Edelstein : Sans compromis sur la conscription des haredim, « Rising Lion » n’aurait pas eu lieu
"Si le projet de loi visant à dissoudre la Knesset avait été adopté, il n'est pas certain que nous aurions attaqué l'Iran", selon le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense

L’échec des négociations avec les partis ultra-orthodoxes – ou haredim – sur le service militaire des étudiants de yeshiva aurait pu empêcher l’attaque israélienne contre le programme nucléaire iranien, a déclaré lundi Yuli Edelstein, le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.
Lors d’une interview accordée à la chaîne publique Kan, le député Likud de longue date a déclaré que « Si le projet de loi visant à dissoudre la Knesset avait été adopté, il n’est pas certain que nous aurions attaqué l’Iran. »
Tôt dans la matinée du 12 juin, les députés ont rejeté en lecture préliminaire un projet de loi visant à dissoudre la Knesset, après qu’Edelstein et les députés haredim sont parvenus à un accord prévoyant une version édulcorée du projet de loi réglementant le nombre de conscrits obligatoires au sein de la communauté ultra-orthodoxe et punissant les déserteurs.
Et 24 heures plus tard, Israël lançait sa première salve contre l’Iran, déclenchant le conflit actuel.
Alors que les dirigeants du parti haredi Yahadout HaTorah n’étaient pas au courant de l’attaque imminente, Edelstein et le chef du Shas, Aryeh Deri, en avaient été informés à l’avance, ce qui a contribué à leur volonté de parvenir à un compromis sur la question de l’enrôlement.