COVID : Aucun Israélien mis en examen pour violation des restrictions sanitaires
Le seul homme qui devait être inculpé pour avoir assisté à une fête alors qu'il se savait malade verra son dossier annulé en raison d'une "application sélective" de la loi
Depuis qu’Israël a imposé pour la première fois des mesures de confinement et des restrictions sanitaires pour lutter contre la pandémie de coronavirus en mars 2020, pas une seule personne n’a été poursuivie pour avoir enfreint ces ordres, a rapporté mardi la Treizième chaîne.
Selon le reportage, les procureurs étaient prêts à engager des poursuites pour la première fois contre un homme de 25 ans du sud d’Israël qui aurait assisté à une fête alors qu’il aurait dû être en quarantaine après avoir contracté la COVID-19.
Cependant, l’avocat de l’homme a demandé le rejet des accusations, invoquant une « application sélective » de la loi, notant que personne d’autre n’avait été poursuivi malgré des violations largement attestées, notamment des violations de la quarantaine, le non-respect de l’obligation du port de masque et l’ouverture de commerces pendant le confinement.
Le ministère public devrait également rejeter ces accusations, selon le reportage.
Si personne n’a été poursuivi, des milliers de personnes et d’entreprises ont été condamnées à des amendes pour avoir enfreint les règles sanitaires d’urgence au cours de cette période.
Ce reportage a été diffusé alors qu’Israël envisage de rétablir certaines restrictions et d’infliger de lourdes amendes aux contrevenants à la suite d’une récente hausse du nombre de cas.
Mardi, le Premier ministre Naftali Bennett a exhorté les Israéliens à éviter les voyages internationaux non essentiels dans un contexte de recrudescence des cas de COVID-19 dans le pays.