Guerre Israël-Hamas : 116 ex-responsables US font part de leur soutien à Biden
Dans un courrier, d'anciens officiels de l'administration Obama saluent "la clarté morale, le leadership courageux et le soutien à Israël" du président américain
Le président américain a bénéficié d’un vote de confiance provenant de l’intérieur de son parti, la semaine dernière, alors que des personnalités démocrates de premier plan ont signé une lettre saluant son soutien apporté au combat que mène actuellement Israël face au groupe terroriste palestinien du Hamas.
Envoyé à la Maison Blanche, vendredi dernier, le courrier a salué « la clarté morale, le leadership courageux et le soutien ferme apporté à Israël » de Joe Biden alors que la guerre entre Israël et les terroristes du Hamas fait rage dans la bande de Gaza.
Les signataires du courrier ont exprimé leur soutien en faveur de l’enveloppe d’assistance sécuritaire à Israël à hauteur de 14,3 milliards de dollars avancée par Biden – ce qui, ont-ils dit, « garantira la continuation d’une aide militaire essentielle qui est vitale pour consolider la sécurité et le droit à l’auto-défense d’Israël. » Ils ont aussi salué les demandes soumises par le président américain visant à renforcer les aides humanitaires distribuées aux Palestiniens de Gaza et aux Ukrainiens.
Cette missive a été envoyée alors que des députés du parti Démocrate – avec parmi eux des sénateurs juifs – rejoignent de plus en plus l’appel à un cessez-le-feu, inquiets face au bilan des morts à Gaza. Le courrier de vendredi reconnaît, comme l’affirme Biden, qu’ « un cessez-le-feu est actuellement inenvisageable ».
« Nous savons qu’un cessez-le-feu était en place, le 6 octobre, entre Israël et le Hamas depuis plus de deux ans et demi – une période que le Hamas a utilisée pour s’armer, se regrouper, pour construire des tunnels et pour planifier les attaques horribles du 7 octobre », ont écrit les auteurs de la lettre.
Le ministère de la Santé dirigé par le Hamas a fait savoir que plus de 12 300 personnes avaient perdu la vie à Gaza depuis le début de la guerre, dont deux-tiers seraient des femmes et des enfants – des chiffres qui ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante et qui ne font pas la différence entre les civils et les membres du groupe terroriste, et qui comptent aussi les victimes des roquettes défaillantes qui, lancées vers le territoire israélien, sont retombées dans la bande.
Parmi les signataires, l’ancien chef de cabinet de Biden, Ron Klain ; l’ancien secrétaire à la Défense pour la politique Colin Kahl, et d’anciens ambassadeurs comme Joseph W. Westphal, envoyé américain en Arabie saoudite sous l’administration Obama.
Si le courrier a été ratifié par 116 personnes – ce qui est considérablement moins que les pétitions réclamant un cessez-le-feu qui ont été envoyées à Biden – les signataires comprennent des dizaines d’anciens officiels de premier plan ayant travaillé dans la région, qu’ils connaissent donc très bien.
S’adressant aux critiques de l’opération militaire israélienne à Gaza – l’État juif s’est donné pour objectif d’éliminer le Hamas et ses infrastructures terroristes – les auteurs de la missive déclarent : « A ceux qui blâment Israël seulement pour ces violences ou qui excusent les atrocités qui ont pu être commises, notamment des viols ou des décapitations, en évoquant des actes de ‘résistance’, nous voulons le dire très clairement : Il n’y a pas d’équivalence morale entre Israël et le Hamas, organisation terroriste catégorisée comme telle et responsable d’atrocités de masse ».
La guerre a éclaté, le mois dernier, après l’assaut meurtrier lancé par des hommes armés du Hamas dans les communautés du sud d’Israël – une attaque qui s’était produite sous couvert de milliers de tirs de roquette. Les terroristes avaient tué environ 1200 personnes, des civils en majorité, abattant des familles toutes entières dans leurs habitations. Ils avaient aussi massacré des jeunes qui participaient à une rave-party organisée aux abords du kibboutz Reim. Ils avaient aussi kidnappé 240 personnes de tous les âges qui sont depuis retenues en captivité au sein de l’enclave côtière.
Israël a lancé une offensive aérienne et terrestre dont l’objectif est d’éliminer le groupe terroriste.
L’AFP a contribué à cet article.