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Egypte : un avocat détenu pour avoir porté un gilet jaune

Pour limiter toutes protestations sociales ou politiques, les autorités égyptiennes ont restreint la vente des gilets jaunes dans le commerce

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'exprime devant la Chambre pour un second mandat de quatre ans au Caire, le 2 juin 2018. (Crédit : Bureau de presse de la présidence égyptienne via l'AP)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'exprime devant la Chambre pour un second mandat de quatre ans au Caire, le 2 juin 2018. (Crédit : Bureau de presse de la présidence égyptienne via l'AP)

Amnesty International a réclamé lundi la libération d’un avocat égyptien, Mohamed Ramadan, arrêté en décembre à Alexandrie (nord) pour avoir posté sur Facebook une image de lui arborant un gilet jaune, symbole du mouvement de contestation sociale en France.

L’avocat, connu pour ses prises de positions en faveur des droits humains, avait été interpellé notamment sur des accusations de « menace à la sécurité », selon sa défense.

Mohamed Ramadan avait publié cette photo accompagnée d’un commentaire expliquant comment se procurer un gilet jaune après que le gouvernement égyptien a restreint la vente dans le commerce de cet article.

« La détention de Mohamed Ramadan pour une publication Facebook se moquant des restrictions imposées par le gouvernement sur la vente de gilets jaunes est complètement absurde », a estimé la directrice des campagnes d’Amnesty pour l’Afrique du Nord, Najia Bounaim, citée dans un communiqué lundi.

« Son cas met en lumière les mesures extrêmes que les autorités égyptiennes sont prêtes à prendre pour écraser ce qui est perçu comme le moindre défi à leur autorité », a-t-elle ajouté avant de réclamer la remise en liberté « immédiate » de l’intéressé.

La détention provisoire de Mohamed Ramadan a été renouvelée tous les 15 jours depuis son arrestation le 10 décembre. Une nouvelle audience sur sa détention provisoire doit avoir lieu mardi, a indiqué lundi à l’AFP son avocat Mohamed Hafez.

Selon Amnesty International, qui cite les avocats de l’intéressé, au cours de sa détention Mohamed Ramadan aurait eu les yeux bandés et aurait été enchaîné au sol. Il aurait également été battu.

Depuis la destitution en 2013 du président islamiste élu Mohamed Morsi par l’ancien chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, l’Etat égyptien mène une farouche répression contre toute forme de contestation du pouvoir.

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