Catastrophe de Nahal Tzafit : L’État fait appel de la peine contre des éducateurs
Ce drame avait entrainé la mort de 10 élèves ; en avril, la Cour a condamné les deux hommes à 7 ans de prison, mais le bureau de la procureure générale avait requis une peine de 12 ans
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.

Le bureau de la procureure générale a annoncé dimanche son intention de faire appel de la condamnation et de la peine prononcées à l’encontre de deux éducateurs reconnus coupables d’homicide involontaire par négligence dans la catastrophe survenue en 2018 dans le lit asséché de la rivière Tzafit, qui avait coûté la vie à dix élèves d’une académie prémilitaire.
Les deux hommes étaient accusés d’avoir ignoré plusieurs avertissements météorologiques avant une excursion dans le lit asséché de la rivière, d’avoir insisté pour maintenir le programme et d’avoir fait fi des consignes de sécurité. Des crues soudaines ont ensuite causé la mort de dix personnes et blessé de nombreuses autres.
Yuval Kahan, ancien directeur de l’académie prémilitaire Bnei Zion, et Aviv Bardichev, ancien enseignant de l’établissement, avaient été reconnus coupables d’homicide involontaire par le tribunal de Beer Sheva en novembre, mais avaient été acquittés de l’accusation plus grave d’homicide par négligence.
En avril, le tribunal a condamné les deux hommes à sept ans de prison, alors que le bureau de la procureure générale avait requis une peine de douze ans.
Les familles des victimes et les avocats de Kahan et Bardichev ont été informés de la décision de faire appel, a indiqué le parquet du district sud dans un communiqué.