Des ONG annoncent poursuivre le Danemark pour ses exportations d’armes vers Israël
La plainte a été déposée à l'encontre de la police nationale et du ministère des Affaires étrangères ; le média d'investigation Danwatch a révélé en novembre que les F-35 israéliens étaient équipés de pièces produites par l'entreprise danoise Terma
Quatre ONG ont annoncé mardi poursuivre en justice le Danemark pour qu’il suspende ses exportations d’armes vers Israël.
« Le Danemark ne devrait pas envoyer d’armes à Israël alors qu’il existe un soupçon raisonnable que ce pays commette des crimes de guerre à Gaza », a dit Tim Whyte, le secrétaire général de l’ONG Action Aid Danemark, l’une des organisations à l’origine de la plainte, dans un communiqué.
« Nous avons besoin de l’avis de la justice sur la responsabilité du Danemark », a-t-il ajouté.
La plainte a été déposée à l’encontre de la police nationale et du ministère des Affaires étrangères, s’inscrivant dans la continuité d’un tribunal néerlandais qui a ordonné mi-février aux Pays-Bas d’arrêter l’exportation de pièces de F-35 à Israël.
Une action similaire a été engagée au Canada où une coalition d’avocats et des citoyens d’origine palestinienne a déposé une plainte contre le gouvernement de Justin Trudeau.
Aux Pays-Bas, la justice a estimé qu’il existait « un risque évident que de graves violations du droit humanitaire de la guerre soient commises dans la bande de Gaza » avec les avions de combat F-35 israéliens.
Au Danemark, le média d’investigation Danwatch a révélé en novembre que les F-35 israéliens étaient équipés de pièces produites par l’entreprise danoise Terma.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza.
Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Plus de 30 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 13 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier de terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre et dans les jours qui ont suivi l’assaut.