Crise dans le Golfe : pour Liberman, c’est une opportunité pour la lutte anti-terroriste
L'Égypte, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont coupé les liens "pas à cause d’Israël, ni à cause des juifs, ni à cause du sionisme", mais plutôt "par peur du terrorisme"
Marissa Newman est la correspondante politique du Times of Israël
Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a décrit la décision prise par les pays du Golfe de rompre avec le Qatar comme un développement positif pour Israël.
Liberman affirme qu’il s’agit d’une opportunité pour Israël qui pourra collaborer avec ces pays pour lutter contre le terrorisme.
Ces pays, notamment l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont coupé les liens « pas à cause d’Israël, ni à cause des juifs, ni à cause du sionisme », mais plutôt « par peur du terrorisme ».
Liberman a déclaré durant une session plénière à la Knesset que cela « ouvrait la voie à la lutte anti-terroriste ».
Évoquant les liens qui se tissent entre Israël et les pays arabes modérés, Liberman a déclaré que le rapprochement entre la création d’un état palestinien et cette réconciliation était « une erreur ».
« Il ne faut pas faire dépendre les relations entre Israël et les pays modérés sur la question palestinienne », a-t-il dit-.
« Lors de sa visite en Arabie saoudite (fin mai), on a vu le président des Etats-Unis parler avant tout d’une coalition contre le terrorisme », a ajouté M. Liberman. « L’Etat d’Israël est vraiment ouvert à la coopération, la balle est (maintenant) dans l’autre camp ».
Le ministre de la Défense a également parlé de l’accord sur l’armement entre les États-Unis et l’Arabie saoudite.
« Notre travail n’est pas d’empêcher des accords entre les États-Unis et les pays modérés », a déclaré Liberman. « Notre travail est de préserver notre avantage. »
« Nous avons traité de cet accord avant qu’il ne soit révélé au public », a-t-il dit.
« En dépit de l’ampleur de cet accord, nous sommes en mesure de maintenir notre supériorité militaire », a ajouté Liberman, indiquant que les Américains ont été à l’écoute d’Israël.