Israël en guerre - Jour 569

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Conflit israélo-palestinien : Macron souligne la « colonisation » mais pas le terrorisme

Le président français prône une solution à deux états sans passer au préalable par la reconnaissance unilatérale de l'état palestinien

Emmanuel Macron et Mahmoud Abbas à l'Élysée le 5 juillet 2017 (Crédit : capture d'écran Elysée)
Emmanuel Macron et Mahmoud Abbas à l'Élysée le 5 juillet 2017 (Crédit : capture d'écran Elysée)

Le président Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi soir le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a réaffirmé le soutien de la France à une solution à deux Etats pour ramener la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Il a aussi dit soutenir l’initiative de dialogue du président américain Donald Trump, qui a rencontré en mai les dirigeants israéliens et palestiniens et espère relancer des négociations de paix.

« Cette paix doit passer par la réalisation des droits légitimes des Palestiniens à disposer d’un Etat indépendant, et passe aussi par la sécurité d’Israël, à laquelle la France est indéfectiblement attachée », a dit le président français.

Mais il a exprimé sa « préoccupation face à la dégradation de la situation en Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza », et souhaité que « la France puisse faciliter les discussions ».

« Il n’existe aucune alternative viable à une solution à deux Etats mais aujourd’hui cette solution est mise en péril sur le terrain et dans les esprits », a-t-il poursuivi.

« Les causes de cette érosion sont connues : la France a toujours condamné la poursuite de la colonisation, illégale au regard du droit international, et qui a atteint depuis le début de l’année un niveau sans précédent », a poursuivi le président français.

« L’absence d’horizon politique nourrit les désespoirs et l’extrémisme », a-t-il conclu.

Les deux dirigeants ont par ailleurs signé un accord pour créer un Lycée français à Ramallah, qui démarrera à la rentrée.

Abbas a lui aussi réaffirmé son souhait de « travailler avec Donald Trump pour conclure un accord historique de paix sur la base d’une solution à deux Etats, sur la base des frontières de 1967, avec pour notre propre Etat, Jérusalem-est pour capitale ». « Nous attendons encore la réponse israélienne », a-t-il dit.

Dans la même journée, une importante responsable de l’AP a accusé l’ambassadrice américaine de l’ONU de mener une croisade contre les Palestiniens.

Emmanuel Macron ne s’était pas encore exprimé publiquement sur ce dossier, mais pendant la campagne il s’était dit hostile à une reconnaissance unilatérale de l’État palestinien, indiquant que ce serait totalement « contre-productif ».

Selon des sources concordantes, il devrait recevoir le 16 juillet à Paris le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahu, à l’occasion du 75e anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv, une visite que l’Elysée n’a pas encore confirmée officiellement.

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