Discours de la fille de Shimon Peres, Tsivya Walden, aux funérailles de son père
« Essaye ça. C’est un sandwich Burmese. Mon père ne ménageait aucun effort et usait de toutes les méthodes pour nous faire ouvrir nos bouches et nous faire grandir. »
« Le monde se souviendra du Peres déterminé qui ne s’est jamais arrêté, qui a continué à courir malgré les obstacles, et malgré les chutes sur le chemin », dit Tsivya Walden.
« Je me souviendrais de lui, pendant cette dernière année lors des diners de vendredi soir chez nous, il était le premier à se lever pour le Kiddoush, tenant en main le livret de chants de Shabbat, en tous petits caractères, essayant de deviner des mots à travers ses grosses lunettes, sans jamais sauter un mot, chanter à tue-tête.
« Il était décrit comme un grand négociateur, comme quelqu’un qui a trouvé un moyen d’obtenir ce qu’il voulait. Il était pour moi un jeune homme, qui mettait à profit sa créativité pour nous faire manger. Il coupait nos sandwiches en triangles et en diamants.
« Essaye ça. C’est un sandwich Burmese. Mon père ne ménageait aucun effort et usait de toutes les méthodes pour nous faire ouvrir nos bouches et nous faire grandir. »
Walden raconte que son père a eu une « longue et belle vie »
« Et toutes ces années, il était un homme amoureux. Amoureux de Sonia, nous étions d’ailleurs sur le point d’ouvrir la Sonia Peres House, un centre de bien-être pour les enfants du village de Ben Shemen, où ils se sont rencontrés et où ils sont tombés amoureux.
« Ma mère pensait que chaque injustice au monde pouvait être rectifiée, et était toujours présente pour écouter, soutenir et aider. Mon père admirait beaucoup cela chez elle «
« Mon père a eu une longue et belle vie », poursuit-elle.
« Toutes ces années, il a été amoureux. amoureux de sa famille, du peuple d’Israël, de l’État d’Israël. Un homme qui vivait dans le présent et qui était amoureux de la promesse du futur. »
« Papa, tu étais un amoureux de la vie, qui a bondi comme un lion pour remplir ta mission. »