fonction d’un nouveau président.

Le site d’information a souligné les paroles prononcées par Sullivan lors d’une conférence qui, le mois dernier, était consacrée au programme nucléaire iranien. Il avait alors noté « les coups stratégiques » essuyés par la république islamique avec la chute du régime Assad en Syrie, les attaques israéliennes sur son sol et les coups portés au Hezbollah libanais et au Hamas dans la bande de Gaza.

« Les déclarations qui ont été faites en public par les responsables iraniens – des déclarations qui ont changé au cours des derniers mois à la suite de ces coups stratégiques – soulèvent la question suivante : ‘Devons-nous changer notre doctrine à l’heure actuelle ? Devons-nous changer notre doctrine à un moment donné ?’ Le fait que de tels propos soient ouvertement tenus est quelque chose que nous devons examiner avec la plus grande attention », avait-il déclaré à l’époque.

Un homme marche sur un portrait endommagé du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah et du général Qassem Soleimani des forces al-Quds du CGRI, alors que des Syriens pillent l’ambassade iranienne dans la capitale Damas, le 8 novembre 2024. (Crédit : Omar Haj Hadour / AFP)

Cet article d’Axios a été publié quelques semaines avant le retour de Trump à la Maison-Blanche – où il avait mené une campagne de « pression maximale » sur l’Iran au cours de son premier mandat, notamment en retirant les États-Unis de l’accord sur le nucléaire (le JCPOA) qui avait été conclu en 2015 avec six grandes puissances. Il avait également réimposé des sanctions sévères à Téhéran.

L’Iran, de son côté, avait riposté en violant les limites appliquées à ses activités nucléaires telles qu’elles étaient mentionnées dans l’accord – notamment en reconstituant des stocks d’uranium enrichi, le raffinant pour obtenir une pureté fissile plus élevée et installant des centrifugeuses avancées pour accélérer la production.

Les discussions indirectes entre l’administration de Biden et Téhéran pour tenter de relancer le JCPOA avaient échoué – mais Trump a déclaré lors de sa campagne électorale au mois de septembre que « nous devons conclure un accord parce que les conséquences sont impossibles. Nous devons conclure un accord. »

Mercredi, l’agence de presse semi-officielle ISNA a cité les propos tenus par le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, qui a déclaré que le prochain cycle de négociations nucléaires entre l’Iran et trois pays européens aurait lieu le 13 janvier à Genève.

L’Iran avait discuté de son programme nucléaire controversé en novembre 2024 avec la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne.

Ces pourparlers – les premiers depuis l’élection américaine – se tiendront alors que Téhéran n’a pas caché son irritation après une résolution, soutenue par l’Europe, qui accusait l’Iran de ne pas coopérer suffisamment avec le groupe de veille du nucléaire.

Téhéran avait réagi à cette résolution en informant l’organisme de surveillance de l’Agence internationale de l’énergie atomique que le pays prévoyait d’installer davantage de centrifugeuses d’enrichissement de l’uranium dans ses usines.

Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi (à droite), et le vice-ministre iranien des affaires étrangères, (à gauche), Kazem Gharib Abadi en compagnie du chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi (deuxième à gauche), devant l’usine d’enrichissement nucléaire de Natanz, dans la province iranienne d’Ispahan, le 15 novembre 2024. (Crédit : Organisation iranienne de l’énergie atomique / AFP)

Au mois de décembre, Rafael Grossi, chef de l’AIEA, avait déclaré à Reuters que l’Iran accélérait « considérablement » ses activités d’enrichissement de l’uranium pour atteindre un taux de pureté de 60 %, plus proche du niveau d’environ 90 % correspondant à la qualité militaire. Alors que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, s’oppose ostensiblement à la fabrication d’une arme nucléaire, l’Iran enrichit de l’uranium à des niveaux qui ne sont nécessaires que pour la fabrication de telles armes. La république islamique a juré de détruire Israël, et Jérusalem s’est engagée à ne pas permettre au régime de fabriquer une bombe.

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