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Covid : jusqu’à 60 000 entreprises israéliennes pourraient fermer en 2021

Selon Dun & Bradstreet, la situation pourrait être pire si le virus n'est pas maîtrisé d'ici le second semestre 2021 ; on prévoit jusqu'à 80 000 fermetures d'entreprises en 2020

Un homme passe devant des magasins fermés dans la rue Jaffa, à Jérusalem, le 25 mars 2020. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Un homme passe devant des magasins fermés dans la rue Jaffa, à Jérusalem, le 25 mars 2020. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Les entreprises israéliennes devront faire face aux retombées de la pandémie de coronavirus jusqu’à l’année prochaine, qui verra jusqu’à
60 000 entreprises fermer, selon un nouveau rapport de Dun & Bradstreet.

Selon une enquête menée par la firme, en 2021, le nombre d’entreprises actives diminuera de quelque 15 000 à 20 000 : quelque 40 000 à 45 000 nouvelles entreprises devraient ouvrir tandis que 55 000 à 60 000 fermeront leurs portes.

Cette sombre prévision fait suite à celles d’un bilan net de fermetures de quelque 35 000 à 45 000 entreprises actives cette année, selon l’enquête, avec 75 000 à 80 000 qui fermeront leurs portes alors que 35 000 à 40 000 nouvelles entreprises verront le jour.

Le nombre de fermetures en 2020 représente un bond de 70 % par rapport au chiffre de 2019, selon le rapport, les secteurs de la restauration, de la construction et des transports étant les plus touchés, avec les magasins de mode.

En 2019, 45 000 entreprises ont déposé le bilan et 56 000 ont été créées, selon les données.

« La crise du coronavirus devrait continuer à nous accompagner au moins pendant les premiers mois de 2021 », indiquent les auteurs du rapport. Ils supposent qu’au cours du second semestre 2021, la propagation du virus sera mieux contrôlée, avec une baisse des taux d’infection, une amélioration des soins et une économie plus aguerrie à la situation.

Mais si le virus n’est pas mieux contrôlé au cours du second semestre de l’année prochaine, « alors nos estimations seront plus pessimistes », ont écrit les auteurs, les chiffres devenant similaires à ceux de 2020.

L’industrie israélienne de la haute technologie est un point lumineux dans la morosité : les exportations de technologies – R&D, logiciels et services informatiques – ont augmenté de 16 % en janvier-mai 2020. L’industrie technologique est l’un des secteurs qui a reçu le moins d’aide de la part du gouvernement, ont écrit les auteurs du rapport. Seulement 23 % des entreprises technologiques ont reçu une aide du gouvernement, contre une moyenne de 48 % pour le reste de l’économie.

En 2019, l’économie israélienne a connu une croissance de 3,4 % et le chômage a atteint un niveau record de 3,7 %. Le déficit budgétaire s’élevait à 3,9 % du PIB, bien que supérieur à l’objectif gouvernemental de 2,9 % du PIB. Cette année-là, les petites entreprises représentaient 36 % du PIB national, les grandes entreprises 46 % et les moyennes 18 %, selon le rapport.

Le ratio dette/PIB de la nation en 2020 devrait atteindre environ 77 % à
80 %, contre 115 % à 120 % pour les autres pays de l’OCDE.

En septembre, l’OCDE a prévu que l’économie israélienne devrait se contracter de 6 % cette année.

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