Israël en guerre - Jour 466

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Blinken voit des « signes encourageants » pour un cessez-le-feu à Gaza

La secrétaire d'État a aussi demandé à la Turquie d'utiliser son influence sur le Hamas pour qu'il dise « oui » à un cessez-le-feu

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan (sans photo) au siège du ministère dans la capitale turque Ankara, le 13 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero-Reynolds/Pool Photo via AP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan (sans photo) au siège du ministère dans la capitale turque Ankara, le 13 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero-Reynolds/Pool Photo via AP)

Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a affirmé vendredi qu’il voit des « signes encourageants » d’un progrès vers un cessez-le-feu à Gaza et a demandé à la Turquie d’utiliser son influence sur le Hamas pour l’encourager à l’accepter, lors d’une visite à Ankara, la capitale turque.

« Nous avons discuté de Gaza et nous avons discuté, je pense, de l’opportunité (…) de mettre en place un cessez-le-feu. Et ce que nous avons vu ces dernières semaines sont des signes aussi encourageants que possible », a déclaré Blinken lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Il a aussi demandé à la Turquie d’utiliser son influence sur le Hamas pour qu’il dise « oui » à un cessez-le-feu.

«Lors de mes discussions avec le président Erdogan et avec le ministre Fidan, nous avons parlé de la nécessité pour le Hamas de dire oui à un accord possible, pour enfin contribuer à y mettre un terme. Et nous apprécions beaucoup le rôle que la Turquie peut jouer en utilisant sa voix auprès du Hamas pour tenter de parvenir à une conclusion », a-t-il ajouté, lors de son douzième voyage au Moyen-Orient depuis que la guerre a éclaté en octobre dernier, avec le pogrom perpétré par les terroristes du Hamas dans le sud d’Israël.

Les propos du diplomate américain ont été tenus le matin même après la publication d’informations indiquant que le Hamas aurait assoupli certaines de ses exigences et fourni à Israël une liste d’otages qui pourraient être libérés dans la première phase d’un accord. Ils interviennent également alors que le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, effectue un nouveau voyage au Proche-Orient pour faire pression en faveur d’un accord.

Sullivan, qui doit également se rendre en Égypte et au Qatar, deux pays médiateurs clés, au cours de ce voyage, a démenti jeudi les affirmations selon lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu traînait les pieds pour conclure un accord après l’entrée en fonction du président américain élu Donald Trump le 20 janvier. Sullivan a fait savoir que son objectif était de parvenir à un accord d’ici à la fin du mois de décembre.

Le président élu Donald Trump a indiqué à plusieurs reprises qu’il souhaitait voir la guerre à Gaza prendre fin avant son retour à la Maison-Blanche. Il a également menacé que toute entité de la région détenant encore des otages au moment de son investiture paierait un « prix terrible ».

Vendredi, Blinken a dit avoir discuté avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan de « l’impératif pour le Hamas d’endosser l’accord qui pourrait enfin mettre un terme à cette situation ».

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, à gauche, rencontre le président turc Recep Tayyip Erdogan, au centre, et le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan, à l’aéroport Esenboga d’Ankara, le 12 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero Reynolds/AP)

« Nous apprécions beaucoup le rôle que la Turquie peut jouer pour faire entendre sa voix auprès du Hamas et tenter de parvenir à une conclusion », a déclaré Blinken.

La Turquie, qui soutient ouvertement le Hamas, a souvent fait l’éloge du pogrom perpétré le 7 octobre 2023 par ce groupe terroriste soutenu par l’Iran. Ces massacres, au cours desquels des milliers de terroristes ont franchi la barrière frontalière de Gaza pour assassiner plus de 1 200 personnes et prendre 251 otages dans l’enclave palestinienne, ont déclenché la guerre actuelle.

La Turquie accueille plusieurs dirigeants du Hamas et devrait en accueillir d’autres depuis que le Qatar a expulsé certains dirigeants du groupe le mois dernier, apparemment sous la pression des États-Unis.

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